Vengeance arabe - Tome 2 - 6° partie

Traduction de l’anglais par Henic
mardi 9 juin 2015
par  Henic
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TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK
Sixième partie – Galérienne !
32 – Amanda apprend la vérité sur son sort.
33 – Le club sportif de l’île Montah
34 – Rame, ma fille, rame !
35 – Le cheikh fait montre d’un peu de psychologie
36 – La tournée d’inspection du cheikh
37 – Prise par son Maître
38 – Entraînement final et parade des équipages
39 – La première course d’Amanda
*****

32 – Amanda apprend la vérité sur son sort.

Amanda reconnaît son numéro… « 731 ! » appelé soudain par Osman. Elle déteste qu’on l’appelle par un numéro. Elle est Mademoiselle Amanda Aston ! AU moins, dans le harem du Prince Rachid, on l’appelait « Bleu Ciel ». C’était assez humiliant, mais n’être qu’un numéro est encore pire.
« 731 ! »
Cette fois, elle bondit et se met au garde-à-vous. Amanda a le cœur au bord des lèvres lorsque Batu pénètre dans sa stalle et détache sa chaîne de cou de la barre murale et lui enlève son court manteau. Puis il la conduit vers Osman qui se tient à côté d’une balance. Tout étonnée, on la fait monter dessus et Osman paraît comparer soigneusement le poids qu’indique la machine avec celui qui est dans son carnet. Toujours pas satisfait, il note le résultat et dit quelque chose à Batu qui sort un mètre ruban et se met à mesurer la poitrine et les hanches d’Amanda, puis sa taille, et communique en arabe les mesures à Osman qui semble se livrer à quelques calculs dans son carnet.
Puis on ramène Amanda au bout de la chaîne et on l’y attache en sixième position derrière la Scandinave chef de chaîne. Ses longs cheveux, comme ceux des autres femmes, sont ensuite tirés en arrière et retenus par un élastique en queue de cheval qui pend dans son dos.
La sélection pour les deux chaînes se poursuit et lorsqu’une douzaine de femmes nues sont alignées dans chacune, un coup de fouet claque soudain : le signal pour elle de commencer à échauffer leurs muscles en caracolant sur place, avec leurs mains jointes sur la nuque, comme d’habitude.
Amanda hurle derrière sa muselière lorsque Batu abat sur elle son fouet mais elle s’efforce immédiatement de lever les genoux assez haut. Batu se tient derrière elle et joue du fouet pour la faire se remuer tant et plus. Elle se met bientôt à transpirer abondamment et ce lui est un soulagement d’entendre la barrière métallique s’ouvrir au bout de l’allée. Quelques secondes plus tard, le collier d’Amanda est douloureusement et brusquement tiré en avant et sa ligne s’avance en trottant vers l’aire de défilé, accompagnée par les inévitables claquements des fouets.
Comme les autres femmes, Amanda se concentre non seulement en levant haut ses genoux mais aussi en restant parfaitement en rythme avec la jeune femme qui est devant elle, et en maintenant parfaitement la distance entre elles pour éviter les tractions saccadées sur son collier. Elle s’attend à ce que les deux chaînes se mettent à courir autour de l’aire de parade en sens opposés mais cette fois, une grande bétaillère avec sa rampe baissée stationne au milieu de l’aire.
Les deux lignes sont conduites vers la rampe. Un ordre retentit, ainsi qu’un claquement de fouet, le signal pour les deux lignes de se mettre à caracoler sur place au pied de la rampe. Un autre claquement de fouet et Amanda voir l’autre ligne qui entre en courant dans la bétaillère, comme des animaux de cirque bien dressés. Quand elles sont toutes dedans, tassées debout l’une derrière l’autre, le fouet claque une fois encore et les femmes lèvent toutes leurs poignets menottés bien haut au-dessus de leurs têtes, et l’un des garçons passe une longue barre métallique sous leurs menottes, puis l’attache à l’avant du véhicule ainsi qu’à un support métallique qui pend du plafond au niveau de la rampe. C’est ensuite le tour de la chaîne d’Amanda. Elle sent les seins de la femme derrière elle qui appuient sur son dos tandis qu’elle est poussée contre la femme qui est devant elle. Puis, lorsque le fouet claque, elle aussi doit lever les bras. Lorsque la barre passe sous ses menottes, elle se retrouve presque sur la pointe des pieds.
