La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode 11)

11- Les invités au château
mardi 22 janvier 2013
par  Marquis d’Evans
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Dégageant ses fins poignets des amples manches du kimono immaculé, « attente » se tient agenouillée, penchée en avant. elle agit avec des gestes lents, précis, s’appliquant à conserver à chaque instant une attitude élégante afin de ne pas briser la sérénité de ce moment. D’abord, elle se saisit d’une bouilloire dans laquelle frémit de l’eau encore fumante. Puis elle saisit un petit bol de grès d’une grande simplicité et y verse de l’eau presque bouillante. Juste le temps que le grès s’imprègne de l’eau chaude qu’elle déverse ensuite dans un petit plat creux. « attente » répète à trois reprises cette opération dans le plus grand silence, sous Le Regard attentif Du Marquis d’Evans...

Ensuite, la soumise repose les la tasse et se saisit d’une petite cuillère d’argent et d’un pot. elle y plonge la cuillère et y cueille une poudre d’un vert vif qu’elle verse dans la théière, avant d’y verser un peu de l’eau chaude. Ensuite, à l’aide d’une fine spatule de bambou, elle manipule le mélange dans un mouvement rotatif lent et continu, jusqu’à ce qu’il forme une pâte malléable. Lorsqu’elle a obtenu la consistance souhaitée, « attente » verse un peu plus d’eau et reprend son mouvement de rotation avec la spatule de bambou. elle répète l’opération en ajoutant par deux fois de la poudre verte. Enfin, elle cesse de faire tourner sa spatule.

La soumise approche alors la tasse et commence à verser le contenu de la théière qu’elle soulève toujours plus haut en prenant garde que le liquide qui se déverse dans la tasse n’éclabousse pas. Lorsque la tasse est pleine, elle pose la théière et en reverse le contenu dans la théière avant de recommencer l’opération. Enfin, son rituel achevé, la femelle saisit la tasse pleine de ses deux mains et en s’inclinant au maximum, la tend Au Maître qui daigne s’en saisir et hume le parfum subtil du matcha, ce thé vert en poudre qui ne se trouve qu’au Japon.

De l’arrière s’élève la voix humble d’e46, surprenant Sir Evans qui trop occupé à suivre les gestes répétitifs d’« attente » en avait oublié les deux esclaves qui se tenaient en retrait, observant se dit-il, un silence absolument irréprochable...

— « Daignez accepter Maître, l’humble offrande de la soumise qui vient d’accomplir pour Vous le »Sado« et émet par ma voix d’esclave la requête d’être autorisée à se présenter à Vous »...

Le Marquis laissa un long silence s’installer. Il savait qu’ainsi, il instillait le doute et la crainte dans l’esprit des trois femelles. Crainte d’avoir fauté à l’égard de leur Maître pour e46 et e75 qui n’ignoraient rien de ce qu’elles pouvaient encourir... peur irraisonnée face au mystère pour cette nouvelle soumise, cette « attente » qui se tenait toujours prosternée devant Lui, ignorante des Règles régissant la vie dans Le Château. « attente », eh bien qu’elle attende donc se disait Le Marquis. Qu’elle apprenne donc que la soumission est souvent cette attente dont on ignore sur quoi elle va déboucher. qu’elle apprenne que le temps de la soumission n’est pas celui de l’extérieur. Que ce temps est régi par La Volonté Du Maître et par Elle seule...

Le silence durait, il n’y avait pas un mouvement dans la pièce... Lorsqu’il jugea que cela avait assez duré, Sir Evans approcha la tasse chaude qu’il tenait de Son visage. Il huma le parfum subtil du matcha, le respira, puis porta la tasse à Ses Lèvres et goûta le liquide chaud au goût un peu âpre... Il se concentra un bref instant, puis redressa la tête :

— « Que la présentation commence donc », se contenta-t-il de dire.

