La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode 16)

16- Les deux soumises au château
jeudi 17 juillet 2014
par  Marquis d’Evans
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Histoire coécrite avec Marie, une soumise.

C’était sous un ciel bien bas, dans cette brume humide, tombante en cette fin de journée, mélangeant brouillard et début d’obscurité. En ce coucher d’un jour gris et hivernal, que le véhicule roulait à allure prudente sur cette route départementale, engagé après être sorti de l’autoroute, en direction du Château d’Evans. A son bord 2 femmes que nous nommerons Marie et Lalielou. Marie conduisait depuis le début de l’après-midi. Elle était allée chercher Lalielou et elles avaient ensemble, pris la direction du Sud. Inutile de préciser que ce voyage a pu avoir lieu qu’avec le consentement total de leur Maître respectif. Un trajet où les conversations entre elles, revenaient toutes sur le même sujet, le but de ce voyage, la rencontre avec le Marquis d’Evans. Il avait été convenu au préalable, via le Net, des modalités de cette rencontre et c’est ainsi que les deux femmes se retrouvaient maintenant plus qu’à quelques kilomètres de leur arrivée si attendue. Oui elles n’avaient exprimé dans la voiture qu’impatience et envie de rencontrer, enfin, le fameux Marquis. Comme il avait été prévu, elles étaient habillées selon les désirs du Marquis, guêpière, porte-jarretelles, etc .. sous leur volumineux et chaud manteau d’hiver qu’elles portaient, cachant aussi le collier pour chacune, de leur Maître.

Ils avaient été clairs, les deux Maîtres, aussi bien pour celui de Marie, que celui de Lalielou. C’est ce que repensaient les deux soumises, remémorisant ainsi leurs paroles :

« - Nous vous prêtons, pour une semaine en son Château, au Marquis d’Evans. Vous devrez être dignes de cet honneur et vous montrer à la hauteur de ses attentes. Le Marquis ne manquera pas de nous informer de votre dévouement envers lui. Nous comptons sur vous »

Emoustillées à ressasser ces quelques mots, elles ont failli manquer le panneau fléché à droite de la Départementale,où il était inscrit « Domaine du Château des Evans - 3 Kms ». Marie quitta ainsi la route pour s’engager sur un chemin carrossé bordé de part et d’autre d’une forêt qui, plus la voiture avançait, plus ces bois paraissaient denses ...

Au bout d’une quinzaine de minutes, le Château apparu, à l’orée des derniers grands arbres centenaires. La demeure apparue comme par magie, tant elle était impressionnante. Tout de suite avec la tombée de la nuit aidant, et les lumières fantasmagoriques derrières les grandes fenêtres, elles reconnurent le Château mainte fois visualisé sur le site web du Marquis.

Marie dépassa alors la grille ouverte, flanquée de part et autre de deux statues de pierre représentant un lion rugissant et dressé sur ses pattes arrières. Elle s’engagea ensuite dans l’immense cour, se gara près d’une fontaine aux sculptures anciennes. Les deux femmes n’osèrent bouger, fixant des yeux le volumineux bâtiment. Elles restèrent ainsi quelques minutes ne sachant pas trop quoi faire. Il fallait pourtant bien aller jusqu’au bout de leur engagement en allant frapper à la grande porte de la bâtisse. Elles sortirent ensemble, sans dire mot, comme si elles avaient l’une pour l’autre compris qu’il fallait y aller. Mais à peine à l’extérieur du véhicule, qu’un homme grand, d’un pas élancé, sorti du Château et s’avançait dans leur direction. Elles ne le distinguèrent pas tout de suite, celui-ci ayant une puissante lampe qui aveuglait en direction les deux soumises. Arrivé à un mètre d’elles, les femmes entendirent, d’une voix calme, linéaire, polie, ces quelques mots :

— Bonsoir et bienvenues chez Monsieur le Marquis d’Evans, je suis Walter chargée de vous accueillir. Si vous voulez avoir la bonté de me suivre jusqu’à lui ...

Marie qui conte la suite :
Le long trajet qui nous mena, Lalielou et moi jusqu’au château passa comme en un rêve.
Nous étions à la fois excitées et inquiètes de ce que nous réservait notre hôte.

Nos maîtres avaient été fermes sur notre manière de nous conduire en sa présence et en celle de ses invités s’il y en avait.
— Fais en sorte que je sois fier de toi, m’avait dit mon Maître, ne me déçoit pas ou il t’en cuira à ton retour !

Ne pas le décevoir ! En ce moment précis où mes talons aiguilles, que j’avais enfilés après avoir ôté mes mocassins juste avant de sortir de la voiture, s’enfonçaient dans les gravillons de l’allée, je ne repensais qu’à cela.

