Elegante

Histoire de Maud Par Daniel Le Mer
dimanche 28 juin 2009
par  Jeanne Franval
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Chapitre I

L’esclave


Maud ne se serait jamais doutée de sa vraie personnalité même si, avec le recul, elle devait reconnaître que l’attirance qu’elle avait eue pour lui ne s’expliquait pas autrement.

Elle l’avait connu comme son chef de département, chaleureux, sûr de lui, réussissant dans le domaine difficile de la finance internationale. Elle était amoureuse de lui mais n’avait jamais osé lui avouer ouvertement. Lui ne voyait rien ou ne voulait pas voir. En dépit de sa timidité héritée de sa famille bourgeoise, elle avait porté devant lui des tenues trop suggestives pour son âge et pour son milieu. Certes à trente ans, petite et mignonne comme elle l’était, elle pouvait se permettre ces petites robes hypermoulantes qui faisaient ressortir ses fesses cambrées et ses petits seins naissants. Mais, même lorsqu’elle s’asseyait sur son bureau, dégageant ainsi ses cuisses fines mais fermes au point qu’elle-même en rougissait, il ne voyait rien.

C’est donc avec d’autant plus d’étonnement qu’elle découvrit l’attirance qu’il éprouvait et l’expérience qu’il avait dans le dressage et la domination des jeunes femmes. Il aborda le sujet tout naturellement un soir, après le dîner bien arrosé qui avait suivi une longue journée de travail. Elle ne savait plus trop où elle en était et il lui avait fait des avances plus qu’à l’ordinaire : « Sais-tu à quoi tu t’engages avec moi. Je ne suis pas un compagnon ordinaire. Si tu veux que nous allions plus loin, il faudra que tu te voues corps et âme. Sais-tu ce que cela signifie ? »

« Je suis prête à t’appartenir. »

« Je ne veux pas simplement te baiser. Je n’y éprouve qu’un plaisir fade, je te veux comme esclave ou pas du tout ! »

Il lui expliqua qu’il la désirait à sa disposition, ouverte quand il le souhaitait, exhibée quand il le souhaitait, humiliée quand il lui ordonnerait. L’alcool, l’excitation, la fatigue, poussèrent Maud à vouloir aller plus loin.

« Laisse passer une nuit, je recueillerai ton consentement demain à 9 heures. En toute lucidité. Si tu es toujours volontaire dégage ta journée ! »

Il la planta là, étourdie, avec la pointe de ses petits seins dressée sous sa robe et sa vulve en feu. Elle rentra chez elle en taxi, autant vexée qu’excitée au point qu’elle ne put s’empêcher de se masturber sur le trajet de retour. Elle eut pourtant beaucoup de mal à s’endormir. A neuf heures pile, le téléphone sonnait. C’est cela qui lui fit se remémorer la conversation de la veille.

« Es-tu prête à être mon esclave Maud ? »

« Oui. »

Elle n’avait même pas réfléchi. Le consentement était venu du plus profond d’elle-même. Aussitôt elle regretta. Mais n’osa pas le dire.

« Prends ta voiture et ton téléphone portable. Prends trois jours de congé, débrouille-toi. Prends l’autoroute du sud, je te rappelle. »

A dix heures elle reçut ses instructions : se rendre au petit village de Croissy en Vexin, là d’autres instructions lui seraient données. Au long de la route sa curiosité l’emporta sur toute angoisse. Un chaud fourmillement irradiait de sa vulve quand elle arriva sur la place du village. Elle était vide, le petit village triste était déserté pour les travaux des champs. Elle venait à peine de se garer sur le parking que le téléphone sonna : « Mets-toi nue, traverse la place et prends la valise qui se trouve derrière la fontaine. Tout de suite ! »

Un frisson la prit : elle était dans la nasse ! Trop tard pour reculer... Un sentiment de défi l’envahit : et pourquoi pas ! Elle fit glisser sa robe. Le moment où elle défit son soutien-gorge fut plus difficile. Non pas que sa poitrine en eut besoin : ses seins étaient ceux d’une adolescente et n’avaient besoin de nul soutien, mais les exhiber était difficile. Même sur la plage et même lorsqu’on s’était moqué d’elle parce qu’elle était seule à rester en bikini, elle s’y était toujours refusée. Ses seins, elle les considérait comme la part la plus tendre, la plus intime de sa personne. Elle l’enleva, les pointes dardèrent immédiatement, petits boutons roses qui grossirent démesurément par rapport à la taille des seins.

