La vie de 69 - Le temps d’après

1. Régime oral
vendredi 28 août 2015
par  kingliart
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Chapitre 1 - Régime oral

// Après avoir été modifiée en un objet sexuel, 69 doit revivre. Ces situations ne correspondent pas à la réalité. Dans la réalité, la soumission est entièrement consensuelle et doit le demeurer même quand lorsque les soumis(e)s acceptent de se faire humilier, torturer, modifier, marquer, enchaîner.... //

Monsieur m’a soumise au « régime oral ». C’est ainsi que mes ennuis ont commencé

Cela consiste à me perfectionner, je dois améliorer ma façon de sucer et donner du plaisir à mon maître avec mes lèvres, ma bouche et le fond de ma gorge. Pendant ma formation, mon dressage, il y avait eu une femme qui évoquait ma gorge en disant que je devais apprendre à déglutir élégamment et ne pas vomir sur mes maîtres. Elle disait cela en riant mais mon Maître l’a prise au pied de la lettre. Pourtant, durant mon entraînement, j’ai sucé nombre de membres des maîtres, j’ai du subir l’invasion fréquente de ma gorge. Mais mon maître veut que je sois réglée comme une machine de haute précision.
Si le lecteur sent le ridicule de ces phrases, c’est cela même que mon maître recherche : me soumettre par la force de mon humiliation. Et ainsi, c’est bien ce qui m’arrive et ce que je fais. Il a aussi voulu, de cette façon, m’imposer une plus stricte discipline et je dois en profiter pour me rendre entièrement disponible et utile à son plaisir. Comme il me l’a signalé quelques jours après mon retour à la maison. « Entièrement disponible » est un mot simple à dire mais c’est d’une grande difficulté à mettre en œuvre pour moi, évidemment, ce qui est normal puisque je suis faite pour le servir, mais pour mon Maître aussi. Cela implique des changements importants. J’en suis toute effarée. En fait, tout ce que je fais depuis un an —tout ce qui m’arrive, devrais-je dire— est totalement incroyable. J’ai appelé Monsieur : Maître. Il y a à peine un an, j’en riais, en pensant au ridicule de la situation. Lui aussi d’ailleurs. Et puis, tout en riant je me suis prise au jeu. Aujourd’hui j’en mouille de plaisir, j’ai été conditionnée pour mouiller à la seule idée de lui rendre service.

Depuis mon retour à la maison, la parole ne m’étant plus possible, je raconte dans les pages de ce carnet de cuir noir ce que mon Maître m’enseigne et que j’essaie d’appliquer avec humilité. J’apprends à devenir sa chose, à perdre le contrôle et me donner à lui entièrement. Etape par étape, je me donne à lui, entièrement. Au-delà de mon aspect physique de poupée gonflée, artificielle, je veux que mon esprit ne puisse d’occuper que de lui, que de son service, que de mon apparence et comment lui plaire. Que toutes mes neurones de mettent au service de ma soumission.

Monsieur est mon Maître, mon gardien, mon amour, ma douleur. Mon humiliation permanente, ma soumission complète. Il m’a demandé d’écrire ce récit, le récit d’après ma formation et ma transformation. Il le lira au fur et à mesure. Il me punira s’il cela ne lui plaît pas. Ou me félicitera lorsqu’il sera content. J’apprendrais ainsi à attendre aussi sa récompense ou sa punition. Je consignerais aussi sa réaction, ce qu’il m’a dit, ce qu’il m’a fait. Je garderais ainsi des traces de sa volonté, de ce que je suis devenue. Sur le papier et sur mon corps.

Voilà comment tout à commencé. Avant de partir dans ma longue période de transformation, pendant quelques mois, il m’a assigné un objectif précis : devenir une « suceuse » hors pair. Pour cela je dois obéir aveuglément. Je ne dois en aucune façon rechercher mon plaisir mais toujours me concentrer à lui en procurer. Il veut que mon corps comprenne dans toute ses fibre, en profondeur —ce n’est pas un vain mot théorique, en profondeur, à l’intérieur de mes tripes, dans mon cul, dans mon vagin, dans le fond de ma gorge — que je n’existe que pour le servir. J’ai beaucoup de mal à comprendre, je l’avoue, je suis faible, ou comme disent les cathos, la chair est faible. Qu’il m’enseigne et je me soumettrais, complètement. Et dans les prochains mois, dans la plus absurde réduction de mon être à n’être qu’une bouche, une bouche qui ne serve qu’à le servir, un trou humide et délicieux.
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Nous avons commencé ce « régime oral » par hasard, en riant, en se moquant de nous mêmes. Je lui faisais une pipe, je m’appliquais et il a eu un sursaut, de plaisir, profond. J’ai joui alors, sans même me toucher et pendant que mes convulsions de plaisir me faisaient trembler, je maintenais sa bite qui vibrait dans le fond de ma bouche, dans ma gorge, je ne respirais plus. Nous étions un seul être. Sans m’en rendre compte j’avais embouché son membre si profondément qu’il était venu se loger dans ma gorge sans que je ne vomisse ni ne sente rien d’autre que son plaisir et le mien. Ma respiration était bloquée, j’ai failli m’évanouir et je crois encore qu’à ce moment, s’il n’avait pas poussé ma tête pour s’extraire de ma gorge, j’en serais morte évanouie.

