L’électricien

jeudi 1er janvier 2015
par  Henic
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Chez Madame Barnes

Par la fenêtre de la cuisine, il la voit remonter l’allée en courant. Il sait aussitôt ce qu’il veut faire et presqu’immédiatement ce qu’il va faire… C’est la manière dont ses longs cheveux bruns, raides, séparés en deux au milieu, s’agitent derrière elle. C’est la façon dont sa poitrine s’agite dans sa robe légère en coton pendant qu’elle court. C’est le sourire heureux qui illumine son doux visage, plein de vie, anticipant la suite à mesure qu’elle se rapproche de la porte de la cuisine. C’est tout cela, entre autres choses, qui le conduit à prendre sur le champ une décision.
Il retourne dans le salon, où des photos d’elle couvrent le dessus de la cheminée. Des photos qui la représentent dans la chorale de l’école, lors de la remise des diplômes de fin d’études scolaires, ou dans sa robe du bal des étudiants… Il y retourne au moment où elle arrive à la porte de la cuisine, sa silhouette s’incruste dans son esprit comme si c’était du ciment. De grands yeux bruns, un nez droit, des lèvres rouges et douces, une dentition parfaite, un visage ovale, des bras minces, de jolies mains avec un simple anneau au petit doigt. Une robe d’été ultra-courte, beige avec des motifs, des carrés violets décolorés et de petites fleurs vertes parsemées autour de la poitrine, retenue par un simple élastique mince autour de son cou très fin. De longues jambes légèrement bronzées, des pieds délicats chaussés de sandales ; 36-37 de pointure. 91-58-86…
« Maman… »
Elle s’interrompt en le voyant, surprise :
« Oh ! »
Sa mère, une femme bien enveloppée, sort de l’office :
« Coucou, chérie. C’est l’électricien. Je l’ai appelé parce que l’éclairage continue de clignoter. »
Il dit sur un ton rassurant :
« C’est une connexion desserrée quelque part, rien d’inquiétant. Je m’en occupe. »
Puis il prend sa boîte à outils et monte à l’étage. Il entend la jeune fille dire à sa mère :
« Ah bon, d’accord. »
Et la mère qui répond :
« Qu’est-ce que tu vas faire, ma chérie ? Il ne reste plus très longtemps cet après-midi. »
Il l’entend répondre tout en fourrageant dans le réfrigérateur :
« Il a fallu que je reste plus tard à la danse.
— Bien sûr, chérie. Tu vas faire ton travail ?
— Evidemment. »
Il entend le frigo se refermer. La maman demande :
« Tu vas manger ?
— J’ai déjeuné à l’école. Ça va aller.
— Très bien, chérie. »
Il sourit en arrivant sur le palier. Ces mères modernes, célibataires, banlieusardes… Elles n’essaient même plus d’inculquer la discipline à leurs gosses !
Enfin, il pense aux chances de succès. Mais alors il jette un œil dans la chambre de la jeune fille et tous ses soucis s’envolent. Ce qui peut se passer a peu d’importance, en tout cas, ça vaut le coup de tenter…
La jeune fille arrive au coin et se dirige vers sa l’embrasure de sa porte au milieu du couloir. Elle croque dans une pomme et avance – elle connaît bien la disposition des lieux : les deux fenêtres sur le mur du fond, masquées par les branches de l’érable à l’extérieur, son lit et les bureaux de la gauche, son bureau et les placards à droite, et l’interrupteur juste à l’intérieur. Se souvenant de la présence de l’électricien, elle s’arrête juste avant d’allumer. C’est alors qu’il bondit hors de la zone d’ombre, appuie le Tazer contre son flanc et actionne l’interrupteur. Il sait exactement quel voltage employer. Après tout, il est électricien. On entend comme un petit jappement et les lèvres de la jeune fille s’entrouvrent mais la pomme étouffe son tout petit cri de surprise. Les morceaux de pomme tombent de sa bouche tandis qu’elle se contorsionne sur place avant de tomber comme une masse sur le lit. Instantanément, elle perd conscience. L’électricien prend une seconde pour contempler son adorable jeune corps étendu sur le matelas avant de jeter rapidement un œil dans le couloir et d’écouter attentivement un quelconque signe d’activité venant d’en bas. Il entend la grosse femme entre deux âges qui s’agite dans la cuisine.
