LES SADIQUES DU VALLE SIERRE

Michaël O’Connor
jeudi 14 novembre 2013
par  Henic
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1. L’arrestation

Monica Brightman sait qu’elle est la dernière Américaine dans Valle Sierra. Ce n’est pas une pensée confortable. La tentative de coup d’Etat militaire, six jours plus tôt, qui a été rapidement et brutalement réprimée par les forces loyales au président Carrende, a laissé dans son sillage la puanteur d’un sanglant déchaînement de violence. Que les rumeurs qui disent que la CIA est derrière la tentative d’éjecter le dictateur soient fondées ou non, elles fournissent au régime tous les prétextes voulus pour agir contre les « agresseurs impérialistes et les ennemis de l’Etat ». Les rues quasi-désertes de la capitale Malaverno sont décorées de bannières portant des slogans contre les Etats-Unis. Les murs de presque tous les immeubles sont recouverts d’affiches portant des messages grossiers qui déclinent le thème « MORT A LA RACAILLE AMERICAINE ! »
La plupart des étrangers ont eu le bon sens de fuir l’effondrement qui a suivi la répression du coup d’Etat. Le Président a ordonné que les biens de toutes les entreprises étrangères soient saisis et a fait passer un avertissement voilé selon lequel tout le personnel qui n’aurait pas quitté les lieux serait considéré comme une cible potentielle pour des représailles. Les personnes évacuées ont été déjà bien contentes de sauver leurs vies, même au prix des biens abandonnés en partant. Il ne s’était écoulé que quelques heures après l’évacuation de l’ambassade des Etats-Unis et le gel des relations diplomatiques avec le Valle Sierre que les ports étaient bouclés par les militaires, scellant les frontières aussi hermétiquement qu’une boîte de conserve.
Monica est la présidente régionale de GLT – la plus importante du petit nombre de multinationales américaines installées au Valle Sierre. Quoiqu’il en soit, elle considère que la saisie des biens de la société par l’Etat ne modifie en rien ses fonctions. Même lorsque les Américains qui faisaient partie de son personnel, se sont mêlés à l’exode paniqué, elle a insisté avec force pour rester en arrière, déterminée à faire tout ce qu’elle pourrait pour essayer de récupérer au moins une fraction des millions de dollars disparus dans le pillage de GLT. Quelle héroïne elle serait alors aux yeux de ses patrons, à New-York ! Ils lui pardonneraient alors d’avoir désobéi aux ordres qui l’enjoignaient de partir et verraient ses collègues comme les trouillards qu’ils sont. Son ambition et sa détermination impitoyables ont été jusqu’ici récompensées par sa position parmi les cadres dirigeants de sa société à l’âge de trente et un ans. Elle n’est pas prête à laisser gaspiller les dix-huit mois d’efforts qu’elle vient de passer à consolider sa position au sein du Groupe. Là où d’autres voient un désastre, elle choisit de voir une occasion en or.
Elle ne se soucie pas le moins du monde des trois cents Sierrans, employés qui ont été licenciés sommairement et se trouvent maintenant confrontés à de possibles représailles du gouvernement pour avoir travaillé au profit de GLT. Les serfs consommables sont faciles à remplacer.
Monica déteste le petit nœud de peur qui la tenaille de manière de plus en plus insistante au creux de son estomac. La logique voudrait qu’elle laisse tomber ses pertes et file tant qu’il lui reste une chance de le faire. Mais l’obstination n’est pas sœur du bon sens. Son dernier espoir de sauver l’usine de la société, et peut-être sa propre survie, résident dans sa connaissance du Ministre des Finances.
