Les aventures de Christine
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Nos parents avaient depuis longtemps prévu de faire un grand voyage au Brésil. Et quand ils sont partis, mon frère jumeau Michel et moi même ne savions pas qu’ils ne reviendraient jamais. Leur avion s’était abimé en plein Atlantique lors du voyage de retour, et on ne retrouva aucun survivant. Mon frère et moi fûmes recueillis par oncle Jean le frère aîné de mon père, et son épouse Myriam. Les premières semaines furent atroces. Nous avions dû quitter le bel appartement de Paris, où notre oncle transféra ses bureaux, pour nous retrouver dans leur grande villa de Bourg La Reine. Le dépaysement était énorme. Par bonheur, la rentrée scolaire arrivait. Oncle Jean, qui était devenu notre tuteur, nous envoya mon frère et moi dans des internats où nous devions passer notre dernière année, celle du bac. Tous les week-ends, nous rentrions à la villa. Mais il est peut-être temps que je nous présente.
Mon frère et moi, nés le même jour, lui étant l’aîné, sommes âgés de dix-huit ans. Lui est un fort bel adolescent, grand adepte de sport. Mais il est aussi un brillant élève. Il lit énormément, et depuis quelque temps s’est passionné pour l’informatique. Sans aucun doute, il réussira sa vie. Quand à moi, on me dit très jolie. Je m’appelle Christine, mesure un mètre soixante cinq pour un poids de cinquante-deux kilos. Je suis une brunette souriante, aux yeux noisette, aux formes déjà très féminines. Et comme toutes les jeunes filles de mon âge, je pense au prince charmant qui viendra m’enlever pour m’emmener dans une vie de rêve. En réalité, je ne connais pas grand chose de la vie dont les réalités m’échappent encore. Je me contente sans tenter de forcer mes talents de réussir mes études en me disant que le bac me permettra sans doute de la réussir.
La vie que nous menons durant les week-ends est assez particulière. Oncle Jean, brillant homme d’affaires, est souvent absent et se rend régulièrement à l’étranger pour de longs voyages. Nous le connaissons assez mal, et ses allures sévères ne nous rassurent absolument pas. Pour ma part, j’ai peur lorsqu’il est présent. Tante Myriam est d’un tout autre calibre. Maman, lorsqu’elle parlait d’elle, la traitait de nymphomane. J’ai plongé dans un dictionnaire chercher le sens de ce mot barbare, et j’ai appris que ce mot désigne des femmes ayant de gros besoins sexuels. Ne connaissant rien au sexe, je n’étais pas très avancée. Et Michel, qui lui connaissait bien le sens de cette appellation, se refusa à me le préciser. Nous arrivons, Michel et moi à la villa dès le vendredi soir, et la jeune bonne, Louisette, âgée de vingt-trois ans, nous prend en charge. Nous voyons peu tante Myriam, qui vit dans l’aile gauche de la villa où elle a ses appartements privés. Et durant les repas que nous prenons ensemble, elle maintient vis-à-vis de nous une distance que ni Michel ni moi ne tentons d’éliminer. Louisette, par contre, est vraiment chouette, et sans avoir l’air d’y toucher, parvient à nous guider dans notre nouvelle vie.
Une vie bien nouvelle pour moi. Si Michel, très vite, s’était habitué à sa vie d’interne, la mienne me déboussola très vite. Instinctivement, dès mon arrivée, je cherchai à me faire des amies. Mais mes condisciples, habituées à vivre ensemble depuis quelques années, me battaient un peu froid. Et nos éducatrices, des nonnettes, faisaient mine de ne pas s’en apercevoir. Une seule fille échappait à la chose, Colette, une fille née le même mois que moi. Elle me prit carrément sous son aile, et me défendait contre les remarques déplaisantes que m’adressaient les autres élèves. Elle devint ainsi mon amie et j’allais bien vite m’en rendre compte, une amie très intime. Et tout naturellement, un beau soir, alors que nous étions seules dans sa chambrette, elle m’embrassa. Et je me surpris à lui rendre son baiser. Elle avait glissé sa langue dans ma bouche, et cela ne m’écœura pas. Je découvrais d’étranges sensations et fus incapable de réagir quand Colette glissa une main sous ma jupe pour caresser ma toison intime. Mais elle n’insista pas cette première fois, craignant sans doute un refus de ma part. Ensuite, nous avons instinctivement cherché à nous retrouver seules, mais la crainte d’être surprises nous empêchait d’aller plus loin.