Rapidement, il s’empare de la jeune fille, il sursaute presque en sentant sa poitrine dans ses bras. Si pleine, si ferme… Ses bras entourent son torse, juste sous ses seins proéminents, sa tête dodeline sur sa poitrine. Il la tire hors de la chambre, ses talons glissent sur la moquette, puis le long du couloir d’où ils viennent. La lumière de l’après-midi entre dans la maison, elle éclaire brillamment la scène pendant qu’il tire la jeune fille non sans bruit et la sort par la porte de derrière. Il ralentit, fait attention de ne plus faire de bruit, il se rend bien compte de ce que la bouche de la jeune fille inconsciente est libre et que ses bras sont levés. Mais la seule chose qu’il entend est celui des plats qui s’entrechoquent et de la radio. Et quand le son étouffé de la musique parvient jusqu’en haut de l’escalier, il ne peut s’empêcher de sourire méchamment et continue de tirer la jeune fille vers la porte du grenier. Il l’allonge délicatement sur le sol et actionne précautionneusement la poignée de la porte. Celle-ci se laisse manipuler pour ainsi dire sans un bruit. Il l’ouvre en grand tout en écoutant attentivement, guettant le moindre son. Il s’agenouille, place ses bras sous les épaules et les genoux de la jeune fille, puis il la soulève aisément. Cinquante kilos, peut-être. Il a déjà porté bien plus que ça. Il lui est donc assez facile de monter marche par marche jusqu’au grenier. Il est déjà venu là. Dès son arrivée, il a vérifié la cave et le grenier, à la recherche de fils mal connectés, il connaît donc le chemin.
Le plafond est en pente, supporté par trois colonnes de brique, avec des poutres en acier sur les côtés, deux petites fenêtres circulaires aux extrémités opposées, une seule ampoule nue qui pend, et un plancher en bois recouvert de tapis gris. Il allonge la jeune fille au milieu du plancher. Bon sang, qu’elle est jolie !
Il repart immédiatement chercher sa trousse à outils qui est restée dans sa chambre. En partant, il en ferme soigneusement la porte derrière lui. Puis il remonte au grenier. Elle n’a pas bougé, comme il l’avait prévu. La dose qu’il lui a envoyée est suffisante pour mettre hors d’état une fille de son âge et de sa taille pendant un bon quart d’heure. Il s’agenouille à côté d’elle et ouvre la boîte à outils. Il travaille aussi vite qu’un électricien de vingt-cinq ans de métier peut le faire. En dix minutes, il a terminé. Elle est sur le dos, les bras au-dessus de la tête, les poignets attachés avec du fil électrique gainé de caoutchouc noir à l’une des poutres en acier. Il a d’abord entouré chaque poignet de quatre tours de câble puis les a attachés serrés ensemble en passant le câble entre eux. Elle n’a aucun moyen de se détacher, sauf à se couper les mains. Ensuite, il attache chaque cheville, en écartant ses pieds d’environ un mètre, puis il tend les fils en les accrochant à deux lattes du plafond de telle manière que ses pieds soient suspendus à une cinquantaine de centimètres du sol.
Enfin, il enfonce dans sa bouche un engin de caoutchouc dur à quatre picots – de façon que deux d’entre eux repoussent sa langue contre son palais et que les deux autres appuient de l’intérieur sur ses joues. Puis il ajoute de la bande adhésive d’électricien nouvelle formule, isolante, blanc mat. Les tours vont de sous son nez jusqu’à son menton, d’une oreille à l’autre, son œil exercé repère exactement la bonne longueur. Il l’ajuste parfaitement, l’appuie comme il faut, et ça tient comme du ciment.
Il est debout devant elle, la respiration presque coupée par le spectacle qu’elle offre, ainsi allongée dans sa fine robe de coton, les jambes bien formées suspendues, la poitrine qui se soulève et retombe lentement, les seins qui gonflent le corsage à chaque respiration. Il entend :
« Excusez-moi ? »
Le choc est si brutal que son excitation retombe d’un coup.
« Excusez-moi ? »
Une nanoseconde plus tard, il réalise que la voix ne provient pas de juste derrière lui mais d’en bas. Il se dépêche de quitter le grenier et penche la tête dans l’escalier.

« Oui Madame ?
— Oh, vous m’avez surprise ! Vous, vous vous déplacez aussi silencieusement qu’un chat ! Dit la voix de la femme du bas de l’escalier. »
Il sourit intérieurement et lui répond :
« Ça fait partie du métier : j’essaie d’être aussi utile et aussi peu gênant que possible. Je ne veux pas vous déranger…
— C’est bien gentil de votre part. Je voulais juste savoir pour combien de temps vous pensiez en avoir encore ? »
Il réfléchit rapidement. Le scintillement des lumières était facile à résoudre. C’était juste un fusible défectueux à la cave. Il répond :
« Ça ne devrait pas prendre plus d’une demi-heure. Il faut juste que je m’assure de quelques fils supplémentaires.
