Céline (11)

Chapitre 11
mercredi 12 février 2014
par  Claire Valmont
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Chapitre 11 : Premières retrouvailles.

Une semaine s’est déjà écoulée. Ce lundi après-midi, Pascal est assis dans la voiture d’Éric à la place du passager. Le midi, ils se sont arrêtés pour déjeuner dans un petit restaurant que connaissait Éric. Maintenant, l’imposant 4x4 avance dans l’allée de l’abbaye, faisant crisser les graviers sous ses roues. Quand il était venu la semaine précédente, Pascal n’avait pas fait attention au parc qu’il découvre aujourd’hui dans toute sa beauté. Les arbres et les haies sont magnifiquement taillés et les pelouses sont coupées à ras, sans la moindre trace de mauvaises herbes. La voiture se présente devant la porte du parking, Éric attend un instant l’ouverture avant de descendre et de se garer sur l’une des places réservées aux visiteurs. Pascal est crispé, il se revoit découper soigneusement les vêtements de sa femme et l’abandonner entièrement nue entre les mains des deux noirs. L’image de son dos et de ses mains qu’il a lui-même emprisonnées dans les menottes l’obsède encore. Le petit cul blanc de Céline cerné par les deux colosses, lui revient à l’esprit jusqu’à sa disparition derrière la lourde porte de chêne. Que fait-elle en ce moment ? Que lui ont-ils fait subir pendant toute cette semaine ?
Alors qu’il est perdu dans ses réflexions, ce sont deux jeunes femmes qui les accueillent et les accompagnent jusqu’à la porte des invités. Elles sont habillées de courtes robes vertes, cintrées à la taille, faisant ressortir leurs hanches. Les deux hôtesses les font entrer dans une pièce qui pourrait passer pour un salon. Il est meublé agréablement et avec soin de confortables fauteuils en cuir qui font cercle autour d’une petite table basse en chêne. De larges tentures rouges descendent du plafond à la française, encadrant les larges fenêtres. De grands tableaux représentant des scènes érotiques couvrent les murs. Sans un mot, les deux femmes les invitent à s’installer et quittent la pièce sans un mot.
— C’est normal ? S’inquiète Pascal.
— Oui, on va venir nous chercher bientôt.
— Toi aussi, tu as quelqu’un à voir ?
— La Directrice, c’est une amie.
Satisfait, mais un peu surpris, Pascal se tait et observe les tableaux en silence pendant qu’Eric consulte son agenda. Les deux hommes doivent encore attendre un bon quart d’heure avant qu’une grande et belle femme brune d’une quarantaine d’années à la peau blanche, presque crémeuse, n’entre dans le salon en leur souriant. Elle est habillée d’un ensemble noir en latex, bustier court très largement décolleté et pantalon qui la moulent parfaitement, faisant ressortir chacun de ses attributs. Elle est chaussée de hautes bottes à talon aiguille, la faisant paraître encore plus grande. A son entrée, son parfum épicé et légèrement acidulé emplit discrètement la pièce.
— Éric ! Quel plaisir de te revoir ici ! Et voici ton ami Pascal, le mari de Céline. Enchanté, je suis Ludmilla et je dirige ce centre, explique la nouvelle venue avec un accent qui lui fait rouler les r, à la manière slave.
Pascal est comme envoûté par la beauté sauvage qui se dégage de cette femme. Il ne lui répond pas tout de suite, tant il a la gorge sèche.
— Oui… Bonjour Ludmilla. En effet, je suis venu voir ma femme…
Elle lui sourit. Son visage s’illumine complètement et Pascal est véritablement sous le charme torride de la directrice. Elle leur fait signe de s’assoir, puis s’installe face à eux.
— Voulez-vous boire quelque chose ? S’enquière leur hôte.
— Volontiers, répond Éric alors que Pascal ne peut détacher son regard des seins trop exposés de la directrice qui s’est penchée vers eux pour les questionner.
D’un signe discret vers un œilleton placé dans un des coins de la pièce et qui semble être une mini caméra, Ludmilla indique qu’ils prendront trois cafés.
— Je suppose que vous êtes impatient de revoir votre femme ?
— Oui. Cela fait une semaine qu’elle est ici et je n’ai aucune nouvelle d’elle.
— Je vous rassure tout de suite, elle va très bien. Je peux même vous dire qu’elle s’est montrée jusqu’ici, une recrue parfaitement zélée et appliquée.
— Une recrue ?
— Nous appelons nos stagiaires, des recrues. Cela vous gêne ?
— Non, non. Mais le mot m’a quelque peu surpris.
— Elles sont toutes traitées de la même façon. Vous n’avez pas à vous inquiéter.
Une des deux jeunes femmes qui les ont accompagnés, entre dans le salon et dépose sur la table basse, un plateau où est disposéle service à café en porcelaine. Elle sort, tout aussi discrètement qu’elle est entrée.
— Sucre ? Lait ? Demande Ludmilla en se saisissant de la cafetière.
Noir, merci, répondent pratiquement ensemble les deux hommes. Pascal observe les mains finement manucurées de la directrice et le vernis rouge à paillettes argentées de ses longs ongles qui les met parfaitement en valeur. Chaque détail est troublant et attirant. Elle a des gestes précis et souples en reposant la cafetière sans un bruit sur le plateau d’argent tout en leur adressant un magnifique sourire.
Pascal est de plus en plus impatient de revoir sa femme et il s’agite nerveusement dans son fauteuil. Chose que Ludmilla, lui fait remarquer.
— Pascal, vous avez hâte de la voir, n’est-ce pas ?
— Je ne peux rien vous cacher.
Ludmilla sourit avant de lui répondre, tout en se levant :
— Suivez-moi, je vous prie.
Puis, se retournant vers lui :
— Ah ! Une dernière chose avant de vous abandonner dans les bras de votre femme. Vous avez rencontré Natalya ?
Surpris par sa question, Pascal ne sait que penser ni répondre. Doit-il reconnaître qu’il a passé la semaine dans l’appartement d’Éric avec les deux top-modèles, Natalya et Anna ?
— Oui, je l’ai rencontrée à l’exposition de photos de George, avoue-t-il sans rien vouloir lui révéler de plus.
Ludmilla l’observe un instant avec attention, comme si elle connaissait déjà la vérité. Puis elle se retourne et commence à monter les marches de l’escalier qui dessert l’étage. Pascal ne peut détacher ses yeux de la chute de reins et des deux longues jambes prisonnières du latex et complétées par les bottes de cuir noir à haut talon. Arrivée sur le palier, la directrice ouvre une porte et l’invite à entrer. La spacieuse chambre est éclairée par une large fenêtre à demi-masquée par de longs voilages qui tombent jusqu’au sol. Un immense lit à baldaquins occupe une bonne partie de l’espace, le reste étant consacré à un mobilier de style baroque. LIRE LA SUITE




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