La culotte tomba. Elle sortit de la voiture. Personne sur la place. Quelque part, il devait la regarder. De cela elle était fière. Elle s’avança, pieds nus sur le macadam froid. A peine avait-elle parcouru quelques mètres qu’elle se rendit compte qu’elle ne s’était jamais sentie aussi vulnérable. Soudain une vieille femme apparut. Elle ne semblait pas la voir. Maud pressa le pas. Elle arriva à la fontaine, vit la valise. Une voiture surgit au loin, elle se rapprochait à vive allure. Maud saisit la valise et se mit à courir. Elle n’était pas habituée à courir nue (elle ne savait pas alors qu’il faudrait qu’elle s’y habitue !), ses petits seins ballottaient, ses fesses tremblaient.

La vieille l’aperçut, la fixa, éberluée. Elle lui cria quelque chose. Maud n’entendait rien, elle courait de plus belle, la voiture arrivait, la croisa, freina brutalement : à l’intérieur quatre jeunes l’interpellèrent. Elle s’engouffra dans sa voiture et démarra en trombe. Ils la suivirent quelque temps puis abandonnèrent. Le téléphone sonna : « Je ne t’avais pas dit de courir. Ca commence mal ! »

Elle qui attendait des paroles de réconfort fut blessée. Ne se rendait-il pas compte de ce qu’il venait de lui faire faire ?

« Arrête-toi au km 13 et attends-moi ! »

C’était une route bien droite traversant un grand champ. Elle s’arrêta sur un emplacement dégagé.

Cinq minutes plus tard, la Mercedes qu’elle connaissait bien la rejoignit.

« Sors de la voiture que je te voie. »

Elle descendit et se plaça face à sa voiture. Fière, bien droite. Ses tétons s’étaient à nouveau durcis. Elle le provoquait. Après tout, c’était la première fois qu’il la voyait nue. Il sortit de la voiture, il portait un grand manteau. Il s’approcha d’elle, la regardant droit dans les yeux. Puis son regard descendit, se fixa sur ses seins, puis sur sa chatte, puis sur ses seins à nouveau. Elle le fixait elle aussi, elle le provoquait sentant que, malgré elle, son ventre pointait en guise d’invitation. Il tourna autour d’elle.

SSSCHLAC. Une douleur fulgurante lui zébra les fesses. SSSCHLAC. De nouveau la douleur, elle cria. Il lui fit face et instantanément la cravache cingla ses seins. Un mamelon fut touché, elle se plia en deux et se mit à pleurer doucement.

« Debout, tiens-toi droite ! »

Elle se redressa.

« Je veux t’esquinter l’autre. »

A toute vitesse, il cingla son sein droit et, à son tour l’autre mamelon fut touché au point qu’elle eut la conviction qu’il était fendu. Elle se plia de nouveau puis se redressa de suite. Déjà, elle obéissait !

« Tu es belle. Je vais me régaler. Peut-être toi aussi y prendras-tu du plaisir. Maud, tu as vu un avant-goût de ce que je peux te faire. Mon amour est celui-ci : il passe par ta souffrance. Je pourrai t’exhiber nue devant des dizaines de personnes, je pourrai te percer les bouts de seins, je pourrai t’enfermer dans une cage, le ventre ouvert par un gode dont tu n’imagines même pas la taille. Et pour ça, je t’aimerai. A tout moment tu auras la possibilité de refuser. Il suffira de dire »stop« . J’arrêterai immédiatement et ce sera définitivement fini entre nous. Maud, consens-tu à être mon esclave docile ? »

Nue, le corps déjà zébré, une goutte de sang perlant d’un de ses tétons, bien droite dans le froid, le regardant dans les yeux, et comme dans un rêve elle laissa échapper : « Oui. »

SSSCHLAC ! De nouveau le bout de sein...

« Répète ! »

« Oui », dit-elle d’une voix plus ferme cette fois. SSSCHLAC ! Le même sein. Cette fois ci le sang coulait du bout du téton.

