Immersion

jeudi 12 février 2015
par  Fatum
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Nadia venait de réussir son bac de façon brillante. Il lui fallait maintenant chercher une voie pour entamer sa carrière. Avec ses dix-huit ans, elle était l’aînée des enfants d’une petite famille composée de sa mère, et de ses deux sœurs Camille et Douce. Le père, trois années auparavant, avait abandonné sa famille et ne lui donnait plus de ses nouvelles. La mère, courageuse, avait trouvé du travail et était parvenue à faire survivre sa petite famille. Par bonheur pour elle, ses trois enfants la soulageaient dans ses travaux ménagers, tout en effectuant de brillantes études.
La mère ne fut donc pas étonnée quand un jour elle reçut un courrier lui annonçant que sa fille aînée avait été sélectionnée en compagnie de treize autres étudiantes pour effectuer gratuitement une année d’immersion linguistique dans un institut sponsorisé par plusieurs sociétés. Le stage d’immersion se passerait dans un des établissements de l’école d’immersion qui se trouvait dans un faubourg de Londres. Outre l’anglais dont elle avait déjà quelques rudiments, Nadia s’y perfectionnerait dans cette langue, mais aussi y découvrirait l’allemand et l’espagnol. L’internat l’hébergerait ainsi que les autres filles durant une année complète. Mais chaque week-end, les pensionnaires les passeraient par groupes de deux en compagnie d’une des huit institutrices, dans le domicile de cette dernière. Durant les trois vacances annuelles, les demoiselles seraient placées dans des maisons privées où se poursuivrait durant ces périodes de trois mois au total leur formation. Tous les frais seraient à charge de l’institut, y compris les frais d’un uniforme. Les élèves seraient regroupées à deux par chambre. Seule clause un peu désagréable : l’immersion devant être totale, elles ne pourraient revoir leurs familles qu’à la fin de l’année scolaire.
Après de longues discussions, la mère parvint à persuader Nadia d’accepter ce stage. L’offre était sérieuse, et permettrait à la jeune file de pratiquer quatre langues, ce qui lui ouvrirait les portes pour d’intéressants emplois. Un peu triste quand même, Nadia accepta les conseils de sa mère et un beau jour, débarqua à Londres, munie de quelques effets. On l’attendrait à la gare pour la conduire à l’institut. L’année débutait fin mars, et prendrait fin le 31 mars de l’année suivante. Les vacances étaient de quinze jours en avril, de quinze jours à la période de Noël et de deux mois complets en juillet et août. Chaque week-end, du vendredi soir au lundi matin, les pensionnaires les passeraient comme prévu en compagnie de deux des huit institutrices et de deux surveillantes.
Le premier trimestre se passa fort bien. Les autres filles, de nationalités différentes, étaient toutes très jolies, mais aussi très intelligentes. Les élèves devaient loger à deux par chambre, et l’une des surveillantes leur laissa choisir leur partenaire. Nadia choisit une brésilienne, de deux mois son aînée. Après le repas du soir pris dans une salle de réfectoire, elles purent toutes se réunir dans une grande salle dotée d’un grand écran TV et de plusieurs jeux de société. Fatiguées par leur voyage, Nadia et Francesca montèrent très tôt, emportant leur valise. Elles constatèrent à leur étonnement que la chambre ne disposait que d’un lit double et d’une grande armoire dotée d’un énorme miroir, qui se trouvait sur un côté du lit. La fenêtre donnait sur un grand parc dont les demoiselles ne purent rien voir, le soir étant déjà tombé.
Elles vidèrent leurs valises et placèrent leurs vêtements dans l’armoire. Elles découvrirent dans celle-ci un petit coffre fermé par un cadenas. Avec plaisir elles découvrirent aussi, accolé à leur chambre, un petit cabinet de toilette muni d’une baignoire, d’un lavabo et d’un WC. La brésilienne parlait couramment le français, et le contact se fit facilement entre les deux condisciples. L’heure du coucher était venue, les lumières devaient s’éteindre à vingt-trois heures.
Sans paraître la moins du monde gênée, la brésilienne se mit nue avant de se glisser dans le lit, et Nadia ne voulant pas être de reste fit de même. Un peu surprise quand même, elle sentit sa voisine se presser contre elle, et l’embrasser sans coup férir. Nadia, qui ne connaissait du sexe que ses masturbations, fut si troublée que sans y réfléchir, elle rendit le baiser. Et elle entendit la brésilienne lui dire
— Laisse-toi faire, je vais te faire jouir. Ce sera mon cadeau de bienvenue. Et j’espère que tu me rendras la pareille !
Nadia sentit alors la bouche de Francesca se glisser sur ses seins et les sucer amoureusement. Agréablement surprise, elle laissa sa voisine rejeter les draps.