Après plusieurs jours de tentatives infructueuses, elle a finalement réussi à l’appeler ce matin. Dans l’ambiance actuelle, le fait qu’il ait accepté de la rencontrer est plutôt encourageant. Elle est certaine que son impressionnante capacité à négocier la conduira au succès. L’homme lui doit bien une faveur, compte tenu des sommes considérables qu’elle lui a payées en pots de vin, sans parler des noms de nombreux employés de la société qu’elle a fournis aux services de sécurité à la suite de manifestations de mécontentement sur le salaire et les conditions de travail dans l’usine. Quelques jours après, les employés avaient tout simplement disparu, laissant à Monica la double satisfaction de savoir qu’elle avait tué dans l’œuf un problème potentiel de relations sociales, et qu’elle avait aidé l’Etat à éliminer un certain nombre d’indésirables. Oui, elle avait alors décidé que même ces fascistes ignorants réaliseraient qu’elle était de leur côté. Ses compatriotes pouvaient préférer maintenir discrètement une certaine distance avec le régime au pouvoir au Valle Sierre, mais elle est femme à savoir comment conduire les affaires. Si tout le reste rate, elle est prête à s’offrir elle-même à titre d’incitation à l’homme du Ministère. Dans le passé, elle avait déjà ouvert les jambes pour moins que ça.
Bien que ce ne soit pas encore le milieu de la journée, la chaleur est déjà oppressante. Avec sa climatisation hors d’usage, comme presque tout dans ce pays, l’intérieur de la Mercedes est comme un sauna. La sueur coule du front de Monica et son chemisier en soie crème est plaqué contre sa peau, ce qui souligne la forme de ses seins ronds que ne cache aucun soutien-gorge. Ses cheveux châtains rassemblés en chignon sont aussi trempés que si elle sortait de la douche. Sous son onéreuse jupe rose pâle, sa culotte est moite et inconfortable. Elle espère que l’homme qu’elle doit rencontrer ne s’en formalisera pas. Il doit être habitué à tripoter des Sierrannes suantes et odorantes que, malgré la beauté et la finesse de la peau foncée de la majorité d’entre elles, Monica estime à peine plus que des animaux. C’est une société d’un chauvinisme éhonté, où les hommes tiennent les rênes du pouvoir et les femmes – à part elle – savent rester à leur place. Jusqu’à ce que vienne le jour où Monica sera forcée de traiter avec une femme du cru en position de commander, Monica est plutôt contente qu’il en soit ainsi.
Elle insulte son chauffeur parce que la voiture est secouée par un autre énorme nid de poule. Il continue de regarder droit devant et fait la sourde oreille aux jurons. Un autre employeur aurait sans doute été reconnaissant qu’il fût demeuré avec elle alors que la majorité de ses compatriotes ont abandonné leurs postes, par peur de la contamination par l’association avec un membre des impérialistes méprisés. Mais il n’arrivait jamais à Monica de témoigner la moindre gratitude à un subalterne. Pour elle, il devrait se considérer chanceux d’avoir encore un boulot, même mal payé. Si elle choisit de l’injurier, il n’a pas d’autre alternative que de le prendre du bon côté. Elle décide qu’elle pourrait juste mentionner son nom à son contact comme sympathisant des rebelles, uniquement par plaisir sadique. Cela le conduirait sans tarder à être traîné dans la salle des tortures pour procurer quelque plaisir à la police secrète, et pourrait juste lui faire gagner une voiture avec l’air conditionné qui fonctionne vraiment. Ces pensées ravivent son sens de l’à-propos et soulage quelque peu la boule de peur de son ventre. Elle murmure, en affichant un mince sourire :
« Tu pourrais bien m’être utile maintenant, espèce de connard à face de pet ! »
Tout à coup, un véhicule blindé vert olive de transport de troupes surgit en sens inverse d’une ruelle voisine, juste dans l’axe de la voiture. Le chauffeur saute sur les freins et la Mercedes s’arrête brusquement, évitant l’impact de seulement quelques centimètres. Monica est presque projetée hors de son siège par l’arrêt brutal. Elle se met à crier :
« Putain de trou du cul à couilles grasses ! Je vais… »
Sa tirade s’arrête tout aussi brutalement lorsqu’elle voit sortir du VTT un peloton de soldats vêtus de kaki et armés de pistolets mitrailleurs. En quelques secondes, la Mercedes est encerclée. Le chauffeur sort immédiatement, les mains levées bien haut au-dessus de sa tête. Comme sa passagère du siège arrière ne le suit pas, sa porte est violemment ouverte par un géant moustachu dont le brassard doré affiche le grade de sergent. Poussant le canon de son Uzi sur la poitrine de Monica il aboie en anglais, avec un fort accent :
« Sortez de la voiture !
