14 - Scène et Giton

vendredi 2 octobre 2015
par  calingiton
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Personnages : Axel Philippe La mère

En effet, je n’arrive plus à débander en me collant contre maman, comme si, à mon âge, j’avais encore besoin de sa protection maternelle. Depuis mon plus jeune âge je suis hanté par les rapports ambigus que j’entretiens avec maman. Et après ce que l’on vient de vivre ensemble dans la cave, mes obsessions se sont définitivement confirmées. Je n’ai plus qu’elle en tête. Ma bite au contact de sa cuisse chaude et douce, je reste rivé à ses paroles, comme si mon existence et ma destinée ne dépend plus que de ses décisions. Cet homme riche et puissant, si impressionnant pour le jeune garçon que je suis, semble décidé à nous entretenir chez lui comme esclave sexuel. Déboussolé par ce qui nous arrive, je n’ai pas encore pleinement conscience de ce que cela implique. Mais je sais seulement que maman saura prendre la bonne décision pour nous deux. Et c’est le cœur battant à cent à l’heure que je la vois se pencher sur la table et signer nos deux contrats. Un sentiment sourd de voir ma vie basculée m’étreint tout d’un coup. Je me blottis contre maman, tel un jeune animal apeuré.

Est-ce que j’ai encore le choix ? Je viens d’avoir cinquante-trois ans et une occasion comme celle là, ne se représentera certainement plus pour moi. J’ai l’assurance d’une vie cent fois plus agréable ici, dans ce luxe qui m’entoure, et dans lequel j’ai toujours rêvé de vivre. Quand à Axel, je lui garantis une existence certainement plus enviable que le destin qui lui est promis. Car je ne me fais aucune illusion sur lui, à l’allure où c’est parti, il finira sur le trottoir avant la fin de l’été. Je connais assez la faune qui gravite au Cap d’Agde, pour être assurée qu’un de ces jours, on m’apprenne qu’un proxénète, venu de je ne sais où, a mis son grappin dessus. Il est tellement innocent ce gosse qu’il est capable de se laisser embobiner par le premier venu. Et je ne tiens absolument pas à le voir finir aux mains d’un réseau de prostitution de garçons comme on en voit de plus en plus fleurir.
Et en échange, qu’avons-nous à proposer ? Nous laisser baiser par ce vieux salaud plein aux as, en plus hyper séduisant avec ces faux airs de Dominique Strauss-Kahn sur le retour. Non, décidément j’ai pris la plus sage décision, autant pour Axel et pour moi. Puis, comme une dernière bravade, lui montrer que je ne suis pas dupe, je saisis Axel par la taille, pour l’attirer à moi, comme une vieille femelle s’accapare d’une jeune proie masculine totalement servile, pour interpeller Philippe effrontément.
― Voilà, vous êtes contant de vous… Vous avez deux belles putes pour presque rien… Sachez en profiter, au moins !

Je vous regarde. C’est presque touchant de voir cette mère et son enfant, enlacés comme cela. Si je ne n’avais pas assisté aux horreurs qu’ils venaient de commettre ensemble, je me laisserai volontiers attendrir. Ils signent, tous les deux, le contrat qui les lie à moi. Mais Béatrice, dans un dernier sursaut d’orgueil, se permet de me toiser et de m’interpeller avec trop de provocation. Ce que je ne peux supporter. Je lui réponds sans ambages :
― Oui, deux putes ! Voilà ce que vous êtes toutes les deux. Et ne me dit pas que c’est une découverte pour toi et ton gamin. Tu te sens offenser ? Mais pour qui tu te prends, putain ?! Par contre ...
Je me lève brusquement, mon sexe épais et lourd se balançant de façon indécente.
J’attrape la mère par le bras et la conduis sans ménagement vers la lourde chaine que son fils a testé tout à l’heure.
― Par contre je n’apprécie pas du tout tes manières. Il va falloir que tu apprennes qui est le Maître ici. Et que tu comprennes, une fois pour toute, qu’ici, tu n’es rien. Même pas la pute que tu penses être.
Je la force à se courber à terre, le visage contre le dallage brûlant de la terrasse.
― Je vais t’apprendre les bonnes manières moi.
Puis à l’adresse d’Axel, resté les bras ballants, ne s’attendant manifestement pas à que j’amène sa mère à la chaîne.
― Toi, lopette, au lieu de rester comme un con là, passe lui la chaine autour de son cou et verrouille le cadenas.
Je tiens sa mère fermement au sol, le visage plaqué contre terre, pour qu’il puisse l’attacher.

Je mets un temps à réagir, en assistant à la scène, ma pauvre mère jetée au sol, sous mes yeux affolés. Le Maitre est si brutal qu’elle en a perdu une de ses chaussures. Maintenue, le visage au sol, elle se débat un peu, comme un dernier sursaut d’indignation d’être traitée de la sorte. En plus devant moi, cela doit être terrible pour elle, la connaissant. J’ai encore beaucoup de mal à accepter qu’on se comporte ainsi avec elle. Je voudrais m’interposer, tenter de la défendre, qu’elle ne mérite pas d’être traitée de la sorte, elle que je vois encore comme une Reine. Une reine déchue qu’on maltraite comme la pire des domestiques.
Mais il me suffit de croiser le regard tyrannique du Maitre pour que je comprenne que je dois obéir, si je ne veux pas finir comme elle. Je m’approche pour m’agenouiller à côté de maman et je passe la lourde chaine autour de son cou, avec précaution, pour ne pas la blesser inutilement. Confus, je lui demande pardon en referment le gros cadenas sur les gros maillons.
― Je te demande pardon maman... Je ne veux pas que tu subisses ça !
Et j’adresse un regard de défi à cet homme si abject avec nous.
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