Un problème courant

Par Mortice Deadlock
vendredi 3 janvier 2014
par  Henic
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Chap.1 La coquille

« Au bowling ? Vraiment ? C’est une blessure inhabituelle pour le bowling. »
Le docteur n’a pas l’air convaincu mais je pense que je devrais pouvoir m’en sortir.
« Euh, oui, au bowling.
— Et vous jouez souvent au bowling ? »
Ça ne va pas marcher mais je pense qu’il faut que j’essaie de le bluffer :
« Euh, eh bien, environ… une fois de temps en temps… »
Le docteur soupire, enlève ses lunettes et se penche vers moi.
« M. Jones, j’ai regardé la radio de votre main et le rapport du kinésithérapeute, et je peux vous dire que pendant toutes ces années que j’ai passées à m’occuper des douleurs de la main, les symptômes tels que les vôtres n’ont jamais été imputés à une mauvaise technique au bowling. »
Flûte, je suis découvert.
« Euh, bon… Peut-être est-ce autre chose, alors ? »
Il me regarde et sait exactement ce que je veux cacher.
« A dire vrai, M. Jones, je crois que vous et moi savons pourquoi vous avez cette douleur à la main droite. Venez maintenant, nous sommes adultes tous les deux. »
Je me sens honteux et je baisse la tête.
« Oui, vous avez raison, c’est… c’est…
— M. Jones, êtes-vous un masturbateur compulsif ?
— Oui.
— Bien, maintenant que nous avons trouvé d’où vient le problème, nous pouvons tenter de trouver une solution. C’est une situation assez courante, il y a donc pas mal de choses que nous pouvons essayer. »
Je suis surpris qu’il prenne ça comme s’il en voyait tous les jours. Je me sens un peu soulagé, ce ne sera peut-être pas aussi difficile que ce que je craignais. Le docteur parcourt des papiers.
« Il semble que vous soyez parvenu à un stade avancé, ce qui limite le nombre des options. Pour faire simple, nous pouvons traiter l’un ou l’autre des organes concernés, c’est-à-dire votre main ou votre pénis. Je dois vous poser une question : avez-vous une épouse ?
— Non.
— Une petite amie ?
— Non.
— Un petit ami ?
— Non.
— Les gens qui ont votre problème et qui ont un partenaire optent souvent pour que l’on plâtre leur main. Ils ne peuvent plus se servir de leur main pour manger, taper à la machine, conduire ou quoi que ce soit, mais au moins, ça ne les empêche pas d’avoir des relations sexuelles avec leur partenaire. Puisqu’il apparaît que vous n’avez pas de partenaire sexuel, plâtrer votre pénis serait une option nettement plus appropriée. »
Quoi ? Plâtrer mon pénis ? Est-il sérieux ? Ça sonne bizarre, je ne sais vraiment pas quoi penser. Le docteur continue :
« Bon alors, pouvez-vous vous allonger sur la table et enlever votre pantalon et votre slip ? »
Ça me choque, je n’avais pas pensé qu’il se passerait quelque chose aussi vite. Ce pourrait être gênant… Je descends mon jean mais je ne peux pas à enlever la combinaison de latex que je porte dessous sans enlever aussi mon T-shirt. Je l’enlève donc, puis il faut que je fouille dans mon jeans pour trouver la clé de la fermeture éclair de la combinaison. A ce moment-là, le docteur essaie de faire comme s’il ne me regardait pas, mais je vois bien qu’il commence à s’impatienter. Il manipule un interphone et demande à une infirmière de préparer un traitement « Plasti-jetable ». L’infirmière entre pendant que je me débats avec ma combinaison. Elle paraît plutôt choquée en me voyant mais elle parvient à dire :
« Avez-vous besoin d’aide pour vos… vêtements ?
— Ah, non merci, lui réponds-je en luttant pour extraire un bras de la combinaison. »
Finalement, je parviens à me défaire de la combinaison, en semant partout des nuages de talc, et je me retrouve nu. Je n’aurais sûrement pas mis ça aujourd’hui si j’avais su que je devrais me déshabiller ! J’entends l’infirmière qui glousse, et je la vois qui se détourne en essayant d’étouffer un sourire. C’est alors que je me souviens du lourd poids destiné à étirer mes couilles et qui est solidement vissé autour de la partie supérieure de mon scrotum ! Evidemment, je n’ai pas avec moi le type de clé qui convient pour défaire les boulons et l’enlever. Extrêmement gêné à présent, je demande au docteur :
« Hem, vous n’auriez pas un jeu de clés Allen ici ? »