— C’est parfait. Je peux donc aller dîner.
— Pas de problème ! C’est une bonne idée. Je finirai sans doute pendant que vous serez là-bas. Prenez votre temps… »
Elle s’en va, et lui aussi : il remonte vers la jeune fille, dans le grenier, referme soigneusement la porte à clef derrière lui. Elle est toujours inconsciente, les yeux fermés. Le souffle coupé, il s’agenouille de nouveau. Il place des doigts en crochets dans son corsage et commence à le tirer lentement. Le haut floqué, avec un élastique lâche, ne pose aucun problème. Ses seins sont exceptionnels. Ronds, fermes et denses, ils ont de minuscules aréoles rose clair et de petits tétons. Ils sont eux aussi légèrement bronzés, avec juste la trace du maillot de bain. Il les serre délicatement, oh, très délicatement, les soupesant, sentant leur fermeté naturelle.
Il repose l’élastique serré dans la rainure sous ses seins, puis il attrape le fin ourlet de sa jupe et commence à le tirer doucement vers lui. Il découvre ainsi ses extraordinaires cuisses, puis la culotte toute simple, en coton blanc, l’ensemble de genre sportif que tous les fabricants de sous-vêtements proposent aujourd’hui. Même si elle couvre complètement son derrière et sa fourche, elle révèle toute la jambe et la bande de la marque située en haut est en quelque sorte plus sexy que des dentelles françaises. Sa pince coupante se retrouve dans sa main avant même qu’il s’en rende compte. D’un coup de l’outil, puis d’une traction, la culotte libère une hanche, puis la seconde. Il la retire, pris de vertige à la vue du chaume auburn doux et soyeux que constituent les poils de sa chatte.
Il n’en peut plus. Il ouvre sa fermeture éclair, libère une érection telle qu’elle était prête à déchirer son pantalon. Il l’attrape, la serre et prend une profonde inspiration. Il murmure :
« Allez. Fin des préliminaires... »
Il tourne la tête juste au moment où elle cligne des yeux. Elle est en train de revenir à elle. Il se place entre ses jambes, les bras de chaque côté de sa poitrine, tandis qu’elle cligne des yeux, puis les ouvre complètement. Il lui dit tranquillement :
« Coucou ! Bienvenue parmi nous !”
Puis il commence à guider sa queue entre les lèvres de son vagin. Les yeux écarquillés, la jeune fille émet un son du fond de sa gorge. Elle essaie de crier.
« Non, non, non ! » Essaie-t-elle de dire, ses poignets cognant sans résultat contre la poutre de bon acier conçue pour tenir une maison.
« Non, non, non ! » Essaie-t-elle de crier, ses jambes essayant d’arracher les lattes d’un toit construit pour résister aux ouragans.
Mais la chose dans sa bouche maintient ses mâchoires largement écartées et chaque bande de l’adhésif isolant transforme ses efforts en fredonnements étouffés. Elle essaie de hurler tandis que sa queue s’insère en elle, mais ce cri aussi expire juste en un halètement étouffé. Sentant sa fente ouverte qui enserre son membre, il lui susurre :
« Hum ! Est-ce que ta maman sait que tu n’es plus vierge ? »
Puis il commence à pousser alors qu’elle se lamente.
En bas, sa mère prend son dîner sur la table de la cuisine, dans l’admiration de la manière discrète dont l’électricien fait son travail. En haut, sa fille l’appelle sans relâche : « Maman, maman, à l’aide, Mamaaaan ! » Mais il ne perçoit que des gémissements tandis qu’il malaxe ses seins dans ses griffes tout en ramonant d’avant en arrière son conduit chaud et serré avec sa queue. Elle a les doigts écartés, les orteils qui pointent, la tête en arrière, les yeux obstinément fermés, tandis qu’il la baise, son corsage tassé sous ses seins et l’ourlet de sa robe retroussé sur sa ceinture.
Puis il passe ses bras sous ses épaules et l’attire à lui pendant qu’il la besogne, sa bouche léchouillant sa gorge et ses oreilles alors qu’elle se raidit d’horreur et de dégoût. Il se redresse, tenant ses hanches comme une sculpture précieuse qu’il n’oserait pas lâcher, et s’agenouille entre ses jambes. Elle sanglote tandis qu’il la coince contre lui et la pistonne violemment, et ses cris se transforment en hoquets alors qu’elle perd la tête sous ses assauts sauvages.
