Vengeance arabe - Tome 2 - 4° et 5° partie

Par COMMANDER ALLAN ALDISS
mardi 26 mai 2015
par  Henic
popularité : 2%
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« La revanche de la barbarie » fut pendant des années un des livres les plus populaires d’Alan Aldiss et les mieux vendus de la littérature érotique. Cependant, il est pour ainsi dire introuvable aujourd’hui et nous le proposons à nos clients partout dans le monde sous une forme téléchargeable, avec un titre moins ambigu.
Voici l’histoire de ce qui arriva à Amanda Aston, journaliste de télévision, après qu’elle eut publiquement dénigré à la télévision deux dignitaires moyen-orientaux, rivaux mais au pouvoir : le riche Prince Rachid et l’important Cheik Turki.
Chacun de son côté, tous deux avaient juré de se venger de quelqu’un qu’ils considéraient comme une simple arriviste, de surcroît une infidèle. Le fait qu’elle soit très séduisante rendrait leur vengeance d’autant plus agréable.
Dans le Tome 1, connaissant les pensées des Arabes concernés, offensés mais riches, un moderne marchand d’esclaves égyptien enlève Amanda. Elle est ensuite achetée par le Prince Rachid et envoyée dans son harem aussi somptueux que sortant des habitudes. Horrifiée par ce qui lui est réservé, elle s’échappe. Mais est-ce la réalité ?
Ici, dans le Tome 2, elle se retrouve galérienne du Cheik qu’elle a également insulté, et est soumise à la reproduction forcée.

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TOME II – UNE GALERIENNE POUR LE CHEIK
Quatrième partie – L’île
24 – Une arrivée effrayante
25 – Dans les enclos
26 – Vendue !
Cinquième partie - Brisée
27 - Discipline – Un début terrifiant
28 – Entraînée et disciplinée
29 – L’humiliation supplémentaire d’Amanda
30 – Amanda est mise au travail
31 – Amanda est employée à une autre activité

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Quatrième partie – L’île

24 – Une arrivée effrayante

L’hélicoptère a survolé le désert sans piste ni végétation et une mer d’un bleu brillant infestée de requins. A présent, il se trouve au-dessus d’une petite île plate dont le diamètre n’est que de quelques kilomètres. Pour un observateur ordinaire, l’île paraît monotone et sans intérêt. Pourtant, sur le côté opposé aux lignes maritimes et au bout d’une longue crique se trouve un bâtiment moderne tout blanc. Il ressemble plutôt à un yacht club avec des mâts de pavillons et une jetée à laquelle sont amarrés des embarcations rapides. Au-dessus de l’entrée du bâtiment se trouve un écusson portant deux palmiers.
Derrière se trouve une aire de poser d’hélicoptère avec le même insigne à deux palmiers. Une douzaine d’hélicoptères de belle apparence sont stationnés à proximité. Il y a également un long quai auquel une vingtaine de curieuses embarcations sont amarrées cul à quai. Longues, minces et de construction légère, elles sont découvertes, à l’exception de leur poupe surélevée qui est couverte pour assurer une protection contre le soleil brûlant, et ont une proue basse et pointue.
On trouve aussi, répartis autour de l’île, une vingtaine de bâtiments blancs, sortes d’écuries utilisées pour héberger les chevaux dans les zones chaudes. A côté se trouvent les pavillons des palefreniers. Un peu en arrière de la maison du club, également peinte en blanc, avec ses gazons bien irrigués et verdoyants, de ses tables et fauteuils, et de sa grande piscine bleue, se trouve ce que l’on pourrait prendre pour un marché aux bestiaux : des rangées d’enclos soigneusement peints qui entourent une estrade de vente aux enchères et, lui faisant face, des quartiers pour les serviteurs et des baraquements pour les inévitables gardes.
Il y a de l’activité : plusieurs camions à bétail et vans s’y dirigent sur les rudes pistes qui traversent l’île et convergent vers ce marché depuis les différents bâtiments de la baie.
Amanda est dans un état de grande excitation lorsque l’hélicoptère amorce sa descente. Son moteur s’arrête. Elle est sur le point de goûter enfin de sa liberté ! Puis débute son cauchemar.
Avant qu’elle ait le temps de réaliser ce qui se passe, elle est saisie par des mains noires musclées, son voile enveloppant est déchiré tout comme sa tenue de harem bleue. Elle se retrouve accroupie, à genoux, nue, dans une petite cage, s’agrippant aux barreaux. Une couverture est jetée sur l’ensemble, isolant le tout. Elle peut voir à travers les barreaux au bas de la cage que celle-ci est placée sur un chariot.
Ses appels à l’aide sont accueillis par des rires tandis que le chariot est poussé sur la zone de poser jusqu’à un hangar. La cage est soulevée puis posée sur le sol sableux, et la couverture est enlevée. Elle a momentanément la vision d’autres cages similaires, d’autres femmes nues et encagées et de Noirs costauds en train de rire, à demi-nus, qui portent une sorte d’uniforme composé d’un pantalon bouffant et d’un turban rouges.
La simple vue de ces Noirs la fait trembler. En Angleterre, elle était fière de dire qu’elle n’avait pas de sentiment raciste. De fait, beaucoup de ses collègues journalistes étaient des personnes de couleur. C’étaient des hommes intelligents et bien élevés. Mais ici, en Arabie, c’est différent, très différent, aussi différent que les Noirs ignorants et brutaux que les riches Arabes emploient pour s’occuper de leurs femmes. Maintenant, après toute l’humiliation d’être contrôlée intimement et constamment surveillée par les eunuques responsables du harem du prince Rachid, elle redoute les Noirs. En fait, ainsi qu’elle l’a appris dans le harem, c’est une peur naturelle profondément ancrée chez les femmes blanches et arabes que les hommes du Moyen-Orient exploitent depuis des siècles, en employant des eunuques noirs pour superviser et subjuguer leurs femmes.

