Les hommes du désert

vendredi 18 avril 2014
par  Sylvain de Perry
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Au cœur du désert, dans un oued inaccessible, se tenait un petit palais construit par le sultan pour son fils banni. Clément n’avait, aux yeux de son père, qu’un seul défaut, mais un gros : il était homosexuel. Inadmissible pour le régent. Vite fait, bien fait, on lui avait construit un petit palais aux confins du pays où il pouvait se livrer à toutes les turpitudes.
Agé de vingt sept ans, un mètre soixante seize, brun aux yeux sombres, style beau ténébreux, mince, cuisses fines, Clément avait fait ses études en France où il avait réussi une agrégation d’histoire, en Angleterre et pour finir aux Etats-Unis.
Il régnait en maître sur les quatre membres de son personnel. Omar, le principal, était un colosse de deux mètres, chauve, yeux noirs, sourcils épais, nez droit, bouche aux lèvres épaisses, il portait pour unique vêtement un pantalon de cuir rouge vif sous lequel il était nu.
Sur le perron du petit palais, Omar attendait que le pilote de l’hélicoptère qui venait d’atterrir arrête les pâles du rotor.
Il put alors s’avancer, ouvrit la porte d’accès et aida un jeune garçon de dix huit ans à descendre. D’autorité il agrippa le sac de voyage, salua le pilote, et sans attendre que l’appareil reparte, précéda le garçon dans l’habitation.
Gilles, l’arrivant, adolescent blond aux yeux bleus, découvrit le grand escalier de marbre qui conduisait aux étages, suivit son mentor qui grimpait assez vite les marches.
Omar emprunta le vaste couloir du premier dit de sa voix grave :
— A droite, c’est la chambre de Maître Clément, en face c’est la mienne. La porte suivante à droite, c’est la salle des plaisirs, suivie de la salle des punitions, et la porte en face, c’est ta chambre.
Gilles pénétra dans une vaste pièce, avec ses grandes tentures, en fit le tour pendant qu’Omar déposait le sac sur le grand et large lit et lui désignait une petite porte face au lit :
— Là c’est ta salle de bain.
L’adolescent remarqua sur le lit un short vert.
Précédent sa question, Omar précisa :
— Ici tu ne porteras que ce short. Il est à ta taille. Déshabille toi, prend une douche, je t’attends. Ensuite nous irons voir Maître Clément.
Gilles entreprit d’ôter ses vêtements.
Omar admira sans se cacher le jeune garçon quand il fut nu. Il apprécia la paire de fesses rondes quand il se dirigea vers la salle de bain.
Gilles passa le short très court qui lui moulait outrageusement les fesses, cala sa bite comme il le pouvait, un peu honteux malgré tout de se livrer ainsi au regard du grand Omar qui ne cacha pas son admiration :
— Notre correspondant français qui t’a recruté avait vanté ton corps, mais la surprise est quand même agréable. Allons voir Maître Clément.
Ils reprirent le couloir jusqu’à la porte massive au battant de laquelle frappa Omar.
Une voix lointaine invita :
— Entrez !
Les deux hommes pénétrèrent dans une vaste pièce de plus de cent mètres carrés. Outre un grand lit sur un coté, le reste était occupé par une estrade où trônait une sorte de table recouverte de cuir noir, avec des attaches, une croix en T, une autre table sur laquelle reposaient un vaste assortiment d’instruments correctifs : gant de cuir fin, un paddle, divers martinets aux lanières plus ou moins longues, fines ou épaisses, des godemichés dont le plus grand avoisinait les trente centimètres avec un gland conique long et large.
Maître Clément, vêtu tout comme Omar d’un pantalon de cuir moulant admira le visiteur, le salua :
— Bienvenu chez nous, Gilles. Tu as déjà fait connaissance avec mon fidèle Omar. Ton séjour est réservé au Plaisir avec un grand P. Tu déjeuneras et dîneras avec nous. Dans quinze jours tu repartiras. Mon but : que tu prennes ma main au cul…
Devant le sursaut de frayeur de Gilles, il précisa :
— Ne t’inquiètes pas, tu ne seras pas estropié.
Il leva son bras assez fin, avec ses mains fines de pianiste :
— Tout se passera bien. Omar sera chargé de ton éducation et de ta préparation.
S’adressant au colosse :
— Ne le faisons pas attendre. Commence par lui donner une fessée à mains nues. Puis il goûtera au gode. D’accord, Gilles ?
L’adolescent, qui avait écouté le discours sans broncher, acquiesça :
— Oui.
Et fit :
— Aie !
Omar venait de le claquer pleine fesse.
Clément sourit, dit :
— Tu dois pendant ces séances ici m’appeler Maître. Toujours. Sinon Clément suffira. Tu as compris ?
— Oui…Maître !
— A toi, Omar. Tu ne vois pas qu’il est impatient de faire plus ample connaissance avec tes mains.
Pendant que Clément se calait dans son grand fauteuil de cuir fauve, Omar allait quérir un tabouret au siège en cuir vert dans un coin de la pièce, le ramenait sur l’estrade, s’y asseyait, invitait Gilles :
— Ôte ton short et viens te mettre à plat ventre ici.