Le médecin lève les yeux, puis abaisse son regard vers mes couilles enfermées dans le dispositif et me demande :
« Est-ce que vous portez ça depuis longtemps sans que cela vous gêne ?
— Oui. Je le porte depuis ce matin, ce qui commence à faire un certain temps, lui réponds-je.
— Bon. Alors nous allons juste devoir travailler autour. »
Je m’allonge sur la table, tandis que le docteur prépare un mélange de poudre et de liquide. J’essaie d’imaginer ce qu’il s’apprête à faire. Je n’ai guère en tête que l’exemple d’un plâtre, comme pour un bras, mais sur ma bite ! Comme ça va être étrange pour ma bite d’être dans un plâtre, est-ce que je la sentirai toujours ? Est-ce que le gland sortira au bout ? Que se passera-t-il si je bande ? Le docteur toussote :
« Hum. Je ne peux pas le faire comme ça. »
Il tend le doigt, et je regarde vers le bas pour constater qu’il désigne mon érection bien dure ! Il ajoute :
« Il faut que le pénis soit mou pour cette partie de l’opération. »
Il se retourne, prend un livre et me le tend.
« Lisez ça, ça devrait détourner votre esprit, et je vais pulvériser un anesthésique léger pour être sûr que l’opération ne va pas vous stimuler à nouveau. »
Le livre est une encyclopédie sur les ulcères gastriques et s’avère très efficace pour détourner mon esprit de toute pensée érotique. Pendant ce temps, l’infirmière prend un cintre dans le placard, attrape ma combinaison de caoutchouc, en place les épaules sur le cintre, lisse les manches comme si elles étaient froissées, mais il n’est pas possible qu’elles le fussent. Après l’avoir suspendue, elle continue de regarder la combinaison en souriant, peut-être y a-t-il ici une convertie au caoutchouc ?
Pendant que je lis le livre, j’entends le bruit d’un pulvérisateur, j’entends le mélange qui en sort et une partie est mise sur mon aine ; il me semble que l’on déplace plusieurs fois ma bite, mais j’essaie de ne pas regarder pour éviter la gêne que causerait une nouvelle érection. Au bout d’un certain temps, au cours duquel on utilise ce qui ressemble à une lampe solaire sur mon aine, le docteur annonce qu’il a terminé, et je peux regarder ce qu’il a fait.
Je suis horrifié ! Je regarde là où était ma bite et tout ce que je vois est quelque chose qui ressemble à un monticule parfaitement lisse en un matériau plastique caoutchouteux blanc, dont sort un fin petit tube. Le docteur est très décontracté à son propos :
« Le cathéter va servir à évacuer votre urine. Votre pénis devrait être plutôt à l’aise dans son plâtre et ne devrait vous causer aucun problème. Il faudra que vous évitiez toute stimulation susceptible de causer une érection, parce que vous pourriez ressentir quelque inconfort si votre pénis essaie de se raidir à l’intérieur de la coquille. »
Il me regarde :
« Je souligne que le plâtre est attaché à votre aine, il ne faut vraiment pas que vous essayiez de l’enlever. Rappelez-vous que tant que votre pénis est à l’intérieur du moule et que vous ne vous masturbez pas, votre main va pouvoir récupérer rapidement de la tension que vous lui avez fait subir. »
Mais j’entends à peine ce qu’il dit. Je frotte mes mains sur ma nouvelle aine. L’incroyable douleur que je ressens est sans doute causée par la force de l’érection de ma bite à l’intérieur du moule, mais de l’extérieur, je ne perçois rien. Sauf que je sens toujours le poids de l’anneau qui tire sur les couilles à l’intérieur de la coquille. J’aurais bien aimé jouir avant de sortir du cabinet du médecin. Je suis très excité, mais je n’ai maintenant plus moyen de satisfaire mon envie. Aussi loin que je me souvienne, je joui au moins trois fois par jour, je ne peux même pas imaginer survivre sans cela, la queue bandée sans arrêt et les couilles étirées en permanence. Il va pourtant falloir me contrôler pendant le nombre de jours que cela prendra avant que le docteur enlève ce moulage. Tout à mon désir frénétique, c’est tout juste si j’entends le docteur me dire :
« Prenez rendez-vous pour dans six mois, afin que l’on évalue vos progrès… » LIRE LA SUITE

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Récit traduit de l’anglais par Henic (Version originale, cliquez ici)



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