— Quel est le problème, sergent ? Demande-t-elle en luttant contre une poussée soudaine de panique. »
L’homme ne répond pas. Au lieu de ça, il attrape son bras d’une main de fer et la tire dehors, sur le bitume. Elle hurle :
« Enlevez vos sales pattes de là !
— Madame, vous feriez mieux de fermer votre sale gueule, à moins que vous vouliez que je m’en charge, gronde-t-il. »
Monica n’a pas l’habitude qu’on lui réponde ainsi et elle est trop choquée pour rétorquer sur le champ. Pendant qu’elle essaie de recouvrer la voix, son autre bras est attrapé par un autre soldat et elle se retrouve plaquée sur le capot de la Mercedes. Elle glapit lorsque le métal la brûle à travers son chemisier. Son chauffeur est à plat ventre sur le côté de la rue, un Uzi pointé sur la tête, mais la troupe semble plus intéressée par Monica. Elle sent le museau froid d’un pistolet-mitrailleur au bas de son cou tandis que le sergent lui ordonne de mettre ses mains à plat sur le pare-brise. Il aboie :
« Votre nom ?
— Monica Brightman, répond-elle, je suis citoyenne américaine et…
— Je sais ce que vous êtes, l’interrompt-il d’un ton bourru, où allez-vous ?
— Au ministère des Finances, répond-elle en luttant pour maîtriser sa colère qui monte, j’ai rendez-vous avec M. Valdemerrian.
— Vous mentez, réplique-t-il.
— Allez vous faire foutre ! Rétorque-t-elle, vérifiez auprès de son bureau si vous ne me croyez pas. Dans l’intervalle, je suggère que vous retiriez cette arme de mon dos. Vous ne semblez pas réaliser à qui vous avez affaire ! »
A ces mots, plusieurs des soldats qui l’entourent éclatent de rire. El lui aiguillonnant douloureusement la nuque avec son Uzi, le sergent ricane :
« La salope yankee essaie de me donner des ordres ! Laisse tes mains où elles sont, chienne, ou je pulvérise ton putain de cerveau sur cette voiture. »
Compte tenu des circonstances, un rien d’humilité aurait été la plus prudente manière de faire. Malheureusement pour Monica, c’est tout juste si elle connaît la signification de ce mot. Elle met dans sa voix plus de bravoure qu’elle n’en ressent et crache :
« Ne me menacez pas, espèce de petit soldat de plomb agité.
— Je ne fais pas de menaces, répond-il, juste des promesses.
— Allez-vous faire foutre, répète-t-elle.
— Tu aimes baiser, c’est ce que tu viens de me dire, chienne ? Grince-t-il. Très bien. Tu veux baiser, on va le faire ici même. »
De sa main libre, il attrape le sein gauche qui se balance. Comme elle essaie de résister, deux soldats saisissent ses poignets et plaquent ses bras contre le pare-brise de la voiture. Monica réalise soudain que son arrogance a été une lamentable faute. Loin d’être intimidés, comme les subordonnés auxquels elle est habituée, ces hommes sont tout bonnement furieux de son attitude. Même lorsque le sergent déchire son chemisier et pince durement son sein nu, elle ne peut se forcer à supplier ni à faire des excuses. C’est tout simplement hors de sa nature. Au lieu de cela, son esprit cherche à échafauder rapidement une alternative. Elle décide qu’il est sans doute préférable de rester froide et passive, sans se soucier de la manière dont elle est malmenée. Dès qu’ils réaliseront qu’elle n’est pas sur le point de crier et de pleurer comme une petite fille terrifiée, leur intérêt va vite retomber.
Le sergent tripote ses seins pendant un moment, puis descend ses mains et remonte sa jupe au-dessus de ses hanches. L’apparition de sa petite culotte de dentelle humide de sueur qui s’accroche aux monticules crémeux de ses fesses est saluée par ses sifflets et des acclamations bruyantes des soldats assemblés autour d’elle comme une meute de loups. Le sergent grommelle :
« Ecarte les jambes, chienne. Tu as dit que tu voulais me baiser. »
Comme Monica ne réagit pas, deux autres soldats attrapent ses chevilles et écartent de force ses jambes très largement. Elle doit se mordre la langue pour retenir un cri de protestation. De toute façon, ça ne lui apporterait rien. Dans ces rues, l’armée est la loi. Il n’existe pas la plus petite possibilité que quelqu’un vienne à son secours.
