Julia en captivité

JULIA CHANT T4
vendredi 1er février 2013
par  Henic
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Prologue

Les lecteurs de « Le Paradis », « Le dressage de Julia Chant » et « L’asservissement de Julia » connaissent la transformation de Julia Chant d’une personne de la haute société en une esclave soumise.

Julia a maintenant quitté le Paradis – où elle a été d’abord dressée puis entraînée à la servitude – et a été envoyée en compagnie de sa compagne d’infortune Mélissa vers une demeure de son propriétaire dans un endroit reculé d’Ecosse.

Introduction

Comme tout ce qui a trait à l’organisation de Madame Vesta, le transfert de Julia et Mélissa du yacht Paradis vers la retraite écossaise de Quentin Osman, Craigness, se passe en souplesse et discrétion.
Les deux jeunes femmes, droguées et enfermées dans des caisses, s’envolent d’abord vers la péninsule malaisienne et de là, par étapes, transitent vers l’ouest. Elles finissent par arriver en Irlande. De là, il est facile de faire passer aux caisses, y compris celle qui transporte le matériel qui les accompagne, la frontière vers l’Irlande du Nord. Comme la première partie du voyage, la dernière se fait en hélicoptère privé.
L’engin se pose dans l’obscurité d’une soirée de fin d’automne sur le sol de Craigness. C’est le nouveau majordome de Quentin, Havers, qui l’accueille et qui a organisé le transfert des caisses par chariot-élévateur dans le vaste et lugubre manoir en pierre grise.
Là, elles vont attendre l’arrivée du Maître et de la nouvelle Maîtresse de Craigness : Quentin et Glenda Osman.
Havers, un homme d’une quarantaine d’années formé dans le rude moule américain, s’occupe depuis plusieurs mois de préparer l’arrivée de cette cargaison plutôt particulière. Il sait bien sûr de quoi il s’agit, Quentin Osman l’a instruit à ce sujet. On peut faire toute confiance à Havers pour rester muet et faire exactement ce qui lui est demandé, car Quentin en sait suffisamment sur ses crimes antérieurs pour pouvoir le faire enfermer derrière les barreaux pour le reste de sa vie, voire le mener à la chaise électrique.
Pour sa part, Havers n’a aucunement l’intention de faire autrement que de suivre les plans de Quentin. Il en apprécie considérablement l’idée. Etre le geôlier de deux jeunes beautés à pleine maturité, avec de surcroît la promesse de quelques avantages en nature, est un boulot pour lequel nombre d’hommes donneraient volontiers une petite fortune. Et, à voir les équipements que Havers a reçu l’ordre d’installer, ces deux beautés vont passer ici des moments plutôt durs. Tant mieux. Havers a souvent fantasmé d’avoir enlevé une fille… puis d’avoir pris du plaisir avec. Une fille comme la Kajol… Eh bien maintenant, ça va se réaliser. En vrai. Et il est de la partie. Aussi, même s’il est parfaitement conscient de l’emprise que Quentin a sur lui, il est plutôt reconnaissant envers son patron. Il estime qu’il n’aura pas de sitôt envie de quitter cet emploi.
Rosalie est dans le même cas, qui est son homologue côté féminin. C’est une belle femme d’environ trente ans qui a été engagée pour être la gouvernante du personnel de Glenda Osman. Et pour de nombreuses raisons, Glenda a un dossier aussi fourni sur elle que celui que détient Quentin sur Havers.
Les deux membres du « personnel » de Craigness s’entendent bien et sont aussi contents l’un que l’autre des perspectives que Quentin leur a décrites. Tous deux ont le sentiment que la chance leur sourit enfin.
Pendant la période préparatoire, alors qu’ils étaient tous les deux seuls au manoir, Havers a fait des avances à Rosalie. C’est d’autant plus naturel qu’elle est à la fois bien galbée et plutôt sexy. Mais Rosalie lui a expliqué bien simplement qu’elle jouait dans l’autre camp. Elle lui dit :
« Autrement, est-ce que tu penses que j’aurais pu être recrutée par Glenda Osman ? C’est une vraie virago ! »
Havers a tout de suite compris et accepté ce fait. Il lui faut donc attendre un peu plus longtemps. Ensuite, lorsque Quentin en donnera la permission, il pourra profiter de quelques-uns de ces fameux « avantages ».