Elles étaient maintenant nues l’une contre l’autre. Francesca laissa alors sa tête se glisser entre les jambes de sa voisine. Celle-ci, heureuse et honteuse à la fois se sentit mouiller. Francesca lui fit un beau sourire, et se mit à mordiller le clitoris de sa compagne. Elle avait glissé une main sous elle, et se fraya un passage jusqu’à l’anus de Nadia qu’elle se mit à le caresser. Nadia ne put résister à cette caresse inédite pour elle, et connut un violent orgasme. Francesca l’embrassa encore et lui dit
— A ton tour de me faire jouir, et je t’avertis, j’adore qu’on me pénètre le cul. Avec trois doigts si possible.
Ne voulant pas paraître stupide, Nadia fit ce qu’on lui demandait, et un peu plus tard, Francesca se tordait sous elle dans un impressionnant orgasme. Et c’est serrées l’une contre l’autre, amoureusement enlacées, qu’elles passèrent leur première nuit à l’institut.
A huit heures du matin, une sonnerie les réveilla et une voix retentit dans un haut-parleur. « Il est temps de vous lever et de faire votre toilette. Rendez-vous à neuf heures au réfectoire pour le petit déjeuner. Ensuite, vous vous rendrez dans la salle de réunion où la Directrice de cet établissement vous souhaitera la bienvenue, et vous donnera tous les renseignements voulus sur ce que sera votre programme. Bonne journée. »
Le petit déjeuner se passa dans un joyeux brouhaha, et Nadia ne put s’empêcher de constater que d’autres élèves avaient les yeux cernés. Les nuits n’avaient sans doute pas été calmes. Un peu plus tard, la Directrice arriva. C’était une fort belle femme, dans la cinquantaine, l’air hautain et dominateur. Ses yeux brillèrent en regardant les élèves. Son discours fut assez bref.
— Je vous souhaite la bienvenue. Comme vous le savez, vous passerez un an ici sans pouvoir sortir ou revoir un membre de votre famille. Vous pourrez leur écrire, mais je censurerai le cas échéant votre courrier. Pendant trois mois, vous resterez ensemble dans cette partie de l’établissement. Puis, quatre d’entre vous, que je choisirai passeront dans une autre section, et je m’occuperai personnellement de la suite de leur formation. Pour le reste, et vous avez pu le constater, une liberté complète vous est laissée sur le plan sexuel. Aucune remarque ne vous sera adressée à ce sujet, et si vous le désirez, vous pouvez même chaque jour changer de partenaire. Exiger de vous une chasteté absolue serait ridicule. D’ailleurs, dans une semaine, quand vos couples se seront formés, vous pourrez ouvrir le coffre se trouvant dans votre armoire et y découvrirez certains objets destinés à agrémenter vos relations. Maintenant, à tour de rôle, vous allez devoir passer une visite médicale à laquelle j’assisterai. Veuillez donc monter vous déshabiller et descendre toutes nues dans la salle où se passeront les visites. La surveillante vous rassemblera dans un quart d’heure et vous y mènera. »
Un peu plus tard, les quatorze élèves se retrouvèrent dans la grande salle où on les fit s’asseoir sur des bancs. Face à un mur se trouvait un fauteuil gynécologique à côté duquel se trouvait vêtue de blanc la doctoresse, une très jeune femme blonde. Assise à une table, à côté d’elle, se trouvait la Directrice, qui allait noter les résultats de la visite. S’ensuivit alors pour les demoiselles une période de honte à laquelle elles ne pouvaient échapper.
Et la séance commença.
La première appelée, une petite anglaise, blonde avec des yeux bleus, fut appelée à s’installer dans le fauteuil. Une surveillante lui écarta les jambes et les attacha dans les étriers. La doctoresse commença l’examen, et en donna les résultats à la Directrice qui les nota soigneusement.
— Nancy, dix sept ans. Encore vierge. Clitoris très développé, masturbations sans doute fréquentes. Mouille facilement. Tétons très érectiles.
Elle libéra alors la fille et la fit se mettre à genoux sur une table, jambes écartées.
— Apparemment, cette ouverture a déjà été utilisée, et plus qu’une fois, et s’adressant à la fille , tu peux aller t’asseoir, j’en ai fini avec toi.
La fille, rouge de honte et ne sachant où se mettre, rejoignit son banc. Et le défilé commença. Les filles se succédèrent s’attirant parfois des remarques moqueuses. L’une d’elles, Anita, s’attira de méchantes remarques
— N’est plus pucelle, depuis longtemps sans doute. Aime qu’on lui glisse quelque chose dans le vagin, apparemment toujours prêt à s’ouvrir, et un peu plus tard, l’arrière n’est pas mieux que le devant, et l’anus s’ouvre facilement. Elle doit aimer la sodomie.
Personne n’osa rire.
Quand le tour de Nadia fut arrivé, elle tremblait de frousse .Le contact des mains froides de la doctoresse ne la rassura pas. Le commentaire la ménagea quelque peu :
— Dix-huit ans et toujours vierge. Mais visiblement, son clitoris a récemment mis à l’honneur. La nuit passée, sans doute. Pas vrai, Francesca ?
