Midnight express

lundi 3 août 2015
par  Henic
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Je suppose que je ne devrais pas me plaindre parce qu’un boulot est un boulot et que les temps sont durs. Mais ce n’est pas juste qu’un employé du gouvernement dans un secteur clé comme celui-ci soit payé des clopinettes. Et par-dessus-tout, il faut que je m’accommode des plaintes de salopes étrangères comme Marianne !
Je lui ai expliqué plein de fois. Elle ne peut pas s’attendre à être traitée comme tout le monde. Les autres prisonniers sont citoyens de ce pays, ils ont des familles qui vivent ici et ils ont leurs droits. Les délinquants étrangers sont de la racaille. Ils arrivent ici et s’attendent à être traités comme des rois et des reines ! Mais ils ne le sont pas. Nous aurions des files entières de putains étrangères à la frontière, demandant à être internées dans nos prisons. Ce n’est pas notre affaire que de rendre nos prisons trop attractives.
Avant que je continue, permettez-moi de me présenter. Je m’appelle Asui Ben Alraset et je suis gardien dans l’aile des délinquants étrangers de la prison d’Arabadat. Ne la cherchez pas sur la carte, vous ne la trouverez pas. Comme je l’ai dit, je suis payé des clopinettes. Mais c’est une vocation. Tout le monde n’a pas l’estomac – ou les couilles – pour ça. Je dis aux prisonniers de m’appeler « Docteur » parce que je suis plus un psychologue qu’un garde, bien qu’à la vérité, mon salaire soir plus bas que celui d’un garde normal.
En ce moment, je suis responsable de trente-deux prisonnières. Ce sont toutes des jeunes femmes, elles ont toutes été arrêtées parce qu’elles se promenaient dans la rue sans être voilées. Elles ont donc été condamnées à la prison à vie. Marianne est la plus jeune. Il n’y a que deux jours qu’elle est là et elle n’est pas encore habituée. Par exemple, elle ne s’habitue pas à son dortoir…
J’explique. La prison est pleine. C’est toujours plein parce que les lois de ce pays sont strictes et que les femmes oublient toujours leur voile. Donc nous avons de nombreuses prisonnières. Surtout des étrangères. L’aile des étrangères est là où se trouvaient auparavant les toilettes. Les prisonnières dorment dans des trous dans le sol. Les trous sentent mauvais et son petits mais au moins, ils sont profonds, environ deux mètres cinquante. Je ne sais pas exactement combien il y en a mais il y en a toujours quelques-uns vacants. Je ne sais pas ce qui cloche avec ces étrangères mais elles tombent tout le temps malades…
Bon, Marianne s’est plainte lorsqu’elle a vu sa chambre. J’ai dû lui expliquer que le pays est pauvre, il n’y a pas beaucoup de terres disponibles à part dans le désert et nous ne pouvons pas abandonner de précieuses terres agricoles juste pour qu’une étrangère puisse dormir étendue, surtout les grandes comme elle. Elle s’est aussi plainte des vêtements. Elle dit que c’est humiliant de ne pas en avoir. C’est juste stupide. Pourquoi devrions-nous dépenser de l’argent pour des uniformes alors qu’il fait très chaud ici et qu’il est plus facile de désinfecter les prisonnières et de vérifier leur hygiène personnelle si elles n’en ont pas ? Je lui montrerai ces contradictions logiques lors des deux séances d’instruction, qui se tiennent toutes les deux en privé. De toute manière, comment pourrait-ce être humiliant pour une fille éhontée comme elle, capable de se promener dans la rue le visage découvert, de se déplacer nue dans une prison ? Elle ne veut pas travailler non plus. Peut-être croit-elle que cela va raccourcir sa peine, mais ce n’est pas le cas. Ici, la loi est la loi et elle signifie ce qu’elle dit. Elle n’arrive pas à comprendre que le travail sert à purifier son esprit pourri et à payer son entretien.
Les étrangères travaillent nues. Elles fabriquent des voiles, des culottes de soie et des soutiens-gorge au crochet, du genre qui laisse sortir le téton. La prison est célèbre pour ces articles et c’est une part de la punition des prisonnières de fabriquer des choses que d’autres femmes vont porter et qu’elles-mêmes ne mettront jamais. Cela aide à leur rénovation psychologique et réduit leur sentiment de culpabilité.
A l’atelier, elles sont parfois honorées par des visites du Comité de la Doctrine, composé de membres de la famille royale (plus de mille), les seuls qui disposent de monnaie réelle (dollars US) dans le pays. Les visiteurs choisissent une prisonnière ou plus et les emmènent dans la Salle du Dogme où elles reçoivent des cours privés sur notre culture et notre religion. Bien sûr, lorsque la prisonnière est ramenée à son poste de travail, souvent en mauvais état physique et moral, elle doit achever les vêtements qu’elle devait faire et doit se passer de repas ou de sommeil.
Mais qu’est-ce que je disais à propos de Marianne ?
Je la réveille à cinq heures du matin avec le seau d’eau froide réglementaire. Elle est grande, elle a de longues jambes et il n’y a pas moyen qu’elle s’allonge dans son trou. Elle peut plier les genoux et s’appuyer au mur, mais c’est tout.
Je me sers d’un treuil pour la sortir. Les prisonnières ont une corde passée sous leurs aisselles et je place le crochet sous la corde avant de les hisser dehors. Je ne l’ai pas mentionné mais les étrangères dorment les mains attachées dans le dos, juste au-dessus de leur derrière. Elles ont toutes de mauvaises habitudes physiques et nous ne voulons pas qu’elles se touchent trop. Je sais que ce n’est pas vraiment de leur faute. C’est la faute de la société pervertie au sein de laquelle elles ont grandi. Nous résolvons le problème autant que nous le pouvons en nous assurant qu’aucune de nos femmes n’atteigne l’âge de douze ans avec cet instrument de perversion appelé le clitoris.
Quoiqu’il en soit, Marianne pleure et sanglote ce matin et je lui flanque quelques claques pour la faire cesser. Je l’emmène aux toilettes. Je garde un œil vigilant sur elle pendant qu’elle pisse et chie. Je lui fais faire ça à genoux, les cuisses largement écartées, les seins comprimés sur le sol et les fesses en l’air. Une prisonnière n’a pas d’intimité, surtout en présence du psychologue. C’est un vrai spectacle. Vous devriez les voir avec les fesses ouvertes ! C’est un beau spectacle. On peut voir leur fente aussi. Je pense que c’est pour ça que le salaire est si bas – il y a une longue liste d’attente pour ce travail, je peux vous le dire !