Tous deux, Havers et Rosalie, regardent les deux grosses caisses qui ont été déposées dans le vestibule. Havers prend la parole :
« C’est incroyable de se dire qu’il y a deux femmes là-dedans. »
Il passe sa langue sur ses lèvres pâles. Malgré le froid, de la sueur perle sur son front. Il commence à être très excité. Les poings sur les hanches, Rosalie répond :
« Et pourtant, c’est comme ça. Le plus surprenant, c’est qu’elles soient encore vivantes. Elles ont dû commencer le voyage depuis une éternité !
— Ces drogues modernes sont de vraies merveilles, suggère Havers. Le patron m’a dit qu’il en a d’autres presque aussi miraculeuses. Pour maintenir les filles conscientes lorsque, selon les lois de la Nature, elles devraient s’être éteintes depuis longtemps.
— Ce n’est sûrement pas agréable pour elles, dit Rosalie en plissant le front. Imagine ça. Ne pas pouvoir s’évanouir lorsque quelqu’un te fait quelque chose de vraiment épouvantable.
— Oui… Imagine un peu ça, dit Havers en souriant et en repassant sa langue sur ses lèvres. »
A l’évidence, l’idée qu’une fille ne puisse pas s’évanouir lui plaît bien. Les yeux noirs de jais de Rosalie brillent aussi. Elle réfléchit :
« Je me demande à quoi elles ressemblent.
— Deux biscuits à croquer, à tous points de vue, dit Havers. Mais on va le savoir bientôt. J’ai reçu un coup de fil du patron il y a une heure.
— Alors ?
— Ils arrivent tous les deux demain.
— Bien… Bien, dit Rosalie en souriant. Ça veut dire qu’il vaudrait mieux que je prépare deux ou trois choses.
— Moi aussi, renchérit Havers. »
Avec un long regard vers les deux caisses, le couple quitte le hall qui résonne de leurs pas.

Chapitre 1 – La découverte de Craigness

Julia et Mélissa, toutes deux nues, sont à genoux côte à côte dans la posture de soumission de l’esclave, qui est devenue pour elles une seconde nature. Leur dos est raide comme un piquet, leurs mains sont jointes sur leur tête, leurs cuisses sont écartées. Deux paires d’yeux brillants passent nerveusement d’un côté à l’autre – ceux de Julia sont bleu-vert profond, ceux de Julia sont marron foncé – tandis qu’elles commencent à découvrir leur nouvel environnement. Comme si elles venaient de s’éveiller d’une nuit ordinaire, leurs yeux s’emplissent d’une crainte naissante lorsqu’ils se fixent sur la silhouette familière de leur propriétaire, Quentin Osman.
« Bienvenue à Craigness ! »
Quentin les accueille en souriant. C’est un homme gras, huileux, entre deux âges, avec des cheveux ras sur des traits carrés typiquement américains.
« Je ne vous demande pas si vous avez fait bon voyage : je sais bien que vous n’en avez aucun souvenir. »
A côté de Quentin se tient son nouvel acolyte, Havers. Celui-ci a une petite tête ronde et des traits grossiers de criminel. Transpirant facilement, sa tête chauve est luisante de sueur tandis qu’il contemple avec convoitise les deux adorables jeunes femmes qui, une fois sorties de leur caisse, ont été miraculeusement ranimées par une injection.
« C’est presque comme si on avait déballé deux poupées qui parlent et qui marchent », pense Havers, « et qu’on les ait mises en marche ».
Il pense aussi à de nombreuses autres choses en regardant les succulents charmes féminins exposés avec tant d’aisance. Le cerveau de Havers est en ébullition. Il est quasiment impossible de comprendre que ces filles sont véritablement des esclaves. A qui l’on peut tout ordonner, que l’on peut punir, faire faire ce que l’on veut. Du moins, Quentin peut faire tout cela. Havers passe sa langue sur ses lèvres pâles – une sorte de tic nerveux – et essuie les paumes de ses mains moites sur son pantalon. Bon, le patron lui a promis quelques « avantages », n’est-ce pas ? A présent, il en est déjà à se demander combien de temps il va lui falloir les attendre. Et laquelle aura-t-il en premier ? N’importe laquelle fera admirablement l’affaire ! Mon dieu, oui… c’est certain ! Havers contemple les seins qui frémissent doucement (sans doute un tremblement nerveux !) et voit les monts de Vénus épilés et lisses, avec les lèvres offertes des sexes.