Ainsi interpellée, l’ amie jugea intelligent de répondre
— Oui, mais elle aimé ça. Et m’a même demandé de recommencer dès que possible. »
Des rires éclatèrent. Pour sa part, Nadia ne savait plus où me mettre, tandis que Francesca croisa les mains au-dessus de sa tête comme pour demander une ovation.
La Directrice, une fois les examens terminés, prit une nouvelle fois la parole.
— Comme vous aurez pu le constater, beaucoup d’entre vous sont encore novices, et ne connaissent pas grand chose du sexe. Or, une formation sexuelle complète fait partie de ce que nous voulons vous inculquer. En attendant, profitez de la liberté que vous est maintenant accordée. Les amours entre femmes font d’ailleurs partie du programme prévu pour vous. Vous découvrirez bien plus tard l’amour avec un partenaire masculin. Et je ne doute pas que par curiosité vous vous renseignerez chez celles d’entre vous qui ont déjà connu l’homme.
Les filles purent alors aller se rhabiller pour suivre leur premier cours .
Les cours du matin étaient uniquement consacrés à l’anglais et à l’espagnol. Après le repas du midi, et une heure de détente, suivaient un cours de littérature étrangère et française, un cours succinct de géographie, et un cours d’histoire. Une des professeurs expliqua le programme aux élèves
— Pour ce qui sera sans doute votre métier plus tard, les maths et les sciences seront inutiles. Mais il vous faudra sensiblement améliorer votre culture générale, notamment au niveau artistique. Et si l’une ou l’autre d’entre vous rencontre quelque difficulté, elle peut s’adresser à l’une des surveillantes, qui se fera un plaisir de l’aider. Et à ce propos, je vous signale que les relations sexuelles entre élèves et surveillantes ne sont absolument pas interdites dans cette école. Je sais aussi que ces dernières adorent faire bénéficier les élèves qui le désirent de leurs connaissances en la matière.
Et près de trois mois se passèrent comme la Directrice l’avait dit. Nadia avait quitté Francesca et vivait avec une demoiselle de son âge, Charlotte, des amours tumultueuses. Mais elle avait pratiquement connu toutes les autres filles de l’institut, et acquis la réputation d’une lécheuse hors pair. Un samedi matin, elle fut convoquée chez la Directrice, et fut à la fois surprise et fière de ce qu’elle lui annonça.
— Bonjour, Nadia. J’ai le plaisir de t’annoncer que tu fais partie des quatre élèves que j’ai choisies pour suivre désormais un enseignement plus poussé. Je sais que tu es intelligente, les tests que tu a passé ici sont explicites. Et ta réputation sur le plan sexuel témoigne de tes qualités dans ce domaine, des qualités qui te seront plus tard très utiles pour l’emploi que nous avons prévu pour toi. A dater d’aujourd’hui, tu suivras donc avec tes trois amies un enseignement plus poussé, destiné à faire de vous des éléments hors pair et assurer votre succès dans le domaine qui deviendra le vôtre, celui disons d’intérimaires de luxe. Et dès l’année prochaine, nous vous procurerons une situation de choix, grassement rétribuée. Les examens que nous aurons à vous faire subir ne seront pas toujours très agréables. Mais je ne doute pas que tu parviennes à les réussir brillamment. Je m’occuperai d’ailleurs personnellement de ton cas, et dès ce soir, pendant deux mois, tu vivras en permanence à mes côtés en compagnie de Victoria qui est sensiblement de ton niveau. J’ai rétrogradé les deux autres élèves : il me serait en effet impossible de m’occuper de quatre filles à la fois comme je l’avais espéré. J’ai pu voir que tu as parfois utilisé avec l’une ou l’autre de tes amies les petits jouets se trouvant dans le coffre de l’armoire. Tu vas maintenant passer au stade suivant, celui des jouets vivants. Je vais te faire découvrir l’homme, et comment le séduire et le maîtriser. Car plus tard, ce sera ton métier, et je crois que tu vas l’aimer. L’enseignement s’étalera sur quatre semaines : d’abord, une semaine entière consacrée à l’étude des attributs sexuels masculins, et de l’anatomie les concernant. Puis, les cours pratiques : une semaine consacrée à la fellation, deux semaines consacrées aux positions amoureuses, une semaine à la sodomie. Puis, plusieurs semaines regroupant tout cela, en y ajoutant les amours avec de nombreux partenaires des deux sexes. L’examen final consistera en un week-end passé dans un club libertin de renom où une dizaine de personnes, hommes et femmes, se chargeront de ta seule personne.
Nadia écoutait, bouche bée, fière d’avoir été ainsi remarquée, mais aussi inquiète par ce qu’on lui révélait. La Directrice lui demanda alors elle était d’accord pour suivre ce programme et dans l’affirmative, de lui confirmer cet accord par écrit. Nadia n’hésita pas. Le document avait déjà été préparé, et elle le signa avec joie. Mais elle décida en même temps de noter dans un petit carnet ce que devenait sa vie. LIRE LA SUITE




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