Ce fut une révélation. « Alors, me dit-il, tu es une gorge profonde ? » Nous rions de ce moment, comme des gamins, des amants en goguette. Puis il devint sombre : tu as failli te laisser mourir ma poupée. Ton instinct de survie t’a lâché. C’est étrange ! On va essayer de dompter ce désir profond. »
Je tentais de lui faire comprendre que lorsqu’il me commande, lorsque je suis entièrement soumise à sa volonté, lorsqu’il atteint le plaisir et que j’en suis la cause, mon plaisir semble apparaître sans que je ne l’ai recherché. Je l’écris ici sans honte, c’est même la seule chose qui ne fasse pas honte. « En ce cas, me dit-il, tu vas t’interdire de jouir par toi-même, tu vas éviter à te faire plaisir. Tu ne feras que ce que je te dirais, tu ne chercheras jamais ton propre plaisir mais uniquement le mien. Est-ce clair ? »
J’acceptais son verdict en me prosternant devant lui : faites de moi ce que vous voulez, pensais-je. Je ne suis rien. Peut-être que mon sort futur fut, en réalité, scellé à ce moment.

Ce n’est que quelques jours plus tard que Monsieur —mais je ne l’appelais pas ainsi à cette époque— commença à me poser des questions, sur moi, ma vie, ma sexualité. Je lui révélais alors que j’aimais sa main quand il prenait ma nuque et me forçais à le sucer. Qu’être à genoux en train de m’appliquer à lécher son organe avec amour était un moment de bonheur intense, que mon corps en tremblait de plaisir, bien plus que lorsqu’il me pénétrait. Et pourtant j’aimais aussi la position du missionnaire et son désir le plus simple.
Ces explications avaient lieu au lit, après qu’il m’ait "baisée », de plus en plus souvent — il disait « viens que je te baise ! » et j’adorais ça ! Je me suis mise, ainsi, à attendre ses ordres. Nous n’en avons pas vraiment parlé… cela s’est fait progressivement mais assez vite je ne devais plus rien faire d’autre que lui obéir. Il m’ordonnait et je m’exécutais. Je dois dire que durant ces quelques mois après ce premier épisode, je trouvais la vie un peu morne. Je m’attendais à ressentir de nouveau cet immense plaisir paroxystique.

Un soir, j’ai du ainsi ouvrir mes fesses bien largement, pour qu’il me pénètre là. Il jouait, il m’enduisait d’une crème lubrifiante pour assouplir mon cul. Il me câlinait mais sa pression devenait de plus en plus intense. Ses doigts tournaient autour de mon anus, s’immisçaient en moi, ressortaient de plus en plus présents, un puis deux puis trois. Il me demandait si j’allais bien. Ecartelait mon trou, oui, moi je n’étais rien qu’un trou. Puis il me souleva la tête fermement, en me tenant par le cou, il me fit sucer son membre pour qu’il soit bien humide. Et après que j’ai longuement léché, sucé, aspiré, il se retira et me pénétra le cul profondément et avec insistance. J’en ressenti une douleur profonde qui ébranla mon corps, accompagnant une sorte de sourde humiliation, un sentiment étrange de ne pas faire exactement ce qu’il fallait, de ne rien maîtriser, d’être entièrement livrée à une force puissante et douloureuse qui me dominait. Son sexe dans mon anus me semblait être comme une force incroyable qui me tenait. J’avais l’impression d’être tenue par un manche qui aurait pu me soulever toute entière. Curieusement, la douleur semblait confirmer ce sentiment de puissance. Je devenais un corps manipulé. Après-coup, je me suis dit qu’il « me tenait »… par le cul. LIRE LA SUITE




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