En se frottant les mains, Quentin dit :
« Je pense que la première chose que vous ayez à faire est de prendre une douche et de vous faire belles. Vous trouverez ce qu’il faut par là. »
Il désigne une des quatre portes qui ouvrent sur la pièce, un salon ordinaire, confortablement meublée.
« Alors ne traînez pas, les filles ! Incidemment, je pense que vous trouverez que votre nouveau logis est considérablement mieux que vos quartiers à bord du Paradis. »
Julia et Mélissa se lèvent immédiatement et quittent la pièce l’une derrière l’autre. Les yeux de Havers se fixent sur la chair mouvante des deux derrières qui se balancent de manière incitative, il voit l’éclair des longues cuisses blanches en mouvement. Puis les deux disparaissent par la porte.
Quentin demande en souriant :
« Qu’en pensez-vous, Havers ? »
Son acolyte semble d’abord avoir un peu de mal à répondre. Il hoche la tête avec enthousiasme et répond d’une voix rauque :
« Re-Remarquable… Des dames classieuses, Quentin. Vous avez raison de les avoir prises, Quentin. »
« Oui », se dit Havers, « classieuses est le mot qui leur convient ».
Le genre de femme qui a jusqu’ici toujours été hors de sa portée. Des femmes du monde, riches, arrogantes. Il n’a pas les moyens de s’offrir ce genre de femme. Elles le toisent comme s’il était de la crotte… et il lui faut se contenter des femmes de ménage et autre tartes de bas niveau. Le genre de femme qui se moque d’aller avec un homme qui non seulement est un criminel mais en plus en a l’air.
Quentin répond béatement :
« Je crois que c’est vrai. Et maintenant, Havers, je répète ce que j’ai déjà dit de nombreuses fois. Je le répète pour la dernière fois. Si vous franchissez la ligne, même une seule fois, vous êtes fini… »
Havers hoche vigoureusement la tête pour bien montrer qu’il comprend.
« … Il n’y aura pas de seconde chance. Mais jouez franc jeu et vous pourrez en retirer du bon temps... »
Havers hoche la tête encore plus fort !
« … Quand ma femme et moi sommes là, vous devez demander la permission de prendre l’une ou l’autre. Permission qui sera ou non accordée. Et vous n’administrerez aucune punition sans en avoir reçu l’ordre explicite. A part une gifle ou deux, bien sûr… »
Havers se lèche les lèvres. Ces deux postérieurs sont faits pour la fessée ! Quentin poursuit :
« Lorsque je ne réside pas ici, Rosalie et vous pouvez librement disposer des deux femmes. Je suis sûr qu’elles seront coopératives, mais vous me rendrez compte si elles ne l’étaient pas. De la même manière, vous administrerez les punitions en mon absence, mais j’en limite la quantité. Pas plus de vingt-quatre coups de battoir ou de lanière par période de vingt-quatre heures, ou douze coups de canne. Compris ?
— Très bien, patron ! »
Havers a presque la nausée tant il est excité. Il lui semble incroyable d’être autoriser à rosser d’aussi mignonnes créatures et… et… de leur faire faire tout ce qu’il voudra ! Havers entend le sang battre ses tempes. Mon dieu, la vie va devenir une vraie vallée de délices !
Quentin ajoute :
« Les mêmes règles s’appliquent à Rosalie, évidemment. Elle le sait, n’est-ce pas ?
— Oui patron… Je m’en suis assuré. »
La voix de Havers est servile, presque craintive. Il irait n’importe où pour un homme qui lui offre tant. Il est inutile de préciser que Quentin en est conscient. Havers est un outil des plus utiles, plus qu’un allié, et il va permettre à Quentin et Glenda de venir à Craigness et d’en repartir selon leur fantaisie. La liberté de Julia et Mélissa va certes être restreinte, mais il n’y a pas de raison pour que celle de leurs propriétaires doive l’être aussi !
« Bon. Alors tout est clair, dit Quentin. Des questions ?
