ALLE 6

dimanche 17 mars 2013
par  Claire Valmont
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Sandrine.

Nous n’avons aucune idée du temps qui a bien pu s’écouler depuis que nous nous sommes assoupies, mais lorsque j’ouvrais l’œil, la pute russe est debout, à nous observer, face à nous, de l’autre côté de la grille. Sandrine sort doucement de son état de somnolence et se redresse contre moi. Nous sommes blotties, l’une contre l’autre, cherchant à nous rassurer et nous réconforter mutuellement. La pute reste immobile et muette à nous observer. Elle se contente de nous examiner. Deux de ses gorilles l’accompagne. Eux aussi nous regardent sans faire le moindre mouvement. Nous ne sommes pas habituées à ce silence pesant et l’on commence à s’en inquiéter quand la pute russe prend la parole.
— On va vous laver. Aujourd’hui, on attend des invités. On compte vous présenter. Il faut que vous soyez impeccables. Vlad, détache-les.
Le dénommé Vlad, ouvre la grille et nous rejoint au fond de la cellule. Je pense un instant lui sauter dessus et tenter ma chance pour m’échapper, mais qu’adviendrait-il de Sandrine ?
Nous lui présentons notre dos pour qu’il nous libère. Nos membres sont ankylosés à force d’être maintenus. Vlad s’écarte et rejoint les deux autres à la grille. La pute nous lance alors deux petits sachets de shampoing et une savonnette avant de nous laisser une bassine d’eau fumante et de refermer la grille. C’est Sandrine, qui la première, s’approche de la bassine et y plonge ses mains avec bonheur.
— Elle est chaude, s’étonne t-elle.
Du coup, elle s’asperge la tête avant d’ouvrir un sachet avec les dents pour s’en frictionner les cheveux. Je la rejoins et fait de même. Elle s’humidifie le corps et commence à se laver avant de me passer le reste de la savonnette. Nos corps sont recouverts d’une fine mousse agréablement parfumée. Je frotte le dos de mon amie qui fait de même pour moi. Puis nos sexes et nos culs sont aussi décapés. Je jette un coup d’œil à la grille et constate que Vlad, un grand sourire aux lèvres, tient un tuyau d’arrosage. Lorsque le jet s’expulse bruyamment, nous refoulons au fond de la cellule sans pouvoir y échapper. L’eau glacée nous saisit et nous fait frissonner sous les rires de la pute. Je jure intérieurement de lui faire payer tout cela. Notre douche dure plus longtemps que nécessaire, mais semble trop les amuser. Enfin, le jet s’arrête et nous grelottons de froid avant que Vlad ne nous lance deux serviettes éponge avec lesquelles nous nous séchons rapidement. Le gorille ouvre la grille, nous reprend les serviettes, puis nous rattache les mains dans le dos. J’essaye bien de lui résister, mais l’autre type entre aussi et me maîtrise sans difficulté. Le trio repart, nous laissant seules, après avoir refermé la grille. Je regarde Sandrine qui s’est assise dans le seul coin sec de la cellule.
— Que vont-ils faire de nous, me questionne-t-elle ?
Je la rejoins et m’assieds à côté d’elle, me serrant contre son épaule pour y trouver un peu de chaleur.
— J’en sais rien.
En disant ça, j’entends la porte du couloir s’ouvrir et des pas venir vers nous.
— Chut, ils reviennent, lui dis-je.
En effet, la pute refait son apparition, accompagnée cette fois ci-par plusieurs hommes. Il y a un grand type, très élégant dans son costume trois pièces. Visage carré, blond, rasé de près. Ses yeux bleus nous observent avec une certaine complaisance. Derrière lui, un arabe, certainement un cheikh d’Arabie, au vu de sa tenue vestimentaire. Il porte des lunettes noires qui voilent complètement ses yeux. Un autre homme le suit, à la tenue beaucoup plus décontractée. Vêtu d’un Jeans de bonne qualité et d’une chemisette blanche sous un blouson de cuir noir. Ses cheveux bruns sont coupés courts et il porte une fine moustache qui met en valeur son teint mat. De surprise et de peur, nous avons reculé au fond de la cellule.
— Voici nos filles, leur confie la salope russe, en nous montrant d’un large geste de la main.
Les trois types se collent à la grille pour mieux nous mater. C’est l’arabe qui pose la première question.
— Dociles ?
— On ne peut plus, lui répond la pute.
— Françaises, interroge l’homme au costume ?
— Oui, toutes les deux, précise la russe.
— J’aimerais les voir de plus près, déclare celui en blouson de cuir.
— Nous allons vous les présenter, répond-elle, avant de les inviter à retourner à l’étage.
— Qu’est-ce qu’ils comptent faire ? Nous vendre ? S’affole Sandrine.
— Non, je ne pense pas, tentais-je de la rassurer.
Moins de cinq minutes s’écoulent avant que la pute ne revienne avec ses deux sbires qui entrent dans notre cage pour nous mettre en laisse.
— Vous avez une chance de vous en tirer. La-haut, vous ferez tout ce que l’on vous demandera. Sinon… Nous explique t-elle en se montrant sans équivoque sur notre proche avenir avec son geste qui sectionne sa gorge du tranchant de sa main.
Nous nous laissons entraîner dans le couloir et l’escalier qui monte à l’étage. Les trois hommes sont confortablement installés dans des fauteuils et attendent manifestement notre venue. Les deux russes qui nous maintiennent en laisse nous tirent au centre de la pièce, face aux visiteurs. D’un geste, la pute nous demande de tourner sur nous même pour nous faire voir sous tous nos aspects. LIRE LA SUITE

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Commentaires

Logo de orkka
samedi 13 juillet 2013 à 17h34 - par  orkka

Tout votre récit est délicieux à lire. Vos derniers épisodes sont affreusement jouissif. J’ai hâte de lire la suite.