Le sergent attrape la ceinture de sa culotte serrée et la déchire aussi facilement que si elle avait été en papier. Il la jette à un de ses soldats, qui la porte à son nez et s’esclaffe bruyamment en la reniflant. Le corps de Monica se raidit lorsque son agresseur projette sa main entre ses cuisses écartées et la pénètre d’un doigt épais. Elle sait qu’elle va être violée. Elle est également certaine qu’il n’y a rien qu’elle puisse faire pour l’empêcher. Pour la première fois de sa vie, elle se trouve dans le rôle de la victime impuissante.

« Chatte américaine juteuse, ricane le sergent en portant son doigt à son nez. Mmmm, sent bon ! »
Il cherche la fermeture éclair de son pantalon.
« Tu es prête pour une queue de Sierran bien dure, chienne ? »
La réponse de Monica est un silence de plomb.
Il rams de nouveau le canon de son arme contre son cou.
« Hé, je t’ai posé une question, putain d’espionne impérialiste ! »
Les derniers mots font couler une sueur froide le long de son échine. Si elle est arrêtée en étant soupçonnée d’être une espionne… Elle évacue cette pensée terrifiante de son esprit. Cela n’arrivera pas ; le sergent essaie juste de l’intimider pour la faire ramper.
« Tu entends ce que je dis, chienne ? Gronde-t-il. Tu veux cette grosse queue dans ton con de sale pute ? »
Monica serre les dents, la rage lui fait surmonter tout sentiment humiliation. A ce moment, elle donnerait n’importe quoi pour pouvoir lui arracher les couilles à mains nues et les lui enfoncer dans la gorge. Personne ne peut parler ainsi à la Présidente régionale de GLT !
Après avoir sorti quelques autres obscénités, le sergent abandonne son effort pour la faire parler. A la place, il pousse agressivement dans son sexe sans défense avec ce qui semble un tube de la taille d’une matraque et qui est la chair d’une queue palpitante. Ses troupes l’encouragent tandis qu’il la viole, en l’empalant par à-coups brutaux à lui couper le souffle. En d’autres circonstances, elle aurait pu apprécier son agression animale. C’est le genre de passion brute qu’elle exigeait toujours des jeunes prostitués qu’elle convoquait dans son appartement. Ceux qui ne parvenaient pas à montrer assez d’enthousiasme dans cette tâche étaient ensuite fouettés jusqu’au sang avant d’être renvoyés. Une plainte s’ensuivait rapidement vers le souteneur local qui lui fournissait ce qu’elle appelait son « service de viande ». Comme Monica était l’une de ses meilleures clientes, cela scellait presque à coup sûr un sort terrible pour tout malheureux jeune homme qui avait échoué à lui donner satisfaction.
La sueur coule du visage du sergent qui lui assène des coups de bite de plus en plus fort, chaque poussée profonde étant accompagnée d’un grognement bestial. Sa main libre arrache son chemisier de ses épaules. Puis il attrape une poignée de cheveux et lui tire violemment la tête en arrière en grondant :
« Tu aimes ça, hein, chienne ! Tu veux mourir avec ma bite dans ton con ? Dis-moi que tu aimes ça ! »
La seule réponse de Monica consiste en un cri de douleur étranglé. Elle regrette immédiatement d’avoir laissé passer cela à travers ses lèvres. Le sergent continue de la menacer en lui tirant les cheveux, lui meurtrit le cou avec le canon de son Uzi et la viole avec tant de force qu’il semble vouloir la baiser à mort. Malgré la douleur et la terreur qui monte en elle, elle se force à rester silencieuse. S’il la tue, il n’aura au moins pas la satisfaction de l’avoir entendue s’abaisser.
Une éternité s’écoule avant qu’il finisse par jouir. Monica apprécie le torrent de sperme brûlant qui jaillit dans son ventre : au moins, c’est terminé.