— Est-ce qu’elles… vont demeurer là tout le temps ? Demande Havers. »
Il fait allusion au spacieux quartier des cellules qui a été spécialement aménagé pour loger Julia et Mélissa. Quentin répond :
« Oui. Au moins au début. Plus tard, nous les emmènerons peut-être de temps en temps dans les étages. Pour des travaux de cuisine. Ou pour faire le service. Ou pour d’autres motifs. Ça soulagera Rosalie et vous. Et il n’y a pas de risque qu’elles s’en aillent. Même si elles osent essayer.
— Vous pensez qu’elles ne vont même pas essayer ?
— Non. »
Quentin répond catégoriquement en secouant la tête. Il a vraiment l’air sûr de lui et Havers se demande pourquoi. Quentin ajoute :
« A propos, Havers, je vous félicite pour la qualité du travail que vous avez fait ici. Tout m’a l’air conforme à ce que j’avais demandé. Il ne reste plus qu’à installer l’appareil que Madame Vesta m’a laissé emporter. Celui qui est dans la dernière caisse.
— Il y a des choses vraiment spéciales dedans, n’est-ce pas ?
— Vous avez raison. Très spéciales. En particulier les lampes à rayons et les pommades. Ça les remet en forme – et leur permet d’en endurer encore plus -– en très peu de temps. Elles ne le pourraient pas sans cela. Sans cela, une bonne raclée les mettrait hors d’usage pour au moins une semaine. Alors qu’avec ça, on peut les rosser tous les jours, s’il le faut.
— C’est stupéfiant, murmure Havers. Je le croirai quand je l’aurai vu. »
Il se dit que ce doit être excessivement désagréable pour ces jeunes dames d’être soignées si rapidement… qu’elles sont si vite en mesure de souffrir à nouveau !
La porte s’ouvre alors et Julia et Mélissa rentrent dans la pièce. Elles reprennent leur position, leurs seins se balancent doucement, et Havers remarque tout de suite que leur apparence est nettement meilleure. Leurs cheveux sont peignés et coiffés, le maquillage masque les ravages causés par le voyage, la douce chair féminine est poudrée et parfumée.
Quentin traverse la pièce et, avec une certaine désinvolture, caresse un des seins de Julia. Il lui demande :
« C’est mieux qu’à bord du Paradis, hein Julia ?
— O-Oui Maître, répond immédiatement la fille.
— Tu es d’accord, Mélissa ? Demande Quentin en lui caressant à son tour un sein. »
Havers remarque qu’aucune des deux n’a eu le moindre mouvement de recul ; au contraire, elles semblent pousser leurs seins en avant de manière encore plus provocante, pour que leur propriétaire les palpe.
« Oui Maître, répond promptement Mélissa. »
Quentin opine.
« Bon. Laissez-moi vous dire à toutes les deux quelque chose pour commencer. Si l’un ou l’autre d’entre vous fait la plus petite tentative d’évasion d’ici… Ne serait-ce qu’un essai, vous comprenez… vous serez renvoyées toutes les deux à bord du Paradis pour une durée indéterminée. Et croyez-moi, je donnerai des instructions particulières à Madame Vesta ! »
L’expression de terreur qui apparaît sur leurs traits magnifiques surprend Havers. Ce dont Quentin les a menacées paraît à l’évidence quelque chose d’insupportable, même à imaginer. Il comprend maintenant pourquoi son patron est si convaincu qu’aucune des filles n’essaiera de quitter Craigness.
« Ce Paradis doit vraiment être quelque chose !“, pense Havers. »Autrement, est-ce que de telles femmes pourraient être aussi servilement soumises ? Et habitées d’une crainte aussi mortelle de devoir y retourner ?"
Quentin demande :
« Est-ce que j’ai été assez clair ?
— Oui Maître, répondent-elles à l’unisson.
— Il y a encore une ou deux choses que je dois vous dire, poursuit Quentin sur le ton de la confidence ; il est vraiment très « Maître » maintenant qu’il est sur ses propres terres. Vos locaux d’habitation, et les conditions générales de votre vie, sont considérablement plus confortables qu’à bord du Paradis. Vous allez dormir dans de vrais lits, même sans couverture, et non plus sur des planches. Il n’y aura plus de collier ni de chaîne pour vous y retenir. Vous pouvez bien sûr dormir dans le même lit si vous préférez ça. Vous pouvez également vous déplacer librement dans ces locaux. »
Quentin marque une pause et sourit.
