Le couvent

Par Anak Drakken
dimanche 12 avril 2009
par  Jeanne Franval
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Un prêtre corrompu et possédé par le démon prend la direction d’un couvent, et enseigne aux religieuses de nouvelles façons de monter nue en croix.

I. Douce rencontre

— Voici votre cellule, soeur Diane ; vous la partagerez avec soeur Nathalie.

La mère supérieure s’effaça pour laisser la nouvelle arrivante examiner la petite pièce qui s’offrait à elle. La mine renfrognée - ses parents l’avaient forcée à entrer au couvent dans l’espoir de l’assagir - Diane entra dans la pièce, sans dire un mot.

Trois lits constituaient tout le mobilier de la chambre ; l’un resterait inoccupé. La porte se referma derrière elle et elle se retrouva seule avec soeur Nathalie. Celle-ci leva un regard timide en direction de Diane.

— Bienvenue à toi, soeur Diane, dit-elle.

Cette dernière la dévisagea sans mot dire. Elle aurait été mignonne sans cet austère uniforme - une ample bure de toile écrue qui masquaient complètement les formes, serrée à la taille par trois tours d’une corde nouée sur le devant selon une structure particulière, une coiffe en forme de pot retourné recouvert d’un voile noir descendant jusqu’aux épaules, des sandalettes qu’il fallait patiemment lacer autour des mollets et qui laissaient les pieds glacés. Et dire qu’elle en était elle-même affublée. Elle fit toutefois un effort pour être aimable. Soeur Nathalie n’était pour rien dans ses malheurs et il valait mieux s’en faire une amie.

Les deux jeunes femmes firent connaissance jusqu’à l’heure du souper. Celui-ci se déroula en silence ; il fut suivi par l’office du soir, puis les religieuses regagnèrent leurs cellules.

Diane trouva sous son oreiller une chemise de nuit : le second et dernier élément de sa garde-robe ! Elle se changea en silence. Du coin de l’oeil, elle observa sa compagne faire de même. Décidément, elle avait un beau corps, bien proportionné, une peau fine et douce, des seins fiers et fermes.

— Quel âge as-tu ? lui demanda-t-elle.

— Dix-sept ans, répondit-elle, je suis ici depuis mes huit ans... Et toi ?

— Dix-sept ans aussi, mais jusqu’à maintenant, j’ai toujours vécu hors du couvent.

— Je ne suis jamais sortie depuis et j’ai de la peine à me souvenir du monde extérieur. Ce doit être bizarre de porter un autre habit que cette tunique et cette coiffe, de rencontrer une foule de gens différents et... des hommes.

— Vous n’en voyez jamais, ici ? demanda Diane.

— Jamais ! je ne suis même pas sûre de me souvenir à quoi ils ressemblent.

Diane devint songeuse. Tout en devisant, les deux jeunes filles s’étaient glissées sous les draps.

— Il est temps de dormir, maintenant, dit Nathalie en bâillant. Elle éteignit la bougie et la pièce fut plongée dans la pénombre, provoquée par l’éclat de la lune.

Nathalie eut de la peine à trouver le sommeil. Cette évocation des hommes l’avait troublée et elle resta longtemps immobile dans son lit, les yeux grands ouverts. Elle essayait de se souvenir de ceux qu’elle avait vus. C’étaient alors des enfants de son âge ; les adultes, elle n’y faisait pas tellement attention ; mais ils étaient différents... elle se les rappelait de manière floue et ces images la troublaient d’une étonnante façon ; elle se mit à transpirer, son corps était parcouru d’étranges frissons et une fine sueur se mit à perler sur sa peau...

Elle entendit tout à coup Diane se retourner dans son lit pour se mettre sur le dos, jambes fléchies. Il lui sembla bientôt percevoir un léger bruit, presque inaudible, de frottement de tissu. Interloquée, Nathalie concentra tous ses sens sur sa voisine et il lui sembla distinguer un léger mouvement sous les couvertures. Diane avait la tête renversée en arrière, les yeux mi-clos, les lèvres entrouvertes. Son souffle se fit saccadé, puis haletant. Elle vit briller une perle de sueur sur son front. Nathalie ne comprenait rien au comportement étrange de sa voisine, mais cela accrut encore ses sensations. Finalement, n’y tenant plus, elle chuchota :

— Diane ? Qu’est-ce qui se passe ? tu vas bien ?

La jeune femme sursauta, et étendit d’un coup ses jambes. Elle se tourna vers Nathalie et, après une profonde inspiration demanda :

— Tu ne dormais pas ?

— Non, je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je me sens bizarre... mais toi, ça va ? Qu’est-ce que tu faisais ?