Elle recommence à pleurer, aussi je la gifle à nouveau. Puis je nettoie moi-même son derrière. Je lui donne son petit déjeuner. Ce n’est pas la peine de la détacher. Lorsque j’en ai assez, je la fais manger directement dans l’assiette. C’est bon pour la santé : des têtes de poissons (je dois admettre que ça sent un peu) et du fumier de chameau. Elle vomit plusieurs fois mais je n’y fais pas attention. Je ne la punis même pas. Il est normal d’être malade les premiers jours. La chose importante est qu’à la fin, elle nettoie l’assiette et la table en les léchant. J’aime leur donner une tâche à faire le premier jour qui leur donnera une idée claire de la situation. Dans son cas, je lui ai fait nettoyer le logement des gardes. Elle est de l’autre côté de la cour. A cette heure-là, la cour est pleine de prisonnières locales qui font leurs exercices réglementaires. Je lui dis :
« Lève les genoux et fais rebondir tes seins, étrangère ! »
La pauvre chose me fixe du regard. Mon français n’est pas très bon et peut-être ne m’a-t-elle pas compris. Je répète en lui frappant les fesses avec mon bâton. Cette fois, elle obéit.
« Plus haut ! Encore plus haut ! Je veux voir tes genoux au niveau de tes nibards ! »

Je lui donne un autre coup sur les fesses pour que ce soit bien clair. Parfait ! Elle s’avère être quelqu’un qui apprend vite. C’est bien parce que si elles apprennent vite, je peux enseigner vite et elles font plus de choses au lit…
« Quand tu abaisses ta jambe, tu avances ton pied et tu pointes les orteils vers le bas. Comme un cheval qui trotte. »
Excellent. C’est la première fois qu’elle marche ainsi et elle le fait très bien.
« Sur la pointe des pieds. Je veux voir tes mollets travailler. Je veux voir le muscle sous cette peau blanche. »
Élégant déplacement… Marianne caracole à travers la cour, les poignets attachés dans son dos, sur ses fesses. Il y a d’autres femmes dans la cour mais elles font partie de notre peuple. J’aime tant la voir marcher que je lui fais faire quelques tours. Quelques-unes des autres prisonnières se moquent de la manière dont des seins rebondissent lorsqu’elle abaisse le pied. Pas moi. Je suis fasciné. Ses nichons rebondissent et se balancent tout le temps pendant ses tours de cour. Ils remuent comme de la gelée !
Je remarque deux ou trois prisonnières qui donnent l’impression qu’elles aimeraient bien mettre leurs mains sur ses seins. Nous n’encourageons pas ce genre de chose, sauf si cela fait partie d’un cours spécial d’humiliation. Mais je n’aime pas beaucoup cette technique parce que les prisonnières finissent souvent par en profiter, même si elles ont été masturbées par d’autres femmes auparavant.
« Sonne ! »
Elle me regarde, perplexe. Je lui donne un autre coup de bâton et lui crie :
« Avec ta tête, espèce d’idiote ! Tu ne peux pas te servir de tes mains, utilise ta tête ! »
J’adore le son du bâton sur ses fesses. Elles tremblent sous le coup. Comme ses seins. Je ne sais pas si je l’ai mentionné, mais ses nichons sont énormes et très excitants. Tout le monde la regarde sans arrêt.
Saladino ouvre la porte. Répétant les mots que je lui ai appris, elle dit dans notre langue :
« Je viens pour manger vos excréments. » LIRE LA SUITE

Texte de Lucas
Illustrations de Badia
Traduction : Henic

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