« Vous voyez quel gentil propriétaire je suis ? »
Il n’attend pas de réponse et continue :
« Il y a tout de même un point. On a installé un système de télévision intérieur. Regardez dans les différentes pièces et vous y verrez de nombreuses caméras miniatures. Il y a aussi des micros partout. Du coup, le moindre de vos mouvements et la moindre de vos paroles peuvent être vus et entendus depuis la maison, au-dessus. Votre maîtresse, ou moi, pouvons vous regarder à tout moment si nous le désirons. Que ce soit réellement ou en tournant un bouton. D’une certaine manière, c’est un peu comme être un poisson rouge dans un bocal. »
Les deux visages restent inexpressifs. Julia et Mélissa sont toutes deux devenues expertes dans l’art de maîtriser leurs traits, quelle que soit la nouvelle qu’on leur annonce.
« Maintenant, je vais vous montrer… »
Quentin leur fait signe et Julia et Mélissa se relèvent. Elles suivent docilement leur Maître, tandis que Havers passe derrière elles. Ses yeux sont collés à l’admirable croupe de Mélissa. Rien que l’idée de mettre la main sur cette chair succulente lui fait mal !
Quentin annonce, comme le ferait tout hôte montrant les lieux à ses invités :
« Voici votre chambre. »
La chambre, en rose et blanc, est meublée de manière simple et confortable, avec des draps de soie sur les deux lits, une coiffeuse, une table et un tabouret par personne, et le reste. Il semble qu’il y ait tout ce dont une femme peut avoir besoin pour se faire belle. Il y a même des placards à habits. Quentin en ouvre un. Il est plein de vêtements, ce que les deux filles contemplent avec étonnement. Il y a des mois que ni l’une ni l’autre n’a eu l’occasion de se couvrir le corps du moindre vêtement ! Quentin précise avec un sourire :
« Vous ne les mettrez que sur ordre. Compris ? »
Il referme la porte.
« Oui Maître »
La réponse est prononcée docilement, à l’unisson.
« Comment se sent-on », se demande Havers, « lorsqu’on est une femme qui ne peut pas s’habiller sans en avoir reçu l’ordre ? »
Quentin traverse la pièce te ouvre une autre porte. Il dit :
« C’est ce que j’ai appelé la Salle de Jeux. Vous pouvez peut-être imaginer le genre d’usage que l’on en fait. »
Les deux filles regardent… et imaginent comme il faut !
Il y a un grand lit circulaire au centre. Des traversins et des coussins colorés sont éparpillés dessus. Il y a aussi deux lits à eau. A part ça, il y a également des fauteuils, des tables et des tabourets. Sans compter un énorme bar à cocktails. Les murs sont drapés de lourds rideaux ; Quentin tire une corde sur un des murs et le rideau s’ouvre, dévoilant un miroir qui recouvre toute la paroi. Le plafond aussi est entièrement recouvert d’un miroir. Quentin commente, impérial :
« C’est amusant de se voir soi-même… comme les autres vous voient. Du moins, c’est ce que je pense… »
Le petit groupe continue.
« C’est dans cette pièce que je vais profiter de ces beautés », se dit Havers vivement.
Il lui paraît toujours à peine possible que ce soit vrai. Il se sent comme un enfant qui est content parce qu’on lui a donné un sac de bonbons, mais qui a aussi très peur que quelqu’un vienne le lui retirer. Ils repassent dans le salon que Quentin traverse pour aller à la porte opposée. Avec un petit sourire satisfait, il déclare :
« Je ne suis pas sûr que ça vous amuse tant que ça de voir cette pièce. Elle a été conçue pour de vilaines jeunes dames… »
Havers ressent, et constate, la tension qui saisit les deux silhouettes nues devant lui. Ce qui n’est pas surprenant, vu ce qui s’offre à leurs yeux !