— C’est notre conversation au sujet des hommes qui t’a troublée ? demanda-t-elle sans répondre.

— Euh... oui, hésita Nathalie ; Il lui semblait que cette conversation à voix basse avait quelque chose de malsain. Comment tu as deviné ?

—J’ai ressenti la même impression... mais je sais comment la calmer ! répondit Diane avec un air entendu.

— Qu’est ce que tu veux dire ? murmura Nathalie, de plus en plus mal à l’aise, mais de plus en plus intéressée.

— Tu sais, on peut très bien se passer des hommes...

— Je sais bien, cela fait bientôt dix ans que je n’en ai pas vu...

— Je ne crois pas que nous parlons de la même chose.

Il y eut un silence, puis Diane reprit la parole :

— Ce... malaise, tu ne l’avais jamais ressenti auparavant ?

— Je ne crois pas... enfin, si, mais jamais aussi fort.

— Je vais te montrer quelque chose !

Et sur ces mots, Nathalie vit Diane se redresser et sortir de son lit pour venir s’asseoir sur le sien. Elle ne put retenir un tremblement.

— Qu... quoi ? bredouilla-t-elle.

— Chut ! ferme les yeux !

Nathalie, vaguement inquiète, obtempéra. Diane, d’un ample mouvement, rabattit la couverture en arrière, dévoilant la jeune fille ; sa chemise de nuit chiffonnée était troussée autour de sa taille, de sorte que le triangle sombre de son pubis était découvert. Nathalie ouvrit des yeux immenses et ses mains se portèrent à son vêtement pour le tirer nerveusement sur ses cuisses.

— Qu’est-ce que tu fais ? dit-elle d’une voix tremblante. Son trouble était de plus en plus grand. Il lui semblait que les battements de son coeur ébranlaient tout le couvent.

— Chut ! je t’ai dit de garder les yeux fermés. Voilà ! ne les rouvre plus maintenant. Détends-toi... lààà ! c’est mieux ; ne tremble donc pas autant... maintenant détends tes mains, lâche cette chemise... croise tes mains derrière ta nuque (Nathalie sentit Diane lui relever les bras vers sa tête)... voilà ! ne décroise les doigts sous aucun prétexte maintenant...

Nathalie sentit que Diane montait sur le lit et s’agenouillait à la hauteur de ses genoux. Une main douce saisit sa cheville droite, tandis qu’une autre se glissait sous son genou droit. Sa jambe droite fut écartée de l’autre jusqu’à ce que son pied vînt en contact avec le mur. Diane s’agenouilla alors entre ses genoux, écartant encore la jambe gauche. Nathalie remarqua qu’elle retenait sa respiration. Elle n’osait ouvrir les yeux, n’osait faire un geste ou même dire un mot. Les mains douces effleurèrent ses cuisses et elle tressauta !

— Détends-toi... laisse-toi aller, lui murmura la voix de Diane.

Cette dernière remonta le pan de sa chemise de nuit qu’elle venait de tirer vers le bas, dévoilant à nouveau son bas-ventre. Nathalie voulut serrer les cuisses, mais ses genoux se heurtèrent aux jambes de Diane. Elle n’osait décroiser les doigts. Sa respiration s’accéléra. Il y eut un contact sur ses genoux et tous ses muscles se crispèrent. Les mains de sa compagne venaient de s’y poser. Elles y restèrent un moment, immobiles... Nathalie se détendit un peu. Les mains, douces, légères, commencèrent à glisser sur sa peau, remontant la cuisse lentement. Cette caresse procurait des sensations violentes dans son corps. Son cerveau était vide, sa bouche sèche, ses paumes moites.

Les doigts de Diane passèrent les crêtes iliaques et vinrent se croiser sur son ventre y traçant de délicates arabesques qui arrachaient des frémissements de plus en plus fort à la jeune religieuse. Lentement, par mille détours, les doigts remontèrent le long du torse brûlant de Nathalie, retroussant de plus en plus la chemise. Ils s’insinuèrent sous l’étoffe et montèrent de plus en plus haut. Ils parvinrent à la base de ses seins fermement dressés malgré sa position horizontale. Ils se faufilèrent entre eux, les contournèrent, revinrent en dessous, leur tournèrent autour en une danse de plus en plus rapide. Soudain, l’un d’eux s’enhardit et commença à escalader la petite colline de chair en décrivant une lente et glissante spirale. Nathalie retint sa respiration. Le doigt était presque en haut... et soudain il redescendit. Nathalie en ressentit une sorte de soulagement en même temps qu’une profonde frustration...