Il lui désignait ses larges cuisses.
Gilles obtempéra, craintif malgré tout, et se coucha sur les cuisses de cuir.
Omar emprisonna le sexe entre elle, plaça correctement le cul rond face à Clément, ceintura le garçon.
La première claque percuta le globe droit. Gilles ne dit rien, il s’y attendait. Seconde claque. Troisième. Quatrième.
Le jeune garçon ne disait rien, fier, contracté. Son corps lourdement étalé demeurait, pour l’instant, immobile.
Omar savait qu’il ne frappait pas trop fort, mais il s’attendait à une manifestation. Cette résistance lui déplut. Aussi, sans augmenter la force des claques, en accrut-il le rythme. Sa main percuta sans arrêt la fesse droite comme une pluie d’orage. Le globe fut quadrillé de marque de doigt.
Toujours rien.
En fait Gilles après avoir perçu l’élancement des claques et l’avoir dominé se sentait envahi d’une brûlure constante et irradiante à laquelle la cadence rapide des claques ajoutait une impression de pesanteur, d’oppression. Cela s’amplifiait tant et si bien qu’il n’allait plus pouvoir résister.
Son cul le premier bougea, essaya de se dégager. A droite, à gauche. Les reins se creusaient ; les fesses roulaient. Il les souleva même et paradoxalement les tendit aux claques qui continuaient à le percuter.
Omar sourit et se délecta de ce début de faiblesse. Son bras maintenait le rythme.
Brusquement Gilles cria. Un cri mal modulé, inexpressif, de trop plein, d’exaspération. Cela lui fit du bien et il continua sur un mode plus humain.
C’était une série de « Aïe, aïe, aïe » venus tout droit de l’enfance. Puis des mots, des supplications, la bouche tordue comme dans un crawl, pour lancer ses appels vers le haut :
— Arrêtez ! Arrêtez ! Aïe ! C’est trop ! Assez ! Assez ! Je ferai ce que vous voudrez ! Oui ! Tout ce que vous voudrez ! Aïe !Aïe !Aïe ! Assez ! Plus la fessée ! Ca fait trop mal ! Assez ! Aïe ! Non !
Maintenant il était déchaîné. Sa croupe bondissait à chaque claque. Il battait des jambes dans tous les sens, oscillait à droite, à gauche, retombait, repartait, creusait les reins, faisait malgré lui saillir son cul, l’aplatissait, lançait ses hanches. Ses plaintes s’enflaient en cris, retombaient dans l’inaudible, fusaient à nouveau en supplications, se brouillaient en sanglots, mélangeaient les onomatopées et les prières :
— Je vous en supplie arrêtez ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Pitié ! Je n’en peux plus ! S’il vous plaît, arrêtez !
Clément, voyant les larmes perlées aux yeux de Gilles, quitta son fauteuil, s’approcha des deux hommes, s’agenouilla face à Gilles, prit son visage hagard entre ses mains, plongea son regard dans le sien, dit :
— Supporte cette fessée ! Tend bien ton derrière aux claques ! Tu en recevras d’autres pendant ton séjour. Offre bien ton cul ! Quant à toi, Omar, claque le encore plus fort qu’il sente bien le poids de ta main sur ses fesses !
Omar augmenta la force d’impact sur la chair rouge. Sa main se mit à frapper légèrement plus lentement mais visa soigneusement chaque parcelle de peau afin de répartir uniformément les dernières gifles sur ce beau cul pivoine.
Gilles hurla littéralement, se secoua en tous sens pour tenter d’échapper aux fortes claques qui percutaient inlassablement son derrière.
Clément lécha les larmes qui coulaient en continu sur les joues du gamin fessé. Puis il dit :
— Ca suffit pour une première fois Omar.
Le colosse décerna deux fortes gifles au cul qui n’en pouvait plus et cessa la terrible fessée manuelle.
Il aida Gilles à se mettre sur pied, lequel porta aussitôt ses mains sur son derrière fumant afin de tenter d’atténuer la douleur calorifugeant tout en piétinant pour calmer le mal.
Alors Clément regagna son siège et demanda :
— Que penses-tu de cette première fessée ?
Gilles, qui se calmait petit à petit, répondit :
— C’est horrible, Maître ! C’est la première fois que je reçois une telle fessée ! J’ai très mal !
Clément ria, dit :
— Peut-être, mais tu bandais. Regarde ta bite elle commence seulement à reprendre une dimension normale. La fessée t’excite. De plus tu vas t’habituer car tu en recevras d’autres. Dès que ton joli cul reprendra sa couleur naturelle, soit Omar, soit moi, t’offrirons une nouvelle fessée.
Gilles grimaça, gémit :
— Oh non ! Pas une autre aujourd’hui ! S’il vous plaît, attendez demain !
— Pas question, mon garçon. En attendant je t’ai promis un gode, alors nous allons le fabriquer ensemble.(A Omar) Prépare l’emplâtre ! Quant à toi, Gilles, assied toi sur le tabouret et branle toi. Lire la suite

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