En enfer

lundi 23 décembre 2013
par  Marsajean
popularité : 1%
3 votes

Les yeux s’ouvrent, se ferment à cause de la lumière trop violente. Ils s’ouvrent à nouveau et se referment aussitôt.
Là, devant elle, une femme la regarde.
Ses paupières clignent plusieurs fois avant d’enfin rester ouvertes.
Il lui faut un moment pour réaliser que la femme est nue. Son cerveau a du mal à suivre ce que ses yeux voient et elle doit faire un effort pour se concentrer.
La femme est non seulement nue, mais elle a les bras attachés dans le dos, les mains aux coudes. Son crâne est lisse et luisant sous la grosse ampoule. Pas de sourcils, un épais collier de fer autour du cou, un anneau dans chaque mamelon, un ventre glabre et lisse, une chaîne, assez courte, entrave ses chevilles.
Elle sourit à la femme qui lui retourne sont sourire, horreur, plus la moindre dent dans la bouche de sa compagne.
Une chose l’intrigue, à chaque mouvement, la femme bouge comme elle, mais inversée.
Des larmes s’écoulent de ses yeux, elle vient de comprendre que la femme qu’elle voit, c’est son reflet dans un miroir.
Elle se laisserait bien aller à sangloter, mais elle risque de s’étrangler, la chaîne qui la tient par le collier est trop courte pour qu’elle puisse se mettre debout ou même se coucher sur le sol, elle est obligée de rester assise ou à genoux.
Elle se met à hurler et, suivant ce qui lui est permis, elle trépigne et se tord en tous sens en criant.

—  Au secours ! Aidez-moi !

Il lui faut un certain temps pour se calmer même si elle continue de pleurer à chaudes larmes.
Des yeux, elle fait le tour de la pièce où elle se trouve.
La pièce mesure, à peu de choses près, deux mètres sur deux, il y a juste quatre murs de gros bloc de ciment avec une porte sans poignée munie d’un judas. Sur le mur en face d’elle, le grand miroir où elle peut se voir. Dans un coin, mais inaccessible, un sceau en plastique rouge, il est à moitié rempli d’eau selon ce qu’elle peut en juger.
À sa droite, il y a un trou dans le sol avec un marche pied de part et d’autre du trou ; une sorte de w.c. à la turque. Même en se contorsionnant, elle ne pourrait pas arriver à se servir de ces w.c. de fortune.
Pour le reste, il n’y a rien de particulier si ce n’est la grosse ampoule qui pend au centre du plafond et qui illumine la pièce comme un plein jour.
Depuis combien de temps est-elle là ? Pourquoi est-elle enfermée ? Qui lui a transformé son corps de cette manière ?
Elle ne peut répondre à aucune question, elle ne peut que pleurer.
Sa bouche est sèche et elle a comme un goût de sang. Avec sa langue elle peut constater qu’il ne lui reste aucune dent, elles ont toutes été arrachées, elle qui était si fière de sa denture parfaite pourtant, curieusement, elle n’a pas mal. On dirait que ce n’est pas nouveau, ses gencives semblent cicatrisées.
Des sanglots se pressent à sa gorge quand elle entend une clé tourner dans la serrure de la porte. Elle a peur, mais aussi beaucoup d’espoir d’être délivrée.
Un homme entre et la pièce lui semble immédiatement plus petite ; c’est un véritable colosse. Il est noir comme de l’ébène. Il doit mesurer dans les deux mètres et son tour de poitrine doit, lui aussi, dépasser les deux mètres. Son sourire est éclatant de blancheur. Il porte juste un pagne. À la ceinture, un petit fouet qui ne doit pas faire plus d’un mètre de long. Aux pieds, des basquets blancs comme la neige.

—  Salut, moi c’est Blaise le balaise ! Ha ! Ha ! Ha !

La jeune femme se tend vers lui avec des larmes plein les yeux.

—  Aidez-moi, je vous en prie.

Le sourire de l’homme s’accentue encore.

—  Mais bien sûr ma chérie, je vais t’aider.

Il détacha son fouet et le fit claquer dans l’air.

—  Avec ça !

La jeune femme se recroquevilla autant qu’elle le peut avant que le fouet ne s’abatte sur son corps. Les coups de fouet tombent sur ses seins, son ventre ou ses fesses. L’homme frappe sur toutes les parties qui se présentent.
Elle hurle, supplie, mais rien ne semble pouvoir arrêter le noir qui sans arrêt lève et abat son fouet sur elle.
Quand enfin, il cesse de la frapper, l’homme ouvre son pagne et présente son énorme sexe à la bouche de la jeune femme.

—  Suce ! lui ordonne-t-il sèchement.

Elle hésite une seconde à ouvrir la bouche, cela suffit pour que l’homme reprenne son fouet et recommence à frapper.

—  Aïe ! Aaarhh ! Arrêtez, je vais le faire.

L’homme arrête et revient se placer devant elle. Elle l’attend la bouche grande ouverte et prend le sexe jusqu’au fond de la gorge.
Elle entame une fellation et suçant, léchant aspirant la queue jusqu’au moment ou elle se rend compte qu’il va jouir. Un geste de recul suffit à l’homme pour lever son fouet, elle comprend qu’elle ne doit pas bouger et tout avaler.
De longs jets de sperme chaud sortent de son sexe et se répandent au fond de sa bouche. Elle a beau déglutir, elle ne va pas assez vite que pour avaler la semence du noir et le sperme coule sur ses seins.
Il se retourne et sort de la pièce en la laissant le corps en feu.
Longtemps elle sanglote assise contre le mur. Elle se voit dans le miroir et c’est pire que tout.
Elle voudrait comprendre ce qui lui arrive, pourquoi elle doit subir ce supplice ? Elle a beau se creuser les méninges, elle ne voit pas qui pourrait lui en vouloir assez que pour lui faire ça.
LIRE LA SUITE



Entrez votre pass abonné

ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires