Loin de France

dimanche 22 décembre 2013
par  Fatum
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1° partie

Charlotte n’avait jamais connu sa mère qui était morte en lui donnant le jour. La chose était encore fréquente en cette moitié du dix-huitième siècle. Son père, de petite noblesse, ne se remit jamais de ce coup et alors que Charlotte venait de fêter ses dix ans, il mit fin à ses jours, laissant sa famille au monde sans la moindre famille.
Un ami de son père la fit alors placer dans un orphelinat tenu par des religieuses. L’argent provenant de la vente de la demeure familiale et des terres l’entourant assurerait sans problème son éducation. Elle y fut menée le soir même des funérailles.
Elle qui avait toujours été entourée de l’amour paternel et de celui d’une nourrice affectueuse se retrouvait maintenant seule, face à une vie qui sans doute ne la ménagerait pas.
Les trois premières années furent les plus difficiles. Par bonheur, l’enseignement qui lui était prodigué lui permettait d’affronter sans crainte un avenir dont elle avait tout à redouter. Jusqu’alors elle était parvenue à supporter la vie monacale qui lui était imposée dans l’établissement, parvenant même à se faire quelques amies. Mais lorsque son corps se modifia pour en faire une adolescente, elle devint la proie d’une des sœurs qui sous des prétextes quelconques parvenait à s’isoler avec elle. Elle redoutait ces apartés qui très rapidement devinrent prétextes à des caresses de plus en plus osées. Elle fut forcée à se déshabiller et à se voir caresser le sexe et les seins qui commençaient à pointer. Un peu plus tard, elle connut son premier orgasme et depuis lors s’abandonna toute.
A son tour , elle prodigua baisers et caresses à son initiatrice qui très vite agrémenta leurs séances en y amenant une autre élève , Constance , qui participa sans la moindre honte à leurs jeux de plus en plus érotiques . Elle découvrit alors les jouets sexuels dont se servait la sœur mais jamais ne put les utiliser. Il fallait en effet préserver sa virginité. Mais parfois elle dut enfiler une culotte porteuse d’un phallus factice et, ainsi attifée, pénétrer le sexe de la religieuse comme l’aurait fait un homme.
Cette période dura trois ans.
Quelques jours avant son anniversaire, elle fut appelée chez la directrice qui lui annonça que le jour de ses vingt ans, avec deux autres filles du même âge, elle serait transférée dans un couvent de moines où durant une année se parachèverait son éducation. Les moines se chargeraient ensuite de la placer dans un quelconque château où elle servirait de dame de compagnie à une dame de la noblesse et à son époux.
Charlotte était heureuse de quitter enfin l’établissement où durant de longues années elle avait été littéralement emprisonnée. Elle espérait découvrir enfin une autre vie. Ce fut l’enfer ! Chaque nouvelle élève était attribuée à un moine qui était censé compléter son éducation. Bien sûr, elle eut à suivre des cours bien plus difficiles. Mais elle comprit très vite qu’en fait, sous le prétexte de la préparer à sa vie ultérieure, elle servirait de jouet sexuel à l’homme à qui elle avait été confiée.
Dès le premier soir, il la fit venir dans sa chambre et la fit se mettre nue. Sans ambages il lui annonça qu’il lui faudrait être obéir. Il ne pourrait pas la déflorer, car ce serait diminuer sa valeur marchande. Mais il existait sur son corps d’autres voies qu’il entendait bien lui révéler et utiliser sans qu’elle puisse s’en défendre. Dès la première nuit, elle dut lui faire une fellation et se laisser sodomiser. Sa honte ne changea rien à l’affaire. Dégoûtée de ce que l’homme lui imposait, elle comprit que résister ne ferait qu’empirer les choses. Elle accepta donc les souffrances de la sodomie et à son grand étonnement, après quelques fois, y découvrit un certain plaisir qu’elle eut bien soin de cacher à celui qui la violait.
L’année s’écoula très vite et c’est avec joie qu’elle arriva à son terme. En douze mois, Charlotte avait été la proie d’une dizaine de moines qui en abusèrent tant et plus, mais en évitant toujours de la prendre par le vagin. Elle connut à de nombreuses reprises la sodomie, le cunnilingus, dut pratiquer d’innombrables fellations dont tous les moines étaient friands. Un beau matin, on lui annonça que le lendemain viendrait au couvent un marquis qui désirait trouver deux dames de compagnie, et auquel elle serait présentée avec quatre autres pensionnaires.
