L’accompagnateur (Chap 3 et 4)

Chapitre 3 Le guide
samedi 31 août 2013
par  Khyor
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Je continue l’histoire non par obligation ni même par contrainte... non tout simplement par pure envie et réel désir...
Bon d’accord ! Je me décris... Un mètre soixante six pour cinquante neuf kilo... Ne croyez pas que je suis difforme... J’ai des hanches larges, des fesses très charnues et un peu flasques en plus des jolis bourrelets d’amour... Enfin bref... si vous voulez me voir en photo nue... Je vous dirai que le plus proche de mon anatomie est un tableau du fameux peintre Édouard Monet dit « Le Bain ». Je suis à quelques minuscules détails la femme qui est entièrement nue entre deux messieurs bien habillés. Hou là là là... je vois des yeux coquins qui s’allument.... Ils peuvent voir le tableau sur un site internet « Wikipédia » la copie de l’image internet est libre de droits à condition de mentionner qui est l’auteur référencé dans le titre de l’image... Eh... je m’arrête là et poursuis mon écriture....
Nos premières vacances de fin de semaine... Oh ! Pardon d’utiliser une formule purement Québécoise pour dire Week-end... Je mourrais d’impatience.... il devait venir avec la nouvelle voiture achetée d’occasion... Une « Peugeot 104 Z » marron plus foncé vers le ton châtaigne... Il m’est très difficile de tenir en place pour le moment... Je fais semblant de lire une revue pour femmes, de m’intéresser aux reportages que diffusent notre téléviseur... Mais rien à faire... les images de nos premiers ébats sexuels me martelaient.... Pourtant je n’avais aucune intention de lui céder quoique se soit... j’aurais accepté quelques caresses sur mes seins, qu’il les sorte de mon soutien-gorge aurait été la limite de ce que je lui accorderais...
De là à me retrouver entièrement nue et faire l’amour était à mille lieues de mes pensées.... en fait au lieu d’un rendez-vous chaste.... C’est raté ! Il va croire que je suis une fille facile une « Marie couche-toi là ! ».... Tant-pis …. Je verrai bien ce qu’il va me dire...
Ouf... Le voilà... Je l’ai vu arriver par la fenêtre du rez-de-chaussée... Nous avons une toute petite maison sur deux étages en plein centre ville de Montlhéry dans le 91....
Je me suis précipitée dehors et le rejoignis en cours de chemin.... Un long baiser comme je les aime conclu notre rencontre... et nous rejoignîmes la voiture... Pendant le trajet je profitais du moindre feu rouge pour lui faire des bisous et réussir à l’embrasser avec la langue dans sa bouche.... Malicieusement... Pas beaucoup de feux rouge, à croire qu’ils s’étaient ligués contre moi.... Les vaches !.... Un seul vrai baiser …. Bon ! C’est mieux que rien pensai-je...
Tiens.... Bizarre.... Je ne vous sens plus accroché à mon récit.... je sais ce que vous dites.... elle nous parle de... « Wikipédia », de …. « Peugeot 104 Z ».... Il y a un gouffre d’années entre... Vous avez raison.... Monsieur là au fond à gauche.... l’histoire se passe il y a exactement trente cinq ans.... et même si j’emploie des temps de conjugaison simple c’est bien 2013 moins 35 ans.... Comment je m’en souviens si bien ? Eh bien là pas de secret c’est..... Chut... vous allez le découvrir..... Où en étais-je donc... Ah oui Madame devant moi oui vous avec votre robe jaune.... Merci de m’aider...
Dans l’appartement de Jean-Jacques... Je me suis assise sur le divan...
— Une limonade bien fraîche ou une limonade du placard ? annonça-il presque en riant...
— Une Limonade bien refroidie alors.... fis-je avec taquinerie...
— J’ai besoin de te parler... d’un ton malicieux et envoûtant dit-il...
Ma foi, je ressentais une pression... il est... je ne sais quoi... Un doute ou plus tôt une appréhension....
— Je voudrais que tu écoutes sans me juger... et seulement après, tu pourras me critiquer... Mais voilà....
Sa voix douce, un peu grave, je perçois beaucoup d’émotion en lui...
— J’aimerais que tu sois mon esclave... oui.... que tu m’appartiennes totalement, que tu m’obéisses sans aucune restriction en toutes circonstances et à tout moment... si tu veux on peu faire une tentative de trois mois pendant lesquels tu suivras ces règles sans que tu puisses y opposer un refus... Et si je vois dans ton attitude la moindre hésitation tu seras punie sévèrement...Maintenant je répondrai à toutes questions et je te demanderai un oui ou un non.... ton choix de réponse sera accepté, respecté...çà je te le promets.... Alors... ?