Cette fois, « attente » reprit sa reptation servile, mais en marche arrière. elle recula suffisamment pour se tenir à un bon mètre de distance du tapis où étaient posés tous les ustensiles de la cérémonie « Sado » qu’elle venait d’accomplir en espérant n’avoir omis aucun des conseils prodigués par Marie La Cuisinière. Celle-Ci n’ayant pas manqué de l’informer que la moindre faute serait sanctionnée sans aucune indulgence.

elle défit donc la ceinture qui fermait son kimono blanc et la laissa choir sur le sol. Puis elle commença à se défaire du kimono lui même, le faisant glisser laborieusement vers le bas. Le kimono s’étalait désormais inerte sur le sol. Sur elle, la soumise ne portait plus qu’un ultime kimono, taillé dans un voile d’une telle finesse que sa transparence ne cachait plus rien de l’anatomie de la femelle qui se tenait debout face Au Maître. Sir Evans détaille la soumise, depuis les petits seins dont les tétons pointent sous la fine toile, la peau pâle du ventre et du pubis parfaitement lisse jusqu’à la déchirure rosée du vagin qui s’allonge jusqu’à la sombre fissure formée par l’espace entre les cuisses serrées l’une contre l’autre. « attente » ne bouge plus, elle reste immobile, bien droite, les yeux baissés, les bras pendant le long du corps. C’est alors que e46 et e75 brisent leur immobilité et s’approchent de la soumise ainsi dévoilée. Se tenant chacune d’un côté, elles entreprennent de défaire l’étrange coiffure. elles retirent les baguettes qui retenaient le chignon et la chevelure sombre d’« attente » tombe en une lourde cascade sur ses épaules.

Puis, e75 va prendre l’une des petites serviettes blanches formées en rouleaux et placées sur un plateau et elle s’en sert pour essuyer le visage d’« attente », faisant peu à peu disparaître les fards et le rouge à lèvres. e46, ayant fini d’arranger les cheveux de la soumise, se saisit également d’une serviette et vient en renfort d’e75. En quelques minutes, elles ont totalement débarrassé « attente » de son « masque » et le visage de celle-ci se dévoile pleinement. L’opération achevée, elles se reculent de deux pas et laissent la soumise droite, seulement vêtue de ce mince voile qui ne dissimule rien de son anatomie Au Maître qui a suivi tout cela avec le plus vif intérêt.
« attente » s’avance alors d’un pas et la voix légèrement tremblotante...

— « Maître Sir Evans, je viens à Vous dans la plus totale humilité, quémander de Votre magnanimité que Vous daigniez m’initier Aux Règles qui me permettront de devenir une esclave digne de cette appellation. Chacune des portes de mes joyaux s’ouvrira au gré de Votre Volonté, afin que le pic vigoureux de Votre Tige des Merveilles puisse se délecter de Tous les plaisirs qu’il Vous plaira d’en retirer, de mon étroite caverne à ma ravine de cinabre, que Vous soyez comblé Maître en toutes choses », puis elle se tut.

e46 et e75 s’approchèrent à nouveau et avec des gestes lents, elles défirent l’ultime kimono, dévoilant désormais sans le moindre artifice le corps offert et sans défense de la soumise qui restait immobile.

Les deux esclaves rassemblèrent les effets d’« attente », ramassèrent les deux plateaux et s’éclipsèrent en emportant le tout, laissant dans le boudoir la soumise nue et aussi inerte qu’une statue, face à Maître Sir Evans qui, entre deux gorgées de thé, l’observait et prenait plaisir à sentir la gène, l’inquiétude, les interrogations... « attente » n’avait jamais aussi bien porté ce nom, elle ne serait pas déçue, pensa Le Marquis en savourant encore une gorgée du liquide chaud qui lui redonnait force et vitalité...

Dans la pièce régnait une lourde atmosphère, due en partie aux effluves d’encens qui envahissaient l’espace restreint du boudoir. Maître Sir Evans observait la soumise qui se tenait debout au centre de la pièce. Nue, les yeux baissés, « attente » demeurait parfaitement immobile. Marie La Cuisinière l’avait longuement « brieffée » la veille. Entre deux exercices concernant le service du thé, Marie lui avait inculqué les règles de base régissant l’attitude des esclaves dans Le Château.

Des règles simples, adaptées aux réalités du service quotidien chargé de la vaste demeure de La Noble Famille d’Evans.
Sir Evans s’approcha de la soumise, il tenait encore sa tasse de la main gauche. Il vint Se placer face à « attente » qui sentit son estomac se nouer. Certes elle avait déjà été maintes fois offerte à la domination de son Amant qui lui avait révélé sa profonde nature de soumise.