Ils reprirent leur sarabande infernale. Puis les doigts osèrent remonter les seins. Les deux en même temps cette fois, chacun sur le sien... Nathalie sentit les spirales se resserrer de plus en plus... et de plus en plus lentement. Et soudain, les doigts se jetèrent sur les mamelons, turgescents à exploser sous la tension qui les animait... Nathalie eut l’impression que des éclairs de plaisir parcouraient et électrisaient son corps, rayonnant de la pointe de ses seins ; elle ne put retenir un cri bref.

Diane sursauta et se redressa brusquement. Il se passa quelques secondes, puis elle se pencha à nouveau sur elle. Elle prit le bord de sa chemise, remontée jusque sous ses seins, le roula rapidement en un petit polochon et le tira vers le haut, dénudant la poitrine tendue vers le ciel.

— Mords ça... comme ça tes cris seront étouffés.

Nathalie prit le rouleau de tissu entre ses dents.

Diane reprit ses caresses, agaçant la pointe de ses seins, ce qui déclenchait à chaque attouchement des ondes de plaisir au travers de son corps. Puis, ses doigts redescendirent en virevoltant. Ils regagnèrent les genoux. La tension descendit d’un cran. Ils glissèrent sur la partie interne de ses cuisses et se mirent à remonter lentement en serpentant sur la peau fragile. La tension se remit à augmenter. Les doigts atteignirent le triangle bouclé. Ils écartèrent les délicates lames de peau et remontèrent jusqu’à la petite crêtes de chair, turgescente, luisante d’humidité.

Nathalie aurait voulu resserrer ses cuisses, mais elle ne pouvait plus se passer de ces caresses affolantes, elle s’abandonna complètement aux mains diaboliquement douces et habiles de sa compagne. Elle les sentit l’explorer au coeur de son intimité et elle en ressentit de telles sensations qu’elle dut mordre de toutes ses forces dans le tissu pour ne pas gémir.

Diane se pencha en avant. Nathalie sentit son haleine chaude souffler contre son ventre, son nez farfouiller dans ses poils bouclés. Son épaisse chevelure rousse se répandit sur ses cuisses. Et soudain, le contact humide de sa langue se posa sur le point névralgique et se mit à tournoyer, entraînant la jeune nonne dans une spirale de plaisir qui la fit gémir dans son bâillon improvisé. Automatiquement, ses reins se mirent à onduler, de plus en plus vite, de plus en plus frénétiquement et soudain, elle cria son bonheur en emprisonnant la tête de sa partenaire entre ses cuisses tétanisées.

Elle se redressa et attendit que l’extase de sa partenaire se fût un peu calmée et lui murmura :

— Tu as aimé ? Mais attends, on peut faire mieux...

Elle fit alors passer sa chemise de nuit par dessus sa tête et enjamba Nathalie. Elle s’agenouilla de part et d’autre de sa tête et se pencha en avant jusqu’à ce que ses seins entrassent en contact avec la peau de son ventre.

— Fais comme moi ! murmura-t-elle avant d’enfouir à nouveau son visage dans les poils bouclés de sa partenaire.

Nathalie voyait et sentait le sexe roux et salivant de Diane à quelques centimètres de son visage. Elle hésitait... Mais bientôt, des ondes de plaisirs se remirent à rayonner de son clitoris sous l’action d’une langue industrieuse et toutes ses inhibitions tombèrent. Elle empoigna les fesses rondes et blanches de sa partenaire et plongea son visage dans les poils roux. Lorsque Diane enfouit son index et son majeur dans son vagin et les y fit aller et venir, elle l’imita et, ensemble, elles escaladèrent les pentes du plaisir jusqu’à ce que l’ivresse de l’altitude les fit mutuellement s’étreindre spasmodiquement et rouler sur les draps moites de leur sueur. En nage, Diane remit sa chemise de nuit et regagna son lit. Elle se souhaitèrent bonne nuit avec tendresse. Finalement, la vie au couvent n’est pas si désagréable se dit-elle avant de sombrer dans un sommeil bienheureux.


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Compte-tenu du caractère particulièrement hard et extrême des situations décrites, l’intégralité de ce roman (environ 100 pages) n’est accessible qu’aux seuls abonnés du site.

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Commentaires

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vendredi 17 avril 2009 à 17h37 - par  Rêves de femme

J’en suis désolée mais le contenu de texte est beaucoup trop hard pour que je prenne le risque qu’un trop jeune public puisse le lire. Et puis vous avouerez que 4€ ce n’est pas si excessif !
Mais vous avez tant d’autres récits tout aussi excellent disponible gratuitement !!!

mercredi 15 avril 2009 à 13h26

Il est malheureux qu’il faille payer pour connaitre la suite de ce merveilleux récit que mes faibles moyen m’empêche de connaitre.

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