« Oui ! », cria-t-elle. Il la prit alors dans ses bras, la réchauffa. De ses lèvres chaudes il apaisa ses bouts de seins par une succion douce. Bientôt le sang s’arrêta de couler. Il lui dit alors de s’habiller avec le contenu de la valise : mini jupe de cuir, bas fins, chemisier transparent laissant apparaître ses petites aréoles rougies, chaussures à talons très hauts (il lui dit qu’elle s’y habituerait). Il l’amena alors dans une petite auberge de campagne où il la réconforta d’un petit déjeuner en même temps qu’il lui exposait ce que seraient désormais ses règles de vie.

« Tu connais ces règles : -obéir en toute circonstance -baisser les yeux -ne pas pleurer, ne pas crier si ton maître te l’interdit même en cas de souffrance extrême -ne pas porter ni culotte, ni soutien-gorge, sauf ceux que t’ordonne ton maître -avoir en permanence le sexe imberbe et lisse, sauf ordre contraire de ton maître. »

Effectivement, elle les connaissait pour les avoir lues dans des romans. Mais elle n’imaginait pas qu’elle devrait se les appliquer à elle-même. Toutefois elle ne savait pas si elle frissonnait de crainte ou de désir. Pendant qu’elle prenait ses ordres, elle sentait le regard de la serveuse sur son chemisier, ou plutôt sur ce qu’on voyait en transparence. En effet, à la lumière le vêtement laissait voir la peau nue, à peine teintée par le voile du chemisier. Elle ne faisait que passer et repasser, lorgnant tour à tour sur ses seins et sur ses cuisses largement découvertes au point que la chair était visible au-dessus de ses bas. Sous son regard, elle sentit ses bouts se durcir. Il ne tarda pas à s’en apercevoir.

« Ouvre ton chemisier ! Dégage tes pointes de seins ! »

Elle obéit et échancra ce qui n’était pourtant qu’un voile pour dégager ses bouts de seins visiblement blessés. La serveuse, qui faisait semblant de s’affairer en face d’elle, rougit quand Maud soutint son regard. Elle imaginait ce que cette jeune femme, comme elle, pouvait penser, se voyait affublée des qualificatifs de putain, de salope. C’était ce qu’elle était en train de devenir et elle en était fière.

« Viens, allons-y. »

En se levant, elle fit le geste de fermer quelque peu son chemisier pour couvrir sa poitrine. Il l’en empêcha du regard et l’obligea même à bien dégager ses seins. Le bar de l’auberge s’était rempli et elle dut passer devant tous ces regards concentrés sur ses seins. Son maître, très décontracté, était content de l’exhiber. Sans même y réfléchir, elle en fut fière et redressait son torse pour faire saillir sa poitrine trop menue. Dès qu’ils furent sortis, il lui dit : « Très bien, je suis fier de toi. Visiblement ils se sont régalés. »

Il prit une pointe de seins entre ses doigts, la pinça au point de la faire gémir : « Il faudra que je les développe. Tes petits seins d’adolescente me plaisent bien mais il faut que je te fasse grossir les bouts pour qu’ils pointent en permanence même quand tu n’es pas excitée. »

Il consulta sa montre : « Je peux même te faire faire ça tout de suite ! »

Dans la voiture, il lui expliqua qu’il avait un ami qui savait faire cela. Rapidement, ils rejoignirent Orléans. Aux feux rouges, les conducteurs des voitures arrêtées à leurs côtés lorgnaient sur les seins de Maud. Bien sûr, il n’était pas question qu’elle referme son chemisier. Ils s’arrêtèrent enfin devant un immeuble cossu : Dr Blanchet, chirurgien.

Maud frémit : « Maître, j’ai peur ! »

« Je m’en moque ! Mais il n’y a pas de quoi. Juste une petite piqûre ! »

Le docteur Blanchet, à qui il avait téléphoné en cours de route, les reçut immédiatement.

« C’est pour cette jeune poulette, je suppose ! »

Il écarta et fit descendre son chemisier.

« Effectivement, elle en a bien besoin ! »

Il ne la regardait même pas, la considérait comme un vague animal.

