9- Scène et Giton

Chapitre 9
dimanche 7 juin 2015
par  calingiton
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Personnages : Axel, Philippe La mère

Exténué par ce que je viens de subir, les fesses et les cuisses souillées de sperme, je m’effondre sur mon pilori, où le Maitre m’abandonne, entravé. Épuisé, je mets quelques secondes à réagir. Mais il est déjà trop tard. Il a disparu, me laissant seul au fond de cette cave. Je comprends surtout, trop tard, qu’il va mettre ses menaces à exécution. Maman sera là peut être dans quelques minutes. Elle va alors pouvoir constater ce que je suis devenu. Je n’ai même plus la force morale pour m’y opposer. Et comme un fétu de paille jeté dans les flots tumultueux d’une rivière, je m’abandonne résigné au sort qui m’est réservé.

Je l’ai abandonné à son triste sort, qu’il réfléchisse à sa condition et à son avenir avec moi. Je suis, certain que tout ce que je lui impose ne fait que décupler son désir de m’appartenir. Je mets de l’ordre dans ma tenue, et regarde ma montre, pour me rendre compte, qu’à cette heure, le taxi doit ramener sa mère. Elle devrait arriver d’un moment à l’autre. Il n’y a qu’une trentaine de kilomètres entre le Cap d’Agde et Pézenas. Je sais que je joue gros, là. Mais si tout marche bien, comme je le pressens, si sa mère est bien celle que je pense, il est presque certain que le sort d’Axel sera scellé ce soir. Il va m’appartenir avec le consentement bienveillant de sa mère. Et peut être, qu’elle aussi fera partie de mon cheptel. Qui sait…
Je vois enfin une voiture s’arrêter devant le portail de l’entrée. C’est bien le taxi. Je commande l’ouverture du lourd portail et le véhicule vient se garer devant la maison, aux pieds de l’escalier où je l’attends. Le chauffeur se précipite pour ouvrir la portière.

Je m’attendais à découvrir une superbe villa, mais là, la propriété, dans laquelle je pénètre, est bien au-delà de se que j’imaginais. C’est un véritable petit bijou. Isolée en pleine nature, cette vieille bastide domine la région, avec une vue panoramique sur les villages alentour, à deux pas de la ville historique de Pézenas. L’ensemble est grandiose. Le bâtiment principal, à mon sens, doit dater du XVIIème siècle. Le reste de la propriété est constituée de quelques dépendances, d’une grande cour intérieure et d’une splendide piscine à la forme très originale. Tout a été magnifiquement restauré. L’agent immobilier que je suis estime le bien à environ un million d’euros, si ce n’est plus. Je ne sais pas comment Axel a pu dénicher un type pareil, mais ce que je sais, c’est qu’il est tombé sur le gros lot. Décidément ce garçon me surprendra toujours.
Mais je ne suis pas au bout de ma surprise, en découvrant, cette fois, mon hôte. Il me faut quelques secondes pour réaliser que ce n’est pas Dominique Strauss-Kahn, là en haut des marches, mais son sosie. J’ai bien cru un moment être tombée sur l’ex patron du FMI, tellement la ressemblance est saisissante. Même physique un peu lourd, même cheveu blanc bien coupés, même visage aux traits marqués mais terriblement séduisants. Par contre, je ne vois pas Axel avec lui. Au loin, j’entends les aboiements d’un chien.
Je mets quelques secondes avant de remettre de mon émotion. Le temps que le jeune maghrébin au physique de jeune premier m’ouvre la portière pour sortir, hauts talons en avant. Mais je retrouve assez vite la sérénité qui convient pour me présenter devant mon hôte, main tendue ; inquiète de ne pas voir on fils avec lui.
― Bonsoir. Je suis la maman d’Axel. Il n’est pas avec vous ?

Peu à peu je reprend conscience et sort de cette léthargie dans laquelle je me suis laissé envelopper un peu de manière délibéré, dans l’espoir illusoire d’oublier mon sort. Retenu dans ce terrible instrument de contrainte, la tension dans mes muscles est de plus en plus douloureuse. Je retrouve progressivement la prise avec la terrible réalité de mon enferment. Et la peur soudaine et violente d’être maintenu ici jusqu’à l’arrivée de maman me fait céder à la panique. Dans des mouvements aussi désespérés qu’inutiles, je tente vainement de me libérer de mes entraves. La terrible perspective de me retrouver nu et souillé de sperme face à ma mère, dans cet endroit, me terrifie tout d’un coup, sans que je puisse me raisonner. Je me mets à crier en suppliant mon geôlier de me libérer. Mais qui peut bien m’entendre au fond de cette sinistre cave où l’on ma jeté. LIRE LA SUITE

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