Au centre de la pièce sont installés deux blocs arrondis recouverts de cuir. Deux blocs pour les punitions ! Chacun comporte un pilori à une extrémité, où le cou et les poignets peuvent prendre place. L’un arbore le nom « Julia », l’autre « Mélissa ». Quentin écarte les bras et dit :
« Vous devriez les essayer ! »
Il le dit sur le ton de la suggestion, mais les deux filles comprennent bien qu’il s’agit d’un ordre. Tout de suite, elles s’avancent, chacune vers son bloc, s’agenouille à son extrémité, pose son ventre sur la bosse, son cou et ses poignets dans les demi-cercles qui les attendent. Quentin prend maintenant deux petites boîtes qui ressemblent à des ordinateurs de poche. Il dit :
« J’ai toujours pensé que les moyens de Madame Vesta, pour efficaces qu’ils fussent, étaient plutôt grossiers. Ici, nous les avons modernisés. Grâce à mon ingéniosité… et l’habileté de mon adjoint ici. »
Quentin sourit à Havers, puis presse un des nombreux boutons de chaque boîte de commande. Les parties supérieures des piloris s’abaissent et fixent les poignets et cous des deux filles. Quentin presse un autre bouton et annonce :
« Vous pouvez vous regarder. »
Les rideaux qui masquent le mur devant les piloris s’écartent. Deux visages, deux paires d’yeux désespérés, regardent attentivement. Humiliation sur humiliation, le niveau croît de nouveau. Bien qu’elles aient quitté le Paradis, même si leur environnement est ici très différent, rien n’a vraiment changé.
Toutes deux en prennent tout à coup affreusement conscience.
Quentin appuie sur d’autres boutons et poursuit :
« Ceux de l’arrière aussi. »
Les rideaux masquant le mur opposé s’ouvrent et dévoilent un autre miroir. Celui-ci, judicieusement orienté, donne aux filles la vision d’elles-mêmes vues de derrière qui se reflète dans le miroir placé devant elles.
Le cœur de Havers bat à tout rompre ; il se sent presque étourdi. Tout ceci peut-il vraiment se produire ? C’est là que ces filles seront réellement punies. A coups de lanière ! A coups de canne ! Sur ces admirables fesses tout en courbes délicieuses ! Incroyable ! Il entend Quentin qui ajoute :
« D’autres liens sont disponibles également. »
D’autres boutons sont manipulés et immédiatement, un grand nombre de minces bandes métalliques souples sortent des côtés des blocs. Elles se placent autour de la taille de chaque fille et les immobilisent solidement. Puis d‘autres s’enroulent autour du bas des cuisses et écartent les genoux d’une soixantaine de centimètres avant de se verrouiller à l’extrémité du bloc.
Les deux filles se retrouvent exposées de la manière la plus impudique qui soit.
« Et, dit Quentin, si on veut, on peut serrer… »
Clic… Clac… Font les boutons.
La bosse située au bout de chaque bloc se soulève légèrement et les genoux de chaque fille sont tirés vers l’avant, ce qui a pour conséquence de tendre les fesses et d’écarter largement la fente qui est au milieu.
Havers reste la bouche pendante ; il n’est pas loin de baver et on voit le blanc de ses yeux.
Avec un clin d’œil à son acolyte, Quentin commente :
« C’est là une position parfaitement adaptée à une punition. Ou pour… toute fantaisie qui vous passe par la tête, en fait ! »
Havers déglutit. Il a de plus en plus chaud et est trempé de sueur. Parviendra-t-il un jour à s’habituer à ces choses ? Comme Quentin paraît l’être ? Il prend ça si calmement. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde de traiter deux aussi magnifiques jeunes femmes d’une manière aussi indécente et dégradante.
Quentin commence à manipuler les boutons dans l’ordre inverse et les liens se retirent l’un après l’autre. Le pilori est le dernier qui est retiré, puis les rideaux se referment. Sur un ton presque jovial, Quentin ordonne :
« Debout, les filles ! »
Obéissantes, toutes deux se relèvent des surfaces de cuir noir, avec un air de soulagement dans le regard. Elles savent bien que si telle avait été son humeur, rien au monde n’aurait pu empêcher Quentin de leur flanquer une raclée séance tenante !
De nouveau revenues dans le salon, Julia et Mélissa reprennent la position de soumission. Les deux filles sont encore quelque peu étourdies après la longue période passée sous sommeil artificiel mais elles commencent néanmoins à se faire petit à petit à leur nouvelle situation. Au moins, elles sont maintenant loin du Paradis tant redouté. C’est déjà quelque chose. Même si elles sont entre les mains et à la merci d’une espèce de porc brutal.