Pendant les dix minutes que dure son supplice, il ne lui vient pas à l’idée que les autres soldats pourraient vouloir profiter de son impuissance. Pourtant, à l’instant où le sergent rentre son pénis dans son pantalon, il se tourne vers ses hommes et leur crie quelque chose dans sa langue maternelle. Un instant plus tard, un jeune soldat bondit pour prendre sa place en déboutonnant son pantalon. Ce n’est qu’alors que Monica réalise qu’elle va être l’objet d’une tournante. Elle est sur le point d’implorer la pitié mais elle s’arrête juste à temps. Agrippant ses fesses à deux mains, le jeune soldat introduit sa queue dans sa fente écumante avec un cri de triomphe adressé à ses camarades qui attendent.
Monica est ainsi violée successivement par huit hommes avant que le sergent interrompe l’exercice. A moitié nue et malgré qu’elle se débat violemment, elle est traînée sous la menace des armes jusqu’au VTT, le sperme coule de son sexe violenté et goutte sur ses cuisses.
Son chauffeur est toujours à plat ventre, membres écartés, sur la chaussée, les soldats estiment apparemment que ce serait une perte de temps de l’en enlever. Juste avant d’être jetée comme un sac de détritus dans le véhicule, elle entend encore ce mot redouté. Espionne !
A l’intérieur du transport de troupes, il règne une chaleur insupportable et ça pue la sueur rance. Monica peut à peine respirer. Elle est trempée de sueur et joue perdante dans sa lutte contre un sentiment croissant de panique. Comme tout le monde au Valle Sierra, elle est tout à fait consciente de ce dont sont capables les troupes du Président Carrende. Viol, meurtre et torture sont leurs outils pour terroriser la population. Depuis le soulèvement, la télévision d’Etat a transmis de larges extraits en direct des exécutions des dirigeants du complot et de dizaines de personnes accusées de les soutenir. Le message était clair : vous pourriez être le prochain ! Et en plus de répandre la terreur, la seule autre fonction des médias du pays est lune virulente propagande anti-américaine. Il y a quinze hommes, en comptant le sergent, dans le groupe de voyous en uniforme rassemblé autour de Monica. Leurs expressions sinistres et le regard de leurs yeux noirs ne reflètent que la haine. Chacun de ces hommes est capable de lui couper la gorge aussi facilement qu’il pourrait la forcer. Il se peut qu’elle soit sur le point de payer le prix final de son arrogance manifestée plus tôt.
Le sergent paraît sentir sa peur. Il s’accroupit devant elle et pousse le canon de son Uzi entre ses cuisses, emplissant son vagin malmené par les viols avec huit centimètres du métal froid de son arme. Il grogne :
« C’est une manière très douloureuse et sale de mourir… Regarde mon doigt. »
Monica se soulève sur les coudes, ses yeux se fixent sur le doigt recourbé sur la queue de détente. Il est si facile d’implorer la pitié. C’est cela qu’il veut. A quoi peut servir la fierté à une femme morte ? Elle murmure d’une voix à peine audible :
« S’il vous plaît ! »
Le sergent se penche.
« Parle plus fort, chienne yankee. On sait que tu n’es pas timide.
— S’il vous plaît, ne me tuez pas, implore-t-elle.
— Elle supplie pour sa vie, crie-t-il triomphalement en poussant plus loin le barillet de son arme dans son vagin. Tu ne me donnes plus d’ordres, à présent ! Tu supplies. Dis le moi, salope ! Qu’est-ce que tu fais lorsque le sergent Zavrini colle son Uzi dans ta chatte ?
— Je supplie, répond Monica avec des larmes d’humiliation qui brouillent ses yeux vert émeraude. Je ne voulais pas vous offenser, sergent. Faites ce que vous voulez de moi mais ne me tuez pas, s’il vous plaît. Je serai beaucoup plus utile à vous et à vos hommes vivante que morte.
— C’est ce que tu cherches depuis le début, n’est-ce pas ? dit-il en ricanant. Suppose qu’on te laisse la vie, de quel genre d’utilité parles-tu ?
— Est-ce que vous avez déjà été sucé par une Américaine ? dit-elle d’une voix enjôleuse. »
Elle ressent soudain une poussée d’espoir. Elle avait conservé cette ligne de conduite pour son contact au Ministère des Finances. Maintenant, elle pourrait lui sauver la vie. Zavrini demande :
« Tu me sucerais en échange de ta vie ? »
Monica opine :
“Pas seulement vous. Je ferai la même chose à vos homes. Je vous montrerai à tous quelle bonne suceuse vous avez à l’arrière de ce véhicule. »
« Et si jamais j’en ai l’opportunité, je te fourrerai cette arme dans ton putain de cul » ajoute-t-elle dans son for intérieur.