Lorsque l’hélicoptère se pose sur l’île, au lieu d’être relâchée et à sa surprise horrifiée, Amanda est mystérieusement dénudée par des serviteurs noirs costauds, et enfermée bundle dans une petite cage métallique sur un chariot qui est emmené dans un hangar. D’autres cages contiennent également des femmes enchaînées et menottées, certaines minces et d’autres avec de gros seins. Un large collier en métal sur lequel sont gravés des chiffres arabes est attaché au cou d’Amanda. Puis, pendant qu’elle est tenue presque tranquille par les Noirs et par la chaîne fixée à son collier, un Arabe tatoue le même nombre en grands chiffres arabes sur son avant-bras, avec deux grands palmiers, l’insigne du Club Sportif de l’Île Montah.
Deux robustes Noirs s’approchent de la cage en lui souriant. Le fait que ces hommes, avec leurs voix profondes, ne semblent pas être des eunuques, l’effraie encore plus. Un Arabe est avec eux, il tient un papier sur lequel quelques chiffres arabes sont inscrits. Il regarde le papier et les chiffres gravés sur l’avant d’un collier que lui tend un assistant. Elle voit que le collier est équipé de solides anneaux soudés devant et derrière et qu’une longueur de chaîne solide pend au bout de celui de l’arrière. Puis il fait un signe de tête aux Noirs qui s’approchent et déverrouillent le toit de sa cage.
L’un des hommes pose sa botte sur son cou pour la maintenir au sol pendant que l’autre saisit ses cheveux pour lui tenir la tête. L’Arabe les rejoint et ferme le collier autour de son cou. Il est articulé et le Noir qui la maintient au sol avec sa botte en tient les deux extrémités. L’Arabe insère un grain de plomb entre ces deux anneaux et, à l’aide d’un instrument qui ressemble à de grandes pinces, il serre la bille de plomb jusqu’à ce que les extrémités soient rivetées ensemble.
L’un des Noirs attache la chaîne du collier aux barreaux du bas de la cage et tire son bras droit à travers les barreaux pendant que l’autre la maintient toujours avec sa botte. Elle crie :
« Non ! »
Le second Noir la gifle durement sur la joue en hurlant un ordre en Arabe. C’est évidemment un ordre de garder le silence. Sous la douleur cuisante de son visage frappé, elle obéit. Du coin de l’œil, elle voit l’Arabe qui se penche et prend un autre instrument. Elle le sent qui touche son avant-bras. Nerveusement, elle essaie de retirer son bras mais il est tenu fermement. Elle ne voit pas son bras mais elle sent qu’on passe dessus quelque chose de mouillé. L’Arabe prend un autre instrument et une vibration se fait entendre, suivie d’une sensation de piqûre, comme si une petite aiguille était enfoncée de manière répétée dans sa peau… Soudain, l’instrument est retiré. L’Arabe jette un dernier coup d’œil aux chiffres qu’il vient de tatouer sur sa peau et sur ceux gravés sur son collier. Satisfait que ce soient les mêmes, il s’en va.
Le Noir qui se tient au-dessus d’elle lève sa botte et referme d’un claquement le toit de sa cage avant de le verrouiller soigneusement. L’autre replace la couverture dessus. Une fois encore, elle se retrouve dans l’obscurité.
Elle entend une femme qui pleure.
Elle réalise que c’est elle.LIRE LA SUITE

L’intégralité de ce récit illustré de nombreux dessins est disponible pour les abonnés de RdF

Traduit de l’anglais par Henic

Vengeance arabe par Allan Aldiss Tome 1, 1° partie
Vengeance arabe Tome 1 - 2° partie
Vengeance arabe Tome 1 - 3° partie
Vengeance arabe - Tome 2 - 6° partie
Vengeance arabe - Tome 2 - 7° partie




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