Plus de Madame Vesta…
Plus de Mademoiselle Judith…
Plus d’Ahmed, plus de Jason…
Leur soulagement est immense d’être loin de ces monstres. Cependant, Quentin est toujours là, bien sûr. Ainsi que son épouse Glenda. Dont on ne connaît pas encore les façons de faire. Mais elle ne peut sûrement pas battre Madame Vesta en cruauté !
Non… Non…
Puis il y a l’acolyte de Quentin. Un autre porc, ça se voit tout de suite. Suant et dégarni. Plain de convoitise. Penser à ce qu’elles vont devoir lui faire pour son plaisir leur donne la nausée.
Mais tout de même… Tout de même… Elles ne sont plus à bord du Paradis !
« Havers, est-ce que vous avez le paquet ? Celui que m’a donné Mademoiselle Judith juste avant que je parte ?
— Oui, Patron. »
Il porte la mention : « Ne pas ouvrir pendant le voyage ». Mais le voyage est maintenant terminé.
« Voyons voir. »
Havers s’avance avec un petit paquet emballé du papier brun ; Quentin regarde les deux silhouettes agenouillées et leur dit :
« C’est un cadeau pour vous deux, de la part de Mademoiselle Judith. N’est-ce pas gentil de sa part ? »
Un muscle se contracte sur la joue de Julia. Les deux filles savent bien qu’il n’y a pas un atome de gentillesse dans cette virago blonde tout entière ! Elles regardent, impassibles, mais avec appréhension, Quentin qui ouvre le paquet. Comme de la boîte de Pandore, un démon peut en sortir…
Lentement, avec précaution, Quentin retire le couvercle de carton et regarde à l’intérieur. Son visage grassouillet se fend immédiatement d’un sourire, puis il part d’un grand éclat de rire :
« Oh… Oh oui… C’est vraiment gentil de la part de Mademoiselle Judith ! Ooohhh… Aaaahhh… oui. C’est très bien pensé. Regardez ce qu’elle vous offre… »
Julia et Mélissa regardent.
Elles regardent dans un silence sans espoir.
Dans les mains de Quentin se trouvent deux gros godes noirs. Les répliques exactes des pénis des deux Noirs qui les ont violées à répétition sur le Paradis. Pour bien marquer cela, l’un porte une petite plaque avec le nom « Jason » gravé dessus, et l’autre, « Ahmed ».
« Allez… Attrapez ! »
Quentin jette les deux formidables engins de caoutchouc aux deux filles. Chacune en prend un et le tient devant elle.
« Mademoiselle Judith a mis un petit mot avec, je vais vous le lire. »
Quentin jette au coup d’œil préalable sur la lettre, puis il la lit à haute voix :
« Je suis sûre que Julia et Mélissa auront de nombreux souvenirs heureux de Jason et Ahmed. Quelle est la fille qui aime sentir en elle une grosse bite noire, qui n’en aurait pas ? Et je sais que ces filles adorent ça ! Je les ai vues se tortiller trop souvent lorsqu’elles étaient solidement baisées, pour l’ignorer.
C’est pourquoi, afin qu’aucune des deux ne se sente en manque, j’ai fait faire ces répliques. Elles sont exactes, bien sûr. Si vous les mesurez attentivement vous vous apercevrez que « Jason » est plus long d’un bon un centimètre, tandis que « Ahmed » est plus épais. Exactement comme dans la réalité.
Je ne sais pas qui préfère qui mais maintenant, les deux filles pourront profiter des deux. Quand vous leur en donnerez la permission, bien évidemment.
J’ai également mis quelques impedimenta qui pourront vous être utiles. Il y a des harnais pour attacher ces godes autour de quelqu’un. Ils peuvent aussi être mis dans un cadre qui peut être fixé à l’avant d’une chaise. Cette dernière méthode est mieux adaptée lorsque les filles veulent jouer toutes seules.
Enfin, Quentin, transmettez à toutes les deux mes meilleurs vœux… J’espère qu’elles auront de grandes heures de plaisir dans les mois qui viennent, avec « Jason » et « Ahmed ». Au fait, dites-leur qu’elles n’ont pas à se soucier de m’écrire pour me remercier !
