Neige à New-York

jeudi 5 mars 2015
par  Sylvain de Perry
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Je me prénomme Bob, ai vingt ans, mesure un mètre quatre-vingt-cinq, cheveux blonds, yeux verts, nez droit, bouche large. Imberbe, je me suis rasé les poils du pubis en sortant de la douche comme me l’a ordonné John, mon compagnon, de quinze ans mon aîné.
Son ascendance virile sur moi est suffisamment forte pour que je lui obéisse. Je ne me préoccupe pas de la tempête de neige annoncée ce 26 janvier 2015 au soir sur la ville de New-York.
Mes pas me conduisent tout naturellement près de Central Park où John doit me cueillir avec sa Chevy grise.
Je m’immobilise près d’un feu tricolore où John m’a fixé rencard.
Sa voiture s’arrête deux minutes plus tard. John en ouvre la portière avant côté passager. Je grimpe prestement.
Comme entre temps le feu est passé au rouge, John en profite pour m’embrasser rapidement sur les lèvres.
Ses cheveux gris, ses yeux marrons, sa bouche aux lèvres ourlées, lui donnent un air froid, voire glacial. Il sourit, ce qui d’un coup réchauffe l’atmosphère, me demande en démarrant :
— As-tu bien mis le string de cuir noir sous ton jean ?
Je pose ma main gauche sur sa cuisse droite, recouverte d’un pantalon de cuir bleu marine, la caresse, répond :
— Oui. Ne vous inquiétez pas.
Nous devisons au son d’un C. D. du New York Philarmonic Orchestra, dirigé par Kurt Masur : la cinquième symphonie de Tchaïkovski.
Nous quittons rapidement la ville, empruntons la Highway pendant un certain temps, l’abandonnons.
Un peu plus tard, John tourne à droite, suit une allée perdue dans une espèce de forêt. Les arbres, sous la clarté lunaire, semblent des fantômes gigantesques.
Soudain, à la lueur des phares, apparaît une imposante bâtisse, presque perdue malgré sa taille dans ce grand parc boisé.
John immobilise la Chevrolet aux marches du perron, alors qu’un jeune giton les descend, ouvre ma portière. John dit :
— Suis-le !
Plus bas, il ajoute :
- Sois très obéissant.
J’acquiesce d’un bref hochement de tête, marche derrière le jeune homme, qui, à peine entré dans un grand hall somptueux, me conduit vers un escalier descendant vers le sous-sol.
Nous parvenons dans une salle faiblement éclairée où le garçon me tend un porte-manteau, dit :
— Déshabille-toi ! Ne garde que ton string !
Précision inutile. John ne me l’avait pas fait mettre pour qu’à peine arrivé je m’en sépare.
Le garçon ne se cache pas de me reluquer des pieds à la tête, ouvre mon cul et graisse mon orifice de gel, puis me fait signe de le suivre dans un nouveau couloir à l’issu duquel, après avoir ouvert une porte massive, il me fait entrer dans une véritable crypte souterraine.
La hauteur du plafond, ainsi que l’éclairage dispensé par de puissantes torches. J’aperçois cinq hommes, y compris John, assis dans de profonds fauteuils.
Sur le mur du fond se détache une grande croix en T faîte de bois sombre aux branches de laquelle pendent deux courroies de cuir.
Un frisson d’appréhension me secoue à la vue de martinets, cravaches et gants de cuir qui jonchent le sol, épars, emmêlés.
Un des hommes présents me commande :
— Ne reste pas planté comme ça ! Fais-toi voir ! Montre-nous ton cul ! LIRE LA SUITE





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