6- Scène et Giton

Chapitre 6
mardi 7 avril 2015
par  calingiton
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Il me nettoie la queue avec une dévotion dont j’étais loin d’imaginer qu’il en soit capable, si jeune. Bien qu’elle vienne de sortir de son propre anus, il n’hésite pas à une seule seconde à y passer sa langue sur toute sa longueur, puis envelopper mes bourses pour y retirer toutes traces de nos ébats. Puis il reste songeur. Je me demande bien à quoi il peut penser. A son avenir chez moi ? A s mère ? A sa condition de petit être sans valeur ? Puis tournant sa tête de çà et là, son regard s’arrête sur le tuyau d’arrosage. Il se propose de se laver avec.

― Non, ce tuyau est pour les plantes. Toi, tu vaux moins que ça. Si tu te laves ici avec, tu vas souiller ma terrasse.

J’ai envie de l’humilier, j’aime çà par dessus tout. Et avec ce garçon, je sais que je peux tout me permettre.

― Viens, suis moi, je vais te montrer ta cellule.

Sans attendre je me retourne, et nu me dirige vers ma demeure. Je n’ai pas de temps à perdre. Je sais qu’il s’est levé pour me suivre, comme un petit chien. Je souris, fier de moi. Décidément j’ai encore eu le nez fin en dénichant ce petit. Au bout du couloir, face à la porte qui descend à la cave, je l’attends. Il est déjà là, serrant ses petites fesses comme pour retenir ce qui s’écoule déjà le long de ses cuisses bronzées. Sa démarche en est ridicule. Mais je trouve cela attendrissant. C’est évident qu’il ne veut pas tâcher le sol, avec tout ce que j’ai lâché dans son petit cul de rêve.

Je descends à la cave et ouvre une porte métallique sur une petite pièce d’à peine trois mètres sur trois. Dans un coin une paillasse à même le sol avec une couverture défraichie. Dans l’autre angle, un seau hygiénique et un rouleau de papier. De l’autre côté, un point d’eau, une bassine, un savon et un vieux torchon.

― Voilà pour te nettoyer. Je t’attends dans dix minutes au salon.

Je ne m’attends certainement pas à çà, en découvrant ce cachot obscure où je vais devoir vivre caché, soustrait à sa vu, des journées entières peut être. Lorsqu’il sera las de me voir ou qu’il faudra me dissimuler à certaines de ses relations trop respectables pour que je sois vu en sa compagnie.. Comme un jouet qu’on oublie au fond d’une vielle malle, ou d’une chose dont il faut dissimuler l’existence.

On n’imagine même pas que cette somptueuse villa puisse dissimuler au sous-sol un endroit aussi sinistre. D’ailleurs je suis autant épouvanté par l’aspect effrayant de ce cachot que je suis ébloui par le luxe tapageur du ré de chaussé. De ce qui est en fait une magnifique bastide rénovée avec beaucoup de goût, en ayant préservé son cachet authentique avec ces vieilles pierres et ces poutres apparentes. Mais je n’ai pas eu trop le temps de laisser mon regard s’attarder, car le Maître m’a très vite entrainé nu derrière lui dans ce petit escalier en colimaçon qui descend dans les profondeurs de sa demeure. Avant de me retrouver face à cette oubliette sordide, j’ai du suivre, tel un toutou, le Maître, le regard posé sur les fesses grasses et flasques de cet homme dont je suis déjà totalement épris. Un entichement scandaleux devant lequel n’importe qui s’indignerait. Comment un garçon si jeune peut par amour être autant asservi par un homme si vieux au corps si adipeux ? En contemplant ses fesses dans leur ampleur obscène, mes pensées s’attardent sur ce vieil obsédé rencontré sur un site de rencontre sadomasochiste pour gay. Ce type prenait plaisir à m’adresser toutes sortes de photos montrant de jeunes garçons léchant des culs de vieux. Et je ne peux m’empêcher de me voir déjà, glissé sous lui, ma langue fouillant son trou, mon visage enfoui entre ses deux grosses fesses charnues qui m’écrasent de tous leurs poids. A cette seule pensée, mon sexe se tend immédiatement entre mes cuisses fluettes.

Il me faut descendre de quelques marches pour pénétrer dans le cachot. A peine j’y suis entré, que le Maître m’abandonne, comme si l’endroit est infecté de je ne sais quelle vermine. Une épouvantable odeur d’humidité et de moisi me saisit les narines. Je découvre avec horreur que ma cellule n’a aucune ouverture sur l’extérieur. Bas de plafond, je ne peux m’y tenir debout, mais seulement la tête baissée. L’endroit est éclairé par une ampoule blafarde suspendue à un mur. Mon regard, malgré la pénombre parcourt le sol de terre battue, et découvre ce vieux matelas défoncé et crasseux, ce seau hygiénique en émail écaillé et enfin cette bassine où je dois me laver. Mais je n’ai pas le temps de trop réfléchir sur mes conditions d’existence, car le Maître m’attend. Et n’ai que quelques minutes pour me nettoyer. Je ne dois surtout pas le faire attendre, car je le sens capable de me punir pour cela. Je ne sais pas trop comment m’y prendre, n’ayant jamais connu de condition aussi misérable pour faire ma toilette. J’ouvre le robinet, l’eau est glacée et m’éclabousse les jambes. Je prends mon courage à deux mains pour m’accroupir sous le robinet et me doucher comme je peux. Je suis transi de froid, et je me mets à me savonner tout le corps avec énergie, presque à me faire rougir au sang la peau pour me réchauffer. J’insiste évidement sur le bas de mon corps, frottant la grosse boule de savon de Marseille sur mes cuisses, mes fesses et surtout le sillon profond de ma raie culière. Les minutes s’écoulent, et je dois encore me rincer à l’eau glacée et me sécher avec ce vieux torchon de cuisine. Décidément le Maître n’a aucune mansuétude pour l’esclave que je suis à ses yeux. LIRE LA SUITE

NB : un 3° personnage apparaît dans ce chapitre : caractère en gras

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