Les deux lignes sont tournées vers l’avant de la bétaillère et la rampe qui est derrière elle est remontée, ce qui plonge l’arrière du véhicule dans une semi-obscurité. Un peu d’air et de lumière entre par des fentes sur les côtés mais elles sont situées trop haut pour qu’on puisse voir à l’extérieur. Amanda entend Osman et l’un des garçons qui montent à l’avant, puis le camion démarre.
Après un court trajet plein de cahots, le camion s’arrête et Osman et le garçon en descendent. On entend des bruits de voix - de nombreuses voix – qui rient et parlent en arabe. Elle entend d’autres véhicules arriver et des rampes s’abaisser, des cris et le claquement de fouets.
Les femmes restent enfermées dans leur bétaillère environ dix minutes, des minutes désespérément angoissantes pour Amanda. Elle voudrait demander ce qui se passe mais sa muselière la contrai nt au silence. La rampe d’accès de leur véhicule est abaissée avec un grand bruit et l’irruption de la lumière du soleil. Un cliquetis de chaînes se fait entendre lorsque les deux lignes de femmes se mélangent nerveusement. Puis le support qui pend du plafond et retient la barre au-dessus de la première ligne est retiré. Elles laissent tomber leurs mains sur leurs nuques avec reconnaissance. Un ordre retentit ainsi que le claquement d’un fouet et les femmes reculent avec précaution sur la rampe.
Puis c’est le tour de la chaîne d’Amanda. A peine arrivée en pleine lumière, elle cligne des yeux, sous l’emprise d’une terreur brute. Devant les lignes se trouvent plusieurs gardes arabes à l’air brutal en tenues de camouflages, portant des mitraillettes qu’ils braquent sur elles !
Son camion et une douzaine d’autres sont parqués sur ce qui semble être un quai auquel plusieurs embarcations ressemblant à des boutres sont amarrées par l’avant. Chaque camion est brillamment peint avec un insigne particulier, tout comme les proues des bateaux. Entre les embarcations, elle voit la mer bleue qui luit au soleil.
De nombreux petits bateaux sont en mer mais avant qu’elle puisse leur prêter une attention suffisante, son regard est attiré par la vue de deux autres chaînes de jeunes femmes nues. Elles ne sont pas muselées mais leurs crânes sont tondus. Mon Dieu ! Serait-ce pour que leurs chevelures n’interfèrent pas avec ce pourquoi les femmes sont employées en ce lieu ? Est-ce ce pourquoi ses propres cheveux ont été noués en arrière en queue de cheval ? Pour les mettre hors de sa vue ? Mais au moins, ils n’ont pas été rasés ! Elle voit que ces autres sont enchaînées par le cou comme sa propre ligne, mais elles marchent le long du quai d’une manière très étrange, les jambes tendues et levées bien haut, pendant qu’un grand Noir marche à côté d’elles en faisant claquer un fouet. Elles marchent au pas de l’oie !
Elle voit que plusieurs gardes pointent leurs armes vers les deux autres chaînes, comme prêts à ouvrir le feu au plus petit signe de révolte ou de mutinerie. Une révolte d’esclaves ! Oui, elle voit qu’avec de nombreuses chaînes sur le quai à un moment donné, il pourrait se faire que les femmes désespérées fassent masse pour se libérer, même si elles sont toujours enchaînées par le cou et les poignets.
Les deux lignes de femmes à la tête rasée ont maintenant atteint ce qui paraît être une bande de sable marquée en blanc. Sur un ordre, elles s’arrêtent élégamment puis, levant surs mains menottées droit devant elles à la hauteur de leurs épaules, s’accroupissent sur leurs chevilles écartées.
Dominant la scène se trouve une terrasse surélevée, ombragée, sur laquelle un petit groupe d’hommes en robes arabes d’un blanc immaculé contemplent la scène, le visage à moitié masqué par des lunettes de soleil. Rougissant de sa nudité, elle voit que les hommes regardent ses compagnes et qu’un homme est même en train de pointer son doigt, semble-t-il, vers elle.
Son mystérieux propriétaire ? LIRE LA SUITE

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Vengeance arabe par Allan Aldiss Tome 1, 1° partie
Vengeance arabe Tome 1 - 2° partie
Vengeance arabe Tome 1 - 3° partie
Vengeance arabe - Tome 2 - 4° et 5° partie
Vengeance arabe - Tome 2 - 7° partie




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