Sincèrement vôtre,
Judith. »
Quentin relève la tête, tout sourire, et ajoute sur un ton charmeur :
« Eh bien les filles, n’est-ce pas là un beau geste ? Vous voyez que Mademoiselle Judith ne vous oublie pas ! »
Les marques d’un profond désespoir se lisent sur les visages devant lui. Il voit que Julia est au bord des larmes. La cruauté obscène de cet acte de Judith mord profondément leurs esprits à toutes deux. Les souvenirs de quelques-uns des plus horribles moments de leurs vies refont surface. Des moments de souffrance, de honte et de totale dégradation. Des souvenirs indélébiles !
Quentin reprend :
« Bon. Voyons donc si nous pouvons les installer. Prêts à l’emploi… »
Il erre dans la pièce puis son choix se prote sur deux chaises basses. De style edwardien, avec un cadre ovale doré pour l’assise et le dossier, assise et dossier qui sont tous deux rembourrés d’un épais velours violet.
« Prenons celles-là, s’il vous plaît, Havers. »
Havers saisit les deux objets noirs.
« Mon dieu », se dit-il, « quelle taille ! Ces machins sont vraiment bien faits ! N’importe quelle femme en serait effrayée ! Que dire alors d’une femme de la bonne société ? »
Il commence à avoir une petite idée de ce à travers quoi Julia et Mélissa sont passées. Il regarde avec intérêt Quentin placer les godes dans deux minces cadres qui ressemblent à des lattes, puis les fixer sur les sièges.
Les deux faux pénis se dressent, raides, noirs et menaçants, les glands sont d’une couleur plutôt rose violacé.
Quentin se redresse et dit d’un air satisfait :
« Voilà. C’est bien comme ça. Venez par là, les filles, levez-vous et venez refaire connaissance avec vos deux amis de couleur. Ce ne sera pas aussi bon que dans la réalité… Mais je pense que ça ne devrait pas être mal du tout quand même. »
Julia et Mélissa se lèvent. On voit bien qu’elles sont de plus en plus tendues. Julia se mord furieusement les lèvres, Mélissa s’enfonce les ongles dans les paumes de ses mains. Leur amertume vis-à-vis de Mademoiselle Judith est sans bornes, tandis qu’elles contemplent fixement les objets obscènes qui les attendent…
Quelle vile créature elle est, ô combien !
« Qui veux-tu Julia ? Ahmed ou Jason ? Mais j’imagine que ça t’importe peu, en fait. »
Telle qu’elle se trouve placée, Julia vient se mettre devant la chaise sur laquelle se trouve la réplique d’Ahmed. Elle parvient à murmurer :
« A-Ahmed, M-Maître…
— Du coup, il te reste Jason, Mélissa, dit Quentin en souriant. Il est un petit peu plus long. J’espère que tu vas aimer ça ! »
Havers essuie la sueur de son front. C’est ahurissant que des filles puissent être amenées à faire de telles choses !
« Allez, les filles… Ne soyez pas timides ! Je vous ai vues suffisamment souvent baisées par les vrais. Et souriez… Allez… Souriez ! »
Alors chaque fille enjambe sa chaise. Lentement, leurs hanches descendent…
Quentin arbore un très large sourire alors que, petit à petit, les hanches parviennent de plus en plus bas… jusqu’à ce que les deux filles soient complètement empalées, les fesses posées sur l’assise en velours des sièges. Quentin demande vivement :
« Là… Est-ce que la sensation n’est pas merveilleuse ? Est-ce que ça ne vous rappelle pas de bons souvenirs ?
— Ou-Ou…Oui, M-Maître, murmurent-elles.
— Bien, bien… Dit Quentin. Maintenant, les filles, pour que vous puissiez vraiment percevoir bien vos nouveaux jouets, vous allez rester exactement là où vous êtes pendant une heure environ. Sans bouger. Pas du tout. Désolé pour ça. Mais je suis sûr que vous ne ferez rien de vilain. N’oubliez pas que les caméras vous regardent tout le temps. »
Quentin fait signe à son aide qui contemple la scène, complètement fasciné. Il voit les tremblements des fesses et des cuisses ; il entend les filles qui sanglotent ; il voit les larmes qui coulent de leurs yeux.
« Venez, Havers, dit Quentin, nous avons du travail à l’étage. »LIRE LA SUITE

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