12 - Les transformations de la pièce 69

Chapitre 12 - Douloureuses vérifications
lundi 6 janvier 2014
par  kingliart
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// Histoire de modification d’une soumise en objet sexuel. Le lecteur attentif remarquera que les situations décrites dans ce récit ne correspondent pas à la réalité. Dans la réalité, la soumission est entièrement consensuelle et doit le demeurer même quand lorsque les soumis(e)s acceptent de se faire humilier, torturer, modifier, marquer, enchaîner.... //

Depuis qu’elle était équipée de son nouveau mécanisme de contrôle de la bouche, Guy s’était avéré plus violent. Il ne venait plus se faire faire une petite pipe ; il venait lui violer la bouche offerte de la sorte . Il s’acharnait sur ses fesses avec sa cravache, la mettait à genoux et l’enculait avec violence. La chaîne qui pendait de la bouche tirait douloureusement sa langue par à-coups. En se faisant ainsi enculer, tout son visage était torturé car la douleur se transmettait à toute sa bouche. L’homme n’avait d’intérêt que pour sa croupe docilement présentée comme elle l’avait apprit. Rien n’y faisait : Guy était comme enragé et semblait dorénavant incapable de lui offrir la douceur qu’elle avait espéré peu avant son intervention « dentaire ». Elle devait aussi effectuer sa toilette et son lavement quotidien enchaînée par la langue, ce qui rendait l’opération doublement humiliante. Guy lui découvrait la tête pour la toilette et elle se voyait réduite ainsi, tenue par une chaîne qui pendait de l’intérieur de sa bouche, humiliée. Elle s’étonnait même de sa propre humiliation. Cette langue pendue la rendait si vulnérable… Sa propre chair devenue incontrôlable à ne servir qu’à satisfaire aux ordres de ses geôliers.

Guy l’harnachait pour les exercices « équestres » et en profitait pour la cravacher et l’insulter, la traitant de putain, lui disant qu’elle avait ce que mérite une jument de son espèce, la rendant responsable de sa propre dégradation. Une fois qu’elle avait sa cagoule sur la tête, Guy la laissait plus calmement s’entrainer.

La matinée était interrompue par un cravachage rituel, qui n’avait aucune raison, qui ne satisfaisait personne, qui ne servait à rien, qu’elle redoutait autant qu’elle s’y attendait. Monsieur Duchateau lui avait expliqué qu’elle serait fouettée, cravachée ou battue les matins sans que se soit ni une punition ni une nécessité : cela servait simplement à la dégrader, à l’humilier, la faire pleurer, lui faire mal pour le plaisir de lui faire mal, sans aucun sentiment attaché à ce geste, car une esclave doit être rituellement frappée et torturée, afin de bien sentir dans sa chair quotidiennement sa dégradation et son statut d’esclave. Monsieur Duchateau lui disait qu’il voulait qu’elle porte tous les jours des traces fraîches de cravache ou de fouet sur les seins, ou de tout instrument marquant bien la peau. Elle avait apprit à presque désirer subir ces sévices qui interrompaient l’entraînement monotone et fatiguant et qui, dans la douleur, lui prouvait que quelqu’un s’intéressait encore à elle puisqu’il la frappait.
Un matin, Guy lui annonça qu’on allait l’inspecter et qu’il attendait d’elle qu’elle soit parfaite. Guy tira sur la chaîne la relevant avec brutalité sur ses jambes et l’obligeant à prendre une posture bien droite, « serrées, les putains de fesses, tu n’apprends rien ma parole, catin, petite salope…. Tiens, … tiens … allez, comme je t’ai appris la tête relevée, fièrement encore… crac ! … crac ! … ». Elle ne comprenait pas cette violence inattendue : elle avait été obéissante et soumise, que lui reprochait-elle ? Elle ferait de son mieux et il le savait parfaitement. Guy avait été toujours bienveillant avec elle et ne la punissait que pour des erreurs, des manquements… elle savait qu’il ne la frappait pas pour son plaisir comme les dominants dans les séances collectives… Guy parfois lui assenait des coups de badine, ou de cane de bambou, à la demande des maîtres quand ils voulaient qu’elle porte des marques de ce traitement mais jamais il ne la fouettait par colère. Elle était stressée —sûrement comme il devait l’être lui-même— et dans le désarroi s’appliquait particulièrement à lui obéir.