Le jour venu, elle dut soigner sa toilette. Puis, elle et ses quatre collègues, dont Constance, durent se mettre nues. C’est dans cette tenue que leur possible acheteur -– car c’était bien le terme – désirait les voir. En fait, l’homme n’arriva pas seul. Il était accompagné de son épouse Amélie, une fort jolie blondinette d’une vingtaine d’années, très souriante. Elle laissa faire son époux, s’amusant de la gêne des demoiselles lorsqu’il inspecta leurs divers orifices. Lorsqu’il demanda à son épouse laquelle elle choisissait, elle désigna sans hésiter Charlotte, qui se réjouit de ce choix, tant sa future maîtresse lui paraissait avenante. Pour lui-même, le marquis choisit Constance. Les deux filles durent préparer leur maigre bagage et on les fit monter dans une diligence dans laquelle en compagnie de leurs nouveaux maîtres elles se dirigèrent vers ce qui allait pour très longtemps être leur demeure. Du moins, elles l’espéraient.
Le château se trouvait en plein Périgord, assez isolé. Il n’était pas très ancien, mais très spacieux et entouré d’un parc verdoyant. Y habitait un nombreux personnel des deux sexes. Le marquis et son épouse y disposaient chacun d’un vaste appartement, dans des ailes séparées.
Dès leur arrivée au château, Charlotte dut suivre Amélie dans son appartement. Celui-ci comportait une grande chambre avec un lit de deux personnes, une chambre plus petite destinée à sa dame de compagnie, une salle d’eau avec une baignoire que du personnel remplissait d’eau chaude chaque matin, et d’un vaste salon dont les fenêtres donnaient sur le parc à l’arrière du bâtiment. Amélie fit visiter le tout à Charlotte puis toutes deux s’assirent dans des fauteuils afin de faire plus ample connaissance. Amélie questionna Charlotte sur sa vie, et fut agréablement surprise par son jeune âge. Elle s’étonna aussi de ce qu’elle avait vécu à l’orphelinat et au couvent. La fille n’était certainement pas naïve sur le plan sexuel.
— Je crois que nous nous entendrons bien. Je vais t’étonner : j’ai déjà vingt- quatre ans, et me suis mariée à dix-sept ans. Mon mari était désireux d’avoir des enfants, mais malgré d’innombrables essais, je n’ai pu lui donner satisfaction. Il est probable que je suis stérile, ce qui n’est pas son cas puisqu’une de nos servantes lui a donné une fille. Depuis, il me laisse toute liberté sur le plan sexuel, du moins avec d’autres femmes. Mais il ne veut pas que je m’offre à d’autres hommes, sauf si c’est lui qui me le demande, et seulement en sa présence. Je suppose que tu comprends maintenant ce que tu feras ici. Après t’avoir déflorée ainsi que Constance, il ne s’intéressera plus à ta personne et je serai ta seule maîtresse. La vie ici n’est pas désagréable et j’ose espérer que tu répondras à mes attentes. Nous allons d’ailleurs vérifier la chose immédiatement. Déshabille-toi que je puisse t’examiner à mon aise et tester tes capacités amoureuses. Les expériences que tu me dis avoir connues à l’orphelinat ne sont sans doute que de piètres débuts dans ta vie sexuelle. Pour ma part je suis bien décidée à faire de toi une amante toujours prête à me satisfaire. Mais aussi une amante à qui je pourrais apprendre toutes les finesses de l’acte d’amour entre femmes.
Un peu interloquée, Charlotte ne sut que répondre. Elle s’était mise nue et laissa Amélie l’inspecter de la tête aux pieds. Le verdict ne se fit pas attendre
— Tu es vraiment jolie. Ta figure confirme ton jeune âge : dans quelques années, tu seras certainement une belle femme. Ton cou est gracieux. Ta poitrine tiendra sans aucun mal ses promesses. Ton ventre est légèrement bombé, comme je les aime. Quant à ton sexe, il me faudra d’abord le goûter pour pouvoir le juger. Mais tel quel il doit déjà attirer les baisers. Et je raffole des toisons noires comme la tienne. Le contraste qu’elles forment avec une chair claire est très spectaculaire. Et le mélange de ta toison avec ma toison blonde formera un bien joli spectacle qui ne pourra que charmer les éventuels spectateurs. Car immanquablement nous serons amenées à faire l’amour en public. J’adore m’exhiber, c’est un de mes plus grandes joies. Je jouis rien qu’à voir des yeux avides me regarder quand je prends mon plaisir. Je ne connais pas la honte de présenter mon corps lorsqu’il se tend pour s’offrir à des bouches avides comme le sera la tienne, du moins je l’espère. Maintenant accompagne-moi sur mon lit que je puisse te caresser et t’offrir un premier orgasme ! LIRE LA SUITE



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