« Je serais toi, je m’occuperais aussi des seins dans leur entier. Ils sont trop petits. C’est joli quand ils pendent un peu et c’est plus facile pour jouer avec ! »

« Non, je les aime bien menus. Occupe-toi simplement des bouts. »

« Comme tu veux ! »

Il emmena Maud vers une table d’obstétrique sur laquelle il l’installa.

« Tu voudras la faire percer plus tard ? »

« Sûrement, mais je ne me suis pas encore décidé. »

« Bon, je vais donc les mettre à bonne taille. »

En même temps qu’il lui parlait, il fixait Maud sur la table d’obstétrique. Rapidement, elle ne put plus faire le moindre mouvement. Elle jetait des regards épouvantés à son maître, espérant encore pouvoir attendre de lui du secours. Lui, ostensiblement feignait de l’ignorer.

« Anesthésie ? » dit Blanchet

« Sûrement pas ! » répondit son maître.

Blanchet se saisit alors du bout de son sein droit avec une pince et l’introduisit dans une sorte de tube au bout duquel il fixa un tuyau. Il mit en route une sorte de petite pompe qui étira son bout de sein au point de lui donner une longueur de deux bons centimètres dans le tuyau. Jusqu’à présent ce n’était pourtant pas très douloureux. C’était donc ça ? Il se saisit alors d’une seringue et s’approcha de Maud. Elle se raidit et, plus fort qu’elle, elle hurla. Avant même que le cri soit sorti de sa bouche, son maître l’étouffa de sa main et aussitôt la gifla. Blanchet s’interrompit alors et revint avec une boule de caoutchouc (une poire d’angoisse apprit-elle plus tard) qu’il lui fixa dans la bouche à l’aide d’une sangle. Sans se préoccuper d’elle, il prit la seringue et, froidement, il enfonça l’aiguille dans son bout de sein. Ce fut une douleur horrible, indicible, fulgurante. Très calme, il appuya alors sur le piston de la seringue, très doucement et un liquide lourd et visqueux s’introduisit dans son téton. Elle souffrait affreusement, hurlait sous son bâillon, aurait voulu beugler comme une bête. L’opération dura au moins une minute, puis, enfin, il retira l’aiguille et le tube d’un coup sec. Son bout de sein était turgescent, affreusement douloureux. Il le prit alors entre deux doigts et le malaxa pour faire se répandre le liquide. Maud avait le sentiment qu’il était en feu, alors même qu’elle le sentait grossir, la douleur se répandait dans tout son sein. Blanchet se recula alors pour juger de l’effet : « Ca ira ! Dans quelques heures, le liquide se sera expansé et ton joli petit bout de sein sera très présentable ! »

Puis, s’adressant à son maître : « Il fera dans les deux à trois centimètres de long et un et demi de diamètre. Ce sera très joli. Bon, à l’autre ! »

Suite...

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Commentaires

Logo de Rêves de femme
vendredi 3 juillet 2009 à 16h01 - par  Rêves de femme

Je vous ferai seulement remarquer que le nom de l’auteur légitime de ce récit apparaît bien en en-tête. Je n’ai pas pour habitude et ma propre production et publication de textes est là pour en attester de m’approprier les récits d’un autre.
Et en tout état de cause je signe TOUJOURS mes messages ce qui ne semble pas être le cas de tous !
De toute manière si la manière dont le site fonctionne ne vous convient pas, libre à vous d’aller ailleurs

vendredi 3 juillet 2009 à 15h13

Que dire alors d’une personne qui copie un texte libre et le fait paraitre sous un autre nom

Logo de Rêves de femme
vendredi 3 juillet 2009 à 09h37 - par  Rêves de femme

Et il serait encore plus sympa, par simple respect du travail que demande la maintenance d’un site comme RdF sur lequel la quasi totalité des récits publiés sont en lecture libre et GRATUITE, de ne pas le demander, ni même d’ailleurs d’en faire mention !!!!

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vendredi 3 juillet 2009 à 08h37 - par  doc aldo

il serai sympa de nous communiquer l’adresse de ce site
merci
doc

jeudi 2 juillet 2009 à 14h55

Histoire de Maud est parue dans son intégralité et entièrement libre de droit sur un autre site.