Certes elle avait appris à offrir chacun de ses orifices sans jamais rechigner, à être possédée sans ménagement et sans égards... elle avait été malmenée, fessée, humiliée, mais toujours par son Amant, par celui qui avait d’abord été « une aventure » et qui avait provoqué cette glissage dont elle ne contrôlait plus les effets. D’un banal adultère, elle était passée à la dépendance à l’égard d’Un Homme et, maintenant, elle se sentait devenir tout juste un objet, que son Amant avait confié à Un Ami : Cet Homme qui se tenait devant elle et avait tous pouvoirs sur elle.

« Qu’est-ce que je fais là » se disait -elle... Mais elle ne poussa pas plus loin sa réflexion, car les doigts Du Marquis s’insinuaient entre ses cuisses, caressant son clitoris, caressant son sexe... fouillant en elle sans retenue...

— « Ecarte tes cuisses... ouvre toi plus chienne ! » La voix était calme, directe, péremptoire...

« attente » obéit instantanément, se sentant comme en dehors d’elle-même en cet instant si particulier. Elle se concentrait pour rester immobile face à cette intrusion au plus profond de son intimité. Même habituée à être traitée comme une catin par son Amant, la soumise avait le sentiment de perdre les ultimes traces de dignité ou de pudeur qu’elle croyait avoir conservées. elle était profondément troublée par les sensations qui l’envahissaient. De l’humiliation bien sur, de la gène ; mais aussi un incontestable plaisir provoqué par ces doigtages qui affolaient son pouls et saccadaient sa respiration.

Les doigts Du Maître s’attardèrent encore un moment au creux des chairs tendres et fragiles ; lorsqu’il les retira, ils étaient souillés de la mouille d’« attente » qui devait se retenir pour ne point haleter exagérément. Sir Evans regarda sa main et l’approcha des lèvres de la soumise. Il promena Ses doigts sur les lèvres encore closes, puis les força du majeur et fit lécher ce premier doigt à la femelle. Docilement, « attente » lécha ainsi les doigts et la main afin de les débarrasser de ses propres sécrétions qui les poissaient. La Main Du Marquis se posa alors sur son épaule et la força à s’agenouiller, sans avoir besoin de trop appuyer, car « attente » avait bien compris ce que L’On attendait d’elle.

A genoux, la soumise garda les cuisses aussi ouvertes que possible, ainsi qu’on le lui avait appris au-cours de sa « formation accélérée » de la veille. Sans autre transition, Le Sexe Du Marquis se fraya directement un chemin entre ses lèvres, s’enfonçant sans ménagement au plus profond de sa gorge. Sir Evans prenait un profond plaisir à forcer cette bouche docile, à l’utiliser, à aller et venir en elle encore et encore. Il s’enfonçait jusqu’à ce que Son Gland heurte le plus profond du palais de la soumise, s’y frottait un instant, avant de se retirer pour s’y enfoncer à nouveau... Le Marquis sentait, savait, les difficultés de la soumise dont le visage s’empourprait. A Sa façon de la pénétrer, il lui coupait le souffle et elle avait à peine le temps d’avaler une goulée d’air avant qu’à nouveau La Queue Du Maître ne vienne lui couper le souffle. elle peinait à retenir les hauts le cœur que Le Marquis provoquait volontairement, afin de tester la motivation d’« attente », son implication dans le fait de n’être qu’un objet de plaisir, qui dépasse ses limites afin de combler Les Désirs de son Maître.

Satisfait, Le Marquis se retira et recula de quelques pas afin de contempler la soumise qui tout en essayant de conserver son immobilisme, ne pouvait empêcher sa bouche de chercher l’air qui soulevait ensuite sa poitrine. elle avait subi les premiers assauts Du Maître comme il le fallait, c’était un bon point. « Prometteur ! » se dit Le Marquis tout en déposant sa tasse sur le sol, tout près d’un encensoir.

— « Allonge toi sur le sol ! » ordonna-t-il, obtenant l’immédiate obéissance de la soumise qui s’allongea de dos sur le riche carrelage de marbre.
— « Cambrée, jambes repliées et écartées », lança Le Maître.

La soumise avait adopté cette position, plutôt inconfortable et s’appliquait à la maintenir, ne pouvant réprimer le tremblement provoqué par la tension qui raidissait ses muscles. Sir Evans gagna un coin de la pièce et, tout près de l’un des encensoirs, se munit d’une bougie qu’il alluma et revint vers la soumise. LIRE LA SUITE

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