Mellissandre

Chap 1 - Dépendance sensuelle
mardi 10 février 2015
par  elisabetha
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Cela fait quelques mois que je suis voluptueusement attiré par une gérante d‘une boutique de prêt à porter féminin à Tours. Je profite autant que je peux pour aller faire des achats dans son magasin et ainsi contenter mon épouse par d’alléchantes tenues. Il y a quelques jours je lui ai même donné mon numéro de portable pour qu’elle me prévienne en cas de réapprovisionnement d’un article. Depuis je rêve en secret qu’elle m’appelle. Rien qu’entendre sa voix mélodieuse m’éblouit, m’étourdit. Et pourtant j’aime mon épouse et d’ailleurs chaque mois depuis que nous nous connaissons, nous honorons le jour de notre rencontre par l’échange d’un cadeau réciproque. Autant vous dire que très souvent mon achat provient de la boutique de ma gérante préférée. Souvent elle me félicite d’être aussi attentionnée pour mon épouse et me glorifie de mes délicates attentions. J’en suis à chaque fois merveilleusement troublé.
Le temps passe mais je suis toujours autant interpellé par l’aura de cette douce égérie qui renferme le secret de lointaines passions. Et pourtant le jeudi 15 janvier 2015, le miracle se produit à 17 h je reçois le sms suivant : « Monsieur M…j’espère que vous vous portez bien et que vous êtes sur Tours aujourd’hui car j’aimerais vous entretenir sur un sujet vous concernant. Si vous pouviez passer à la fermeture de la boutique à 19 H, je vous en serais très reconnaissante »
Je ne peux vous exprimer quel incroyable ressenti a fait naître ce texto. Je suis subjugué d’une allégresse intérieure incommensurable. Hors de moi, je réponds sans attendre d’une inspiration machinale : « A vous ma bienfaitrice vestimentaire, je ne peux rien refuser ! Je serai donc devant votre boutique à 19 h. Respectueusement. Et je signe Monsieur M… »
Passé le ravissement de l’événement, je commence à m’interroger sur le pourquoi de cette demande mais ne parvient à rien déduire de bien plausible et finalement impatiemment je déambule dans les rues Tours jusqu’à l’heure du rendez-vous.
A peine arrivé devant sa vitrine, elle me fait signe avec un large sourire d’entrer. Elle est rayonnante avec une jupe courte noire et un affriolant chemisier blanc. Quelles jolies jambes ! Fines et musclées, et ses longs cheveux châtains, bouclés défiant la loi d’apesanteur. Je suis en face d’une vraie amazone en chair et en os. Il ne manque que le cheval, l’arc et les flèches. Je suis déjà enchainé à son charisme plus qu’enjôleur. Ma fascination est sans limite et je la regarde béatement fermé son rideau de fer derrière moi.
Après un enivrant silence, elle me regarde droit dans les yeux et me dit avec un large sourire :
« Je vous ai kidnappé Mr M.., vous êtes mon prisonnier. »
Ne sachant pas si c’était du lard ou du cochon, de la provocation ou de l’humour je lui dis sans réfléchir ce galant proverbe :
« Ce que femme veut, Dieu le veut ! »
Ma réponse l’enchante et elle me dit :
« Quelle dévotion ! J’étais sûr de pouvoir compter sur votre amour de la gente féminine. »
Sur ce elle me demande de la suivre dans son arrière-boutique. Sans attendre je m’empresse de m’exécuter car les deux seules minutes passées en sa présence m’ont fait entrer dans un état second et je ne peux décidemment rien lui résister.
Un joli bureau moderne de directrice meuble la pièce juxtaposant un coin réserve ou sont entreposé les stocks de vêtement. Magistralement la maîtresse de ce lieu prend place derrière le bureau et m’invite à m’asseoir sur une chaise rustique. En un éclair je m’imagine être le mauvais élève qui reste le soir avec sa maîtresse pour parfaire ses devoirs. Une fois bien installé, elle me fixe et me dit sans préambule :
« Mr M… j’ai une proposition à vous faire mais je vous averti tout de suite, j’attends de vous qu’une acceptation sans condition de ma demande. Je vous sais, doux, tendre attentionné et je ne peux penser un seul instant que vous me fassiez l’affront d’un refus. En un mot je veux que vous soyez avec moi comme avec votre épouse. » Elle s’interrompt et reprend : « Déjà, mon projet exprimé comme cela vous semble-t-il réalisable ? »
Totalement sous son charme dévastateur et ne sachant pas du tout où elle voulait en venir je lui réponds que je ferais tout mon possible pour la satisfaire.
Elle poursuit alors ainsi :
« A force de parler à mon ami de votre dévotion pour votre épouse et tous les cadeaux chaque mois dont vous la choyez, il a eu le désir d’accomplir un de ses fantasmes secrets : Avoir en l’espace d’un week-end un homme à sa disposition qui se soumettrait à tous ses caprices ! Et je vous avoue que je ne peux rien refuser à l’amour de ma vie. Alors voilà pourquoi je vous ai fait venir ce soir ! » LIRE LA SUITE

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Commentaires

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mercredi 11 mai 2022 à 09h37 - par  Henic

Vite fait, bien fait, le voilà dans une cage invisible mais pourtant bien réelle.
Comme les débuts du texte sur l’amour conjugal n’ont pas tenus longtemps, on peut redouter que le ménage disparaisse très vite, à moins que l’épouse trouve un rôle avec les nouveaux maîtres ?