En bas, la grosse femme commence à laver les plats, assiettes et couverts dans l’évier. En haut dans le grenier, il se raidit tout entier, terrassé par un orgasme et étouffe un hurlement animal. Il jouit. Le corps de la jeune fille est soulevé, ses doigts sont crispés, sa tête pend en arrière, ses yeux sont toujours aussi obstinément fermés.

Il n’y croit pas ! Il l’a fait. Il l’a attaquée dans sa propre chambre, à moins de dix mètres de sa mère qui était à l’étage en dessous, et il l’a violée, en la pénétrant dans le grenier pendant que sa mère, qui ne se doutait de rien, prenait son repas deux étages plus bas. La fille pleure de désespoir, puis se raidit quand il se redresse, haletant. Il abaisse son regard vers son visage apeuré, dépouillé ; son expression est transparente : « Je suis baisée, mais que va-t-il se passer maintenant ? » Il ouvre sa bouche, comme pour dire quelque chose, puis la referme. Tandis qu’elle regarde, de plus en plus horrifiée, il répond en attrapant le Tazer.
En bas, la vaisselle s’entrechoque dans les placards. En haut, la jeune fille est secouée par la douleur lorsqu’il pose l’appareil contre son sein droit. En bas, les casseroles sonnent dans les tiroirs. En haut, la jeune fille est secouée comme à l’agonie lorsqu’il appuie l’engin sur son sein gauche. En bas, les assiettes cliquettent dans le lave-vaisselle. En haut, la jeune fille essaie d’arracher ses liens alors que le Tazer est appliqué contre son flanc. La femme referme le lave-vaisselle alors que sa fille s’effondre en haut, presque électrocutée. C’est seulement quand il est sûr qu’elle est inconsciente pour un long moment, qu’il commence à la détacher.
« Excusez-moi… ?
— Oui madame ? Répond l’électricien qui marche dans le couloir.
— Avez-vous terminé ? Demande la femme depuis le bas de l’escalier.
— Juste une chose encore, dit-il en descendant. »
Il passe près d’elle et ouvre la porte de la cave.
— J’ai vérifié tous les fils, il faut juste que m’assure que tout va bien dans la boîte à fusibles. »
Il arrive au sous-sol, resserre le fusible défectueux et revient tout de suite à la cuisine.
« Voilà. C’est fini. »
Il lui présente la facture qui est étonnamment raisonnable et l’invite à l’appeler si elle a un quelconque problème. Puis il s’en va.
La femme tapote sa chevelure d’un air absent, jetant un coup d’œil à son reflet décevant dans la fenêtre de la cuisine. Le temps où elle pouvait distraire tous les électriciens du monde est passé, elle est bien obligée de le reconnaître. Ce talent est passé à sa fille. Peut-être serait-elle suffisamment solide pour résister aux flèches et autres atteintes de la vie, et ne laisserait-elle pas son corps dépérir pendant, et après, un mauvais mariage. En fait, pense-t-elle en présentant à son esprit l’image de sa fille, en fait, au moins elle a là de la chance. Sa fille est une enfant sans problème, avec une conduite la moins affectée possible. Bien sûr, il faut parfois la tenir, mais jamais elle n’est fourbe ni malveillante, et elle paraît parfaitement à l’aise avec son corps et son visage qui sont, il est vrai, assez extraordinaires. La femme en viendrait presque à appeler sa fille mais elle se retient pour ne pas la déranger pendant qu’elle travaille. Au lieu de quoi elle s’agite au rez-de-chaussée puis regarde la télévision jusque vers neuf heures. C’est alors qu’elle se lève.
La porte de la chambre de la jeune fille est entrouverte. Sa mère s’arrête sur le seuil de sa propre chambre, puis décide d’aller voir pourquoi la lumière est éteinte chez sa fille. Elle pousse doucement la porte, l’entrebâille de quelques centimètres et regarde à l’intérieur. Sa fille est au lit, sous les couvertures, couchée sur le côté, tournée vers le mur. N’est-ce pas charmant, pense sa mère. N’ayant pas pu utiliser la lumière pendant que l’électricien était là, elle a fini par être touchée par la fatigue à mesure que l’obscurité tombait et a décidé de faire la sieste. Sa mère sourit intérieurement. Eh bien, pense-t-elle, je pense qu’elle est partie pour la nuit. La femme secoue la tête, se retire et rejoint sa propre chambre. Bien sûr, si elle avait regardé de plus près, elle aurait pu voir les marques laissées par le fil électrique sur ses poignets, ou les traînées de sperme qui maculent son visage depuis qu’il lui a éjaculé dessus tout en la frappant, ou peut-être même le fait que les habits qu’elle portait ce jour-là n’étaient pas dans la chambre… LIRE LA SUITE

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