Je suis perdue dans ma tête, j’ai ma boussole qui vire de direction sans pour autant m’indiquer un cap à suivre... je ne sais plus où est mon port... je navigue en plein brouillard...
— Si c’est non que se passe t-il ?
— Sylvie, je te ramène chez toi et nous restons bon amis car je ne veux pas m’attacher à des sentiments amoureux avec une femme qui ne veux pas vivre comme moi je veux vivre... La femme qui voudra vivre comme esclave je la garderai à vie...
— Ah... ! Bien...Si je dis oui... Comment envisagerais-tu la suite... Si tu peux me donner un exemple.... Je ne connais pas ce mode de vie...Jean-Jacques...
— Si je te demande de te mettre entièrement nue.... il faut que tu le fasses de suite sans tenir compte du lieu, du moment et même s’il y a d’autres personnes connues ou inconnues qui sont en ta présence....
— Hou la la.... tu me demandes d’être un objet, une chose qui n’a pas le droit de penser par elle-même et d’agir comme un animal que l’on a dressé... Dis-moi si j’ai bien compris.... ?
— Oui ! Sauf que cet animal à des récompenses, des câlins, qu’il est protégé par son maître... Comme un professeur et son élève... Comme un chien et son maître...
— Je comprends.... Tu veux une réponse de suite ?
— Sylvie je t’accorde une heure.... si au bout de ce temps tu ne me dis rien... je validerai ce silence comme un refus et te raccompagnerai chez toi... Dans la voiture si tu essaies de m’embrasser sur la bouche ou si ta main se pose sur ma cuisse je te repousserai car dans une relation amicale il n’y a pas ces gestes....
— D’accord pour cette heure de réflexion. Pendant ce temps tu me laisses seule ?
— Oui ! Je démarre de suite et vais dans ma chambre... Tu n’entendras pas la sonnerie, ni le tic tac du chronomètre de cuisson... Dis moi seulement quand tu es prête.... et dépêches-toi car si non j’enclenche sans te le dire...
— Vas-y ! Jean-Jacques commence !
Il part avec le minuteur dans une main vers sa chambre...
Pas de musique pour accompagner ma solitude... Je me lève, fouille dans sa mini discothèque.... Tiens Noël interdit de Johnny, le national. J’allumais et mets sur la platine le disque juste assez fort pour ne pas troubler mes pensées. Que faire ? Que dire ? Un ballottement entre je dis oui et je pars d’ici... Un doute réconfortant, me dit : « il a dit pour la vie …. La vie ! »
L’espoir, la crainte encore des antonymes ! « Et toi ! As-tu pensé à toi ! Que veux-tu ? De quoi as-tu besoin ? » L’éclair tombe, le tonnerre avec... ce mot LUI. Je me lève, me dirige vers sa chambre... Cognant fortement la porte...
— Oui entre !
Je reste inerte.... Que cette phrase est difficile !
Il allait t refermer la porte...
— Attends ! S’il te plaît ! Je suis à toi ! Je t’appartiens ! Ne m’abandonne pas ! Je t’aime !
— Je te veux toute nue devant moi les mains sur la tête, je regarde la fin de ce reportage.
Que dire ? Que faire ? Je suis gourde ? Comment faire pour attirer son attention... Je ne connais rien à la soumission. Qui pourrait m’aider ? Existe t-il un mode d’emploi ? Je suis nue bêtement sans savoir quoi faire, quoi dire. Que c’est horrible de patienter... D’être prête pour un concert et attendre que les violons accordent leur son avec le piano.
J’ouvre les jambes au point de rupture de mon équilibre, plie légèrement les genoux, baisse mes fesses vers l’arrière. En fait je prends la posture de Madame Brigitte Bardot chevauchant une célèbre marque de moto avec son corps vers le pot d’échappement sur une selle montante. Au bout d’un petit moment je souris … Je m’abandonne...
Je suis là, contente de ce que je viens de faire.... Deuxième éclair, deuxième coup de tonnerre ! Oui je veux ! Oui encore oui ! Je le désire au plus profond de mon être... regarde ! Je m’offre à toi ! Je me donne pour que tu me guides ! LIRE LA SUITE



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Commentaires

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jeudi 8 décembre 2022 à 21h41 - par  Henic

Un début d’histoire somme toute classique, mais néanmoins alléchant, comme tout préliminaire qui se respecte...
Mais où est le développement ?
Khyor nous laisse en plan comme une vieille paire de chaussettes, juste après nous avoir alléchés ! Est-ce bien raisonnable ?
Il n’y a pas encore 10 ans que ce début fut publié, peut-on espérer la suite avant cette anniversaire ?

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