Que nous réservait notre séjour dans ce château, que nous réservait Sir Evans ?
Tout c’était décidé si vite que j’en avais la tête qui tournait encore.

Sur le site du Château j’avais écris que mon fantasme était de rencontrer Sir Evans. Et nous étions là, face au majestueux perron, mon fantasme prenait vie au delà de mes espérances. En plus de rencontrer Monsieur le Marquis, cela se faisait dans son château, ce que je n’aurai jamais imaginé possible.

Je resserrai mon ample manteau sur moi. Un vent taquin se faufilait dessous et me donnait des frissons. Après ce long voyage dans le véhicule un peu sur-chauffé il fut cependant le bien venu.

Nous étions là toutes les deux, n’osant plus avancer. Mais pour rien au monde nous n’aurions reculé. Enfin nous étions là face à cette imposante demeure doucement emmitouflée dans un brouillard léger que la douce brise ne parvenait cependant pas à effacer.

L’air des sous bois me chatouilla les narines, il embaumait les champignons et la mousse. Mon haleine fit naître un petit nuage vaporeux quand, dans un soupir je pris la main de Lalielou, comme pour nous donner du courage ... Nous suivîmes Walter.

Les battements de mon coeur résonnaient jusque dans ma tête qui me tourna un peu. Je senti la main de mon amie serrer la mienne. Je la regardai, elle avait tout autant peur que moi et en même temps je voyais briller dans ses yeux la petite étincelle de l’excitation :
Nous allions enfin voir Monsieur le Marquis, enfin rencontrer Sir Evans.

Nous montâmes d’un même pas les quelques marches qui nous séparaient encore du Marquis.

Walter poussa la lourde porte qui n’émit qu’un son feutré en pivotant dans ses gonds. Je sentais la douce chaleur venant de l’entrée m’envelopper au fur et à mesure de notre progression. Mes jambes tremblaient et avaient de la peine à me porter tant l’appréhension et l’excitation se disputaient mes sentiments. La dernière marche... la pénombre me surprit, puis mes yeux s’accoutumèrent...

Et là, stupéfaction, éblouissement !
Le passé, l’ancienneté, l’histoire même de ce château nous accueilli, nous, femmes du XXI siècle. il nous prit doucement, nous enveloppant dés le seuil passé, dans un tourbillon enchanteur. Nous étions princesses au temps des rois !

Nos talons claquaient sur la mosaïque du sol. Sur un guéridon au pied élégamment sculpté, un bouquet de fleurs exotiques donnait à l’ambiance une note de couleur vive et nous envoutait d’un parfum capiteux.

Après avoir refermé la grande porte, Walter s’effaça devant nous et poussa une nouvelle porte dissimulée derrière une tenture.

Pourquoi nous faisait-il passé par une porte dérobée ? Pourquoi n’entrions nous pas dans le château par la grande porte ? N’étions-nous pas invitées ? N’étions nous pas « princesses au temps des rois »....

Non, nous étions simples soumises, comment avais je pus croire que nous aurions d’autres droits que ceux des soumises.
Je regardais Lalielou elle était tout aussi dépitée que moi mais, sans un mot, nous suivîmes le majordome . Où nous conduisait-il, qu’y avait-il au bout de cette coursive baignée dans une pénombre maintenant inquiétante ?

Cette fois ce fut moi qui serrai la main de mon amie que je n’avais pas lâchée . Devant nous Walter avançait vite, ne nous attendant pas. Nous dûmes presser le pas pour le rattraper et le laisser nous guider vers un séjour qui nous réservait bien des surprises à n’en pas douter.
C’est le coeur léger, que je renvoyais à Lalielou un regard plein de malice qui parut lui redonner courage. Elle me sourit en retour. Après tout nous étions là parce que nous l’avions souhaité si fort que notre vœu se réalisait.

Nous étions au château du Marquis, et nous le verrions bientôt. Enfin !

Walter nous conduisit au bas d’un escalier en colimaçon et nous dit :
— je vous laisse là, montez jusqu’en haut, entrez dans la pièce ouverte, ôtez vos manteaux et attendez, quelqu’un viendra vous dire ce que vous devrez faire.
— mais nos bagages ?
— vous n’en n’aurez pas besoin pendant votre séjour ! Monsieur le Marquis pourvoira à tous vos besoins.
— et nos vêtements ?
— vous n’en aurez pas besoin non plus, d’ailleurs vous ne devrez porter que vos colliers, corsets et escarpins !

Et sur ce, avant même que nous ayons le temps de lui poser une autre question, il rebroussa chemin, nous laissant seules au bas de cet escalier.

Alors prenant courage l’une à l’autre nous commençâmes à le gravir ... LIRE LA SUITE

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