Une fois content de l’avoir bien préparée, harnachée, installée à son goût, debout, et probablement au milieu du box, il s’approcha d’elle et répéta : « Tu vas être présentée ». Puis, solennel : « je te veux parfaite. Je t’ai mis les plumes dans le cul et sur la tête. Tu es très belle et tu dois me faire honneur car je suis ton entraîneur. Nous subirons un mauvais sort tous les deux si le maître n’est pas content. Entendu ? (coup sur les fesses) - tu feras exactement ce qui tu seras demandé. Bien ! Serre les fesses quand tu restes immobile et debout, c’est plus joli… » Il essuya un peu de la bave qui coulait toujours de sa bouche ouverte. Depuis qu’elle avait la langue percée et le mors en permanence dans la bouche, elle coulait comme une fontaine.

Elle entendit des hommes s’approcher d’elle. Duchateau sûrement… encore une séance de jeux cruels ?

« Voilà votre petite pouliche, la jolie 69 ! » C’était en effet sa voix. Pourquoi disait-il « votre pouliche » ? Elle s’inquiéta mais n’en montra rien si ce n’est qu’elle se contracta au contact d’une main qui lui touchait les tétons. Elle essaya de garder son calme quand la pression devint plus forte sur ses seins. Des paroles d’approbation la rassurèrent même quand elle senti qu’on lui tirait la chaîne et soulevait le menton jusqu’à avoir la tête renversée. Un bref coup sur les fesses la fit sursauter : « Parfait, elle est à vous… »

— « Bonjour 69 ! »

Elle ne reconnut pas immédiatement sa voix. C’était lui, Georges, son amant, son maître, son propriétaire, le responsable de sa dégradation… Elle voulu bouger la tête comme pour le regarder, exprimer sa joie, montrer son impatience, son espoir aussi de partir avec lui, elle voulu se rapprocher de son corps, dont elle ressentait maintenant la proximité et la chaleur. Son corps nu était devenu un nouveau sens qui remplaçait la vue et elle arrivait maintenant, pensa-t-elle, à ressentir cette présence et même son intention.

Elle se trompait sur ce dernier point : une main lui retenait le menton en arrière : « Tss, tss, tss… en arrière, reste comme cela, je t’admire… Tu es belle. Je vais regarder tes nouveaux atours de plus près. A genoux, la tête en arrière ! » Coup de cravache sur les fesses. Elle s’agenouilla avec précaution pendant qu’une main l’aidait à s’agenouiller et une autre main retenait le poids de la chaîne de sa langue. Une attention inhabituelle. Elle senti les mains se poser sur ses épaules, suivre les liens sous les seins, caresser ses têtons et ses seins. Un pied se plaça juste entre ses cuisses : « Ouvre les jambes mieux que ça ».

Le bout de sa chaussure pointait entre ses jambes et poussait la protection de sa ceinture de chasteté pendant que les mains s’affairait dans sa bouche, sur sa langue. Avec approbation, il tâtait les nouveaux perçages de la langue, vérifiait la solidité des mécanismes sur ses molaires, actionnait le mécanisme qui lui ouvrait et fermait la bouche. Le maître Duchateau lui vantait les améliorations introduites à ce mécanisme comme un vendeur dans sa boutique. Georges inspectait, caressant de temps à autre la tête renversée. Puis il lui redressa la tête, refermant la bouche légèrement au moyen de sa clé accrochée à son collier. On lui enleva la chaîne qui faisait pendre la langue douloureusement.

— Tu as eu de la chance ces jours-ci, m’a-t-on dit, tu n’auras pas les séances de dressage supplémentaires prévues. Ta chatte n’a reçu aucune faveur en dehors de celle prévues pour récompenser noter ami dentiste, m’a-t-on dit. » Il rit. LIRE LA SUITE




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Commentaires

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mercredi 15 janvier 2014 à 01h58 - par  kingliart

Merci Henic.
69 commence à me barber. Elle est trop prévisible... Je me demande si je vais vraiment continuer. J’ai en magasin une fin... voilà préparez-vous. J’aimerais passer à autre chose.
En vous remerciant pour les encouragements très utiles car cela montre qu’au moins une personne sur terre vous lis.
A ce propos, Christine, autrefois on pouvait lire les stats sur les articles. Ce n’est plus le cas avec cette version de Spip. Vous ne pourriez-pas demander à voter webmaitre de nous offrir les stats de consultation sur nos textes ?

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lundi 6 janvier 2014 à 14h21 - par  Henic

J’attends chaque épisode signé KingLiart avec impatience, qu’il s’agisse de « la pièce 69 » ou de « Greta », et je suis toujours subjugué. Cependant, je trouve cette cruauté gratuite vraiment démesurée, et le terme d’« amant » tout à fait déplacé pour appeler un maître aussi inhumain.