Le sergent retire lentement son Uzi d’entre ses cuisses et la lève vers les lèvres de Monica. Le canon est luisant de sperme. Il lui dit :
« Montre-moi comment tu vas me sucer la bite. »
Monica tremble quand elle commence à parcourir de la langue la tige de métal lisse de l’Uzi, avec toute la sensualité qu’elle peut y mettre. Le doigt du sergent est appliqué sur la détente et elle sait qu’elle n’est qu’à un battement de cœur de la mort. Elle essaie en vain de s’imaginer une longue queue palpitante et juteuse tandis qu’elle lèche et embrasse le canon du pistolet-mitrailleur, puis l’enveloppe de ses lèvres roses satinées avant d’en introduire plusieurs centimètres dans sa bouche. Là, elle tremble de manière incontrôlable, ce qui réjouit ses ravisseurs qui savourent chaque instant de sa honte. Le sergent sourit :
« Suce ça bien et peut-être que je ne te tuerai pas. »
Comparé à ces minutes pendant lesquelles il lui faut pratiquer une fellation au canon de l’arme, le fait d’être violée était presque un plaisir. Monica n’a jamais ressenti une telle terreur pure. Si le VTT freine brutalement ou saute sur une bosse de la route, ce peut être suffisant pour faire partir accidentellement l’Uzi. Quand enfin l’arme est retirée de sa bouche, c’est tout juste si elle ne s’évanouit pas de soulagement. Le sergent abaisse la bouche du canon de l’arme vers le milieu de sa poitrine en disant :
« Maintenant, tu vas sucer de la queue, hein ? »
Elle sait qu’elle n’a pas le choix. Le soldat le plus proche sur sa gauche est déjà en train de déboutonner son pantalon. Le sergent ricane :
« Elle a une bouche assez grande pour deux. Sinon, je ferai un joli gros trou entre ses tétons. »
Monica ouvre une bouche aussi large que possible pour accueillir les deux queues raides qui s’y enfournent des deux côtés. Les deux soldats au-dessus d’elle s’accrochent à ses boucles d’oreille en diamant, étirant douloureusement ses lobes. La pression de l’arme de leur supérieur au milieu de ses seins est elle qu’elle a l’impression que ses côtes vont se briser.
Presqu’une heure plus tard, le transport de troupes passe en grondant à travers une série de portes lourdement gardées qui l’amènent dans une cour pavée. L’arrivée à destination aurait pu se faire en moins de dix minutes mais la troupe n’était pas spécialement pressée de se séparer de leur cargaison tant que tous n’avaient pas pu en profiter. L’armée ne manquait jamais de viols ni de pillages, mais l’Américaine eut droit à un traitement spécial. Monica n’a pas le temps de se rendre compte de son nouvel environnement, elle est traînée hors du véhicule par trois soldats. Le sperme goutte des coins de sa bouche comme si elle est enragée. Des ruisseaux gluants coulent sur son menton et sur ses seins. Le reste de ses vêtements est parti, tout comme ses bijoux.
Si elle avait réalisé où elle était, elle aurait sans doute préféré être restée dans le véhicule. VU de l’extérieur, la bâtisse d’un blanc brillant vers laquelle on la traîne est aussi banale que n’importe quel immeuble de bureaux de Malaverno. Mais il s’agit du Quartier Général des Services de la Sécurité Intérieure, la plus redoutée des armes de terreur du Président. Les gens du cru en parlent comme du « Tombeau », car on ne connaît aucun prisonnier qui y ait été emmené et que l’on n’ait jamais revu vivant. LIRE LA SUITE

Sommaire :

  1. L’arrestation ................. 1
  2. L’interrogatoire .......... 9
  3. La mission ................. 19
  4. L’esclave du casino .... 27
  5. En prison ................... 39
  6. Au palais .................... 53
  7. FIN ............................. 59
L’intégralité de ce récit illustré de dessins est disponible pour les abonnés de RdF

Récit traduit de l’anglais par Hénic




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