Eugénie de Mortallon - 2

Chapitre 2 - Aux écuries
samedi 18 juillet 2015
par  Marsajean
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Il est sept heures et demie et je suis devant les écuries. Il y a juste les deux hommes qui travaillent depuis des semaines aux écuries. Ils sont occupés à transvaser des sièges dans la salle des douches communes.
Je n’ose pas entrer. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, je me demande ce qui m’attend à l’intérieur du bâtiment. Je suis un peu nauséeuse, car je n’ai pas très bien dormi.
Huit heures sonnent au clocher de l’église du village de Mortallon quand je vois mon beau-père, accompagné de ses deux fils, arriver.

— Bien madame, vous êtes ponctuelle, je vous en sais gré, me dit-il en passant devant moi pour entrer dans le bâtiment.

C’est au tour de Caroline d’arriver en tenue de cavalière en tenant une cravache en main. Elle entre aux écuries sans même me saluer, elle se contente d’un bref salut de la tête aux deux hommes qui attendent sagement que papa leur donne l’autorisation d’entrer. J’ai presque pitié d’eux.
Puis, c’est au tour d’un homme assez corpulent et d’une cinquantaine d’années, que je ne connais pas, de venir. Il salue les deux hommes et passe devant moi sans même me regarder, comme si je n’existais pas pour lui.
J’attends près d’une demi-heure avant de voir le jeune garçon aperçu un peu plus tôt me faire signe d’entrer.

—  Vous pouvez entrer, me dit-il en me tenant la porte d’entrée ouverte. Vous aussi messieurs, le seigneur vous attend.

J’ai presque envie de rire d’entendre ce gamin appeler Réginald « le seigneur », je me demande si le cou de mon beau-père ne va pas enfler et exploser de plaisir.
On me fait entrer dans la salle des douches où on m’indique une place juste au centre de la pièce. Devant moi, les sièges s’alignent. Caroline et mon beau-père sont assis au centre de la rangée, l’homme corpulent s’est placé à la droite de Caroline tandis que les deux frères vont s’installer à la gauche de leur père. Je frissonne de devoir m’exhiber de cette manière.
Sur le côté, il y a une sorte de table avec des étriers et cela m’inquiète, je n’ose imaginer à quoi peut servir cette chose.
Les deux hommes d’écuries prennent place derrière moi et attendent. Mon beau-père se lève et s’avance vers moi.

—  Madame, je vous présente le docteur Noirel, notre vétérinaire.

Au mot de vétérinaire, je sens mon épiderme se hérisser. J’espère que cet homme n’est pas là pour moi et qu’il est juste venu pour être témoin de mon passage aux écuries.

—  Veuillez je vous prie, vous dévêtir entièrement, me dit mon beau-père d’une voix suave.

Il me faut deux ou trois secondes pour comprendre ce que vient de me demander Réginald.

—  Vous n’y pensez pas ? Je ne vais pas me mettre nue devant tous ces hommes.

Mon beau-père retourne s’asseoir.

—  Madame, ne nous obligez pas à prendre des mesures plus strictes avec vous. Si vous ne vous déshabillez pas de vous-même, Jacques s’en chargera.

—  Mais… Ce que vous me demandez est impossible…

—  Eugénie, déshabilles-toi immédiatement, me crie Caroline, nous avons assez perdus de temps comme ça.

Je cherche de l’aide autour de moi, mais je me rends compte très vite que je suis vraiment seule et que personne ne va venir à mon secours.
Je vois Caroline faire un signe au plus vieux des hommes derrière moi et celui-ci s’avance vers moi. Il vient se mettre devant moi et commence à défaire les boutons de mon corsage. Je suis mortifiée de honte d’être ainsi déshabillée par un étranger et devant des spectateurs attentifs qui n’auront aucune pitié pour ma déchéance.
L’homme en a très vite marre de défaire les petits boutons et attrape les pans de mon corsage et déchire ma robe jusqu’à la taille. Brutalement il abaisse le haut de ma robe et je me retrouve dénudée du cou à la taille, les bras emprisonnés dans les manches de la robe.
Malgré moi mes seins se gonflent et les pointes s’érigent. L’homme continue à baisser la robe dont le tissu se déchire de plus en plus et bientôt la robe n’est plus qu’un tas informe à mes pieds. Je suis en culotte et les seins nus sous le regard des spectateurs.
Quand l’homme attrape le lacet de ma culotte, je tente dans un mouvement désespéré de retenir le dernier rempart de ma nudité. C’est totalement inutile, car l’homme est beaucoup plus fort que moi et je suis mise nue en quelques secondes.
Presque imperceptiblement, mes mains glissent sur mon corps pour en cacher les parties les plus intimes, mais un léger coup de chambrière sur les fesses me rappelle à l’ordre et je laisse mes bras tomber le long de mon corps. Je baisse les yeux et je sens quelques larmes couler sur mes joues écarlates.
Décrire la honte qui me submerge est impossible. Je dois être rouge pivoine et mon cœur bat comme un fou dans ma poitrine, jamais de toute ma vie je n’ai dû subir pareille humiliation publique.
Le pire, c’est le fin sourire qui éclaire le visage de Caroline plus encore que le sourire carnassier de mon beau-père qui montre ainsi sa satisfaction de me rabaisser le caquet. Le pire reste à venir.
Mes vêtements ont disparu dans un grand sac de jute et Jacques s’approche pour me mettre un collier de cuir noir, assez large, autour du cou. Il y a trois petits anneaux au collier, un devant et les deux autres sur les côtés. À l’anneau de devant pend une petite plaquette avec mon prénom gravé.
Entre-temps, le jeune homme a approché la table aux étriers et Jacques me montre l’objet.

—  Veuillez, je vous prie, vous étendre sur cette table, me dit-il en me poussant légèrement.

Je n’ai d’autre choix que de m’exécuter, je tente bien dans une tentative inutile et désespérée de ne pas mettre les pieds aux étriers, mais les deux hommes d’écurie viennent immédiatement pour me forcer à le faire. Je me retrouve les cuisses largement ouvertes devant les regards attentifs des spectateurs de mon humiliation.
Avec horreur, je vois le docteur Noirel se lever et s’approcher de moi. Il se place dans un premier temps sur le côté, face aux invités qui peuvent suivre son auscultation sans rien perdre des moindres détails.
Mes yeux se ferment quand je vois les mains du vétérinaire se poser sur ma poitrine. Il commence par me caresser les globes mammaires avant de les malaxer et les étirer en tous sens pour en tester l’élasticité.
J’ai l’impression d’être un vulgaire animal qu’on prépare pour l’emmener vers la boucherie. LIRE LA SUITE

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