Tante Myriam, me voyant souvent absente avec mes idées, l’absence de Colette me torturant, me demanda un jour si je ne voulais pas inviter une amie pour le week-end. J’étais abasourdie par sa proposition et le week-end suivant, Colette m’accompagna. Lorsque je la présentai à ma tante, je ne pus m’empêcher de constater que celle-ci regardait avec gourmandise mon amie, mais oubliai très vite la chose. J’allais plus tard le regretter. J’étais pressée de montrer ma chambre à Colette, et de lui faire visiter toute la villa. Le repas du soir nous sembla trop long. Tante Myriam prenait plaisir à faire parler Colette qui était assise à côté d’elle. Et je vis la main de ma tante se glisser à plusieurs reprises sur celle de Colette et la caresser. Finalement, mon amie et moi sommes montées nous coucher. Nous avons soigneusement fermé à clé la porte de ma chambre, et debout, à côté du lit, nous nous sommes embrassées sans craindre cette fois d’être surprises. Puis, nous avons basculé côte à côte sur le matelas, et Colette, sans attendre, glissa une main sous ma jupe et fit glisser ma culotte. J’étais honteuse et joyeuse à la fois. Nous ne pouvions plus attendre. Nous nous sommes relevées et avons retiré tous nos vêtements. Puis, totalement nues, face à face, nous nous sommes recouchées. Je vécus alors des moments magiques. Serrées l’une contre l’autre, nos seins se touchant, nous avons laissé nos mains se livrer à une orgie de caresses. Elle me pinça doucement les tétons, et je répliquai en suçant les siens. Je sentais mon sexe s’humidifier, une sensation que je n’avais jamais connue, et j’ouvris carrément les jambes. Colette comprit mon invitation, et plongea sa tête entre mes deux cuisses, saisissant entre ses lèvres mon petit bouton, un petit bouton dont à mon grand étonnement, je découvrais la raison d’être. Et je sentis un immense bien-être m’envahir. Tout mon corps tremblait. Et je murmurais à mon amie des mots délirants « Continue, c’est trop bon. J’en veux encore. » Colette éclata de rire et me dit
« — D’accord, mais tu devras me rendre la pareille. »
Je le lui promis, et elle continua à me procurer un plaisir de plus en plus intense. D’autant plus qu’elle avait glissé une main sous mes fesses et s’était mise à me caresser l’anus. Je hurlai littéralement mon plaisir. J’étais folle de joie. Nous avons, mon amie et moi, vécu alors une nuit magique. Nous découvrions des plaisirs inespérés. Et lorsque j’ai glissé ma langue dans son sexe, et me suis mise à boire sa jouissance, je fus au comble du bonheur. Sa mouille avait un parfum envoûtant, et je m’en repus longuement, le buvant à grandes lapées.
Le lendemain matin, nous sommes descendues dans la salle de bains et nous étions nues à deux occupées à folâtrer dans la baignoire quand la porte s’ouvrit. Nous avions oublié de la fermer. Tante Myriam entra et nous sourit en nous voyant. Elle vint se placer à côté de la baignoire et s’amusa à nous taquiner
« — Alors, mes chéries, la nuit a été bonne ? »
J’étais devenue toute rouge, et n’osai pas répondre. Colette, elle, ne se gêna pas
« — Oh oui, Madame, et je vous remercie d’avoir grâce à vous pu découvrir à quel point Christine et moi nous aimions. C’est que la vie au pensionnat est loin d’être agréable. »
Tante Myriam répondit tout de go
— Je veux le croire. Je veux bien que vous vous retrouviez ici, mais à une condition. Je voudrais participer à vos ébats. La vie me semble parfois longue et la solitude est dure à accepter. Et quand je vous vois comme maintenant, toutes joyeuses et encore innocentes, car vous ne connaissez que peu de choses de la vie, je vous envie franchement. J’aimerais pouvoir vous caresser, mais aussi être caressée par vous. J’ai tellement besoin de tendresse.
Colette, toujours audacieuse, répliqua :
— Mais Madame, cela ne tient qu’à vous. Déshabillez-vous et venez nous rejoindre. Nous avons deux langues à vous offrir, quel que soit l’usage que vous désiriez en faire. Et je vous soupçonne de vouloir les utiliser sur un point bien précis de votre anatomie. »
Myriam se mit à rire
— Vous êtes vraiment deux petites salopes, comme je les aime. Alors, ne perdons pas de temps. Nous avons toute la journée devant nous pour nous accorder du plaisir. Mais sortez du bain, et allons dans ma chambre. Nous y serons plus à l’aise, à l’abri des regards, pour ce que nous avons toutes envie de faire. »
L’invitation ne se refusait pas. Dix minutes plus tard, nous nous retrouvions à trois sur le lit de ma tante. LIRE LA SUITE
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