Le Paradis

Le dressage de Julia Chant Tome 1
lundi 13 août 2012
par  Henic
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Chapitre 1 : Acclimatation

Quentin Osman s’assied sous l’auvent à rayures installé plage arrière. Il y fait agréablement frais même s’il se rend compte que la chaleur monte, bien qu’il ne soit qu’à peine plus de onze heures. Vêtu d’une chemise sport à carreaux, d’un pantalon bleu clair et de baskets, il prend le grand verre de bourbon disposé à côté de lui et commence à le siroter. Il est exactement à son goût : long, léger et glacé. A cet instant, Quentin se sent particulièrement heureux de vivre, d’autant qu’il augure que sous peu, ce plaisir pourrait bien s’augmenter encore…

Il se saisit d’une paire de jumelles d’opéra accrochées à la table et les tourne vers pont, à bâbord. Il y a quinze à vingt minutes qu’il est sous l’auvent, et il est incapable de s’en empêcher plus longtemps. La raison n’est pas très longue à trouver. Bien que le pont soit propre comme un sou neuf, une jeune femme le frotte. Elle est complètement nue et porte une fine chaîne d’argent à la taille. Elle est également épilée, ce qui permet à Quentin d’observer sans entrave ses charmes sexuels. Il pense que l’arrière-train est des plus attirants et il se demande si la jeune femme a conscience d’être ainsi observée. Elle frotte avec vigueur et sans faire aucune pause. Quentin voit son corps en gros plan dans ses jumelles et il voit briller la sueur sur son dos. Il est remarquable, vraiment remarquable, qu’une telle chose puisse se produire juste sous ses yeux !

Quentin saisit son verre et le vide. Son rythme cardiaque s’est nettement accru. Il tombe dans un état proche du rêve et, comme il n’y a que trente-six heures qu’il est à bord du Paradis, il n’a pas encore eu le temps de s’habituer à l’incroyable mode de vie qui a cours à bord. Incroyable mais vrai. Car on ne peut nier l’évidence de ce que l’on voit. Reprenant quelque peu conscience, il lève le bras et claque des doigts. Une silhouette s’approche derrière lui, lui fait une révérence déférente et demande respectueusement :

« Maître ?
— Un autre bourbon, demande Quentin abruptement.
— Oui Maître. »

La jeune femme prend le verre vide de Quentin et disparaît. Elle aussi porte une chaîne d’argent à la taille mais en plus, elle a des petits anneaux d’argent au nez, aux tétons et au clitoris. De petites émeraudes vertes pendent à ses anneaux. Quand il les a vus pour la première fois, Quentin les a regardés avec un grand amusement, conscient cependant qu’ils sont les symboles convaincants de la servitude de la femme. C’est une Juive aux cheveux de flamme et à la peau extrêmement blanche, dont le corps est juste un petit peu trop plantureux pour le goût de Quentin. C’est toutefois un corps superbe. De bons gros seins fermes, un derrière somptueux. Il sait qu’elle s’appelle Rébecca et que son propriétaire se trouve en ce moment à bord du Paradis. La jeune femme revient, ses seins tremblent légèrement lorsqu’elle pose le verre de Quentin sur la table. Quentin fait un vague signe pour la congédier. Il commence à peine à s’habituer à cette manière de faire. L’espace d’un instant, il a eu la tentation de placer sa main sur l’un des flancs tout blancs, ou même sur une fesse. Mais quelque chose l’en a empêché, quoiqu’il fût parfaitement au courant qu’il pouvait tout à fait se le permettre.
Madame Vesta ne l’en avait-elle pas informé ?

Cette dame redoutable est l’arbitre suprême à bord du Paradis. Elle est la propriétaire du bateau et l’organisatrice de toute l’opération. Un ami proche a introduit Quentin auprès d’elle. C’est un grand privilège. Et maintenant que Quentin est en sécurité à bord du Paradis, ce privilège apparaît dans toute son ampleur.
Dans quel monde merveilleux a-t-il été admis !

Un monde de femmes esclaves, dirigée d’une main implacable par Madame Vesta et ses nombreux assistants.

Quentin reprend ses jumelles et cette fois, les dirige vers le côté tribord du pont. Là, une autre jeune femme nue frotte aussi le pont. A genoux, elle s’approche lentement de lui, ses seins en forme de demi-melons se tournent et se balancent sous elle sans arrêt. Son visage, désespéré, et sa bouche entr’ouverte, sont à moitié cachés par des mèches de longs cheveux blonds. Elle frotte sans arrêt, son corps aussi est luisant de sueur.

« Qu’est-ce qui les fait travailler aussi dur ? » se demande Quentin.

C’est tout à fait remarquable. Il essaie d’imaginer sa Julia en train de faire ce que ces deux jeunes femmes font en ce moment et ne parvient pas vraiment à visualiser la scène. Julia… nue… épilée… à quatre pattes en train de frotter ? Il ne paraît pas possible à Quentin qu’on puisse lui faire faire ça. Pourtant, Madame Vesta lui a assuré que c’était possible. Quentin ressent l’augmentation de ses battements cardiaques. Serait-ce vraiment possible ? Que voilà une idée merveilleuse ! Cette forte tête, arrogante et menteuse, réduite à cela ! Ce serait une merveille… une incroyable merveille ! Bien que ça devrait lui coûter une fortune de faire enlever Julia et de la faire amener à bord du Paradis, il considère que cela vaudrait chaque centime dépensé.

La salope, la garce ! L’outrecuidante chienne insolente ! Mon dieu que ce serait magnifique d’être celui qui la ferait souffrir au maximum ! Quentin boit encore un peu de bourbon pour essayer de calmer ses nerfs. Ce n’est pas très efficace. Il termine son verre et claque de nouveau dans ses doigts. Rébecca apparaît presque instantanément. Peut-être enhardi par l’alcool, Quentin pose légèrement une main sur l’une de ses fesses. Rébecca ne dit rien et se tient là, soumise. Elle demande :

« Oui, Maître ?
— Je vais avoir besoin d’un autre bourbon… dans quelques minutes. »

Rébecca reste sur place. Quentin passe sa main de haut en bas sur la chair douce et chaude. En temps normal, s’il avait fait cela à une femme, celle-ci l’aurait giflé et serait partie en hurlant. Et il aurait été accusé d’attentat à la pudeur. Et là, Rébecca se soumet, avec un calme apparent, à ses caresses. Avec le ton le plus désinvolte dont il est capable, Quentin l’interroge :

« On… On m’a dit que ton propriétaire est à bord.
— Oui Maître. »

La voix est contrôlée. Quentin serre la fesse plantureuse.

« Es-tu heureuse ?
— Oui Maître, répond Rébecca de la même voix contrôlée. Je suis son esclave et je suis toujours heureuse de lui rendre service. De… De lui plaire de la manière qu’il désire.
— Je vois, dit Quentin qui serre un peu plus la fesse. Et ça a toujours été comme ça ? »

Il y a un moment de silence avant que Rébecca ne réponde :

« Non Maître. »

Quentin opine avec satisfaction.

« On va dire que tu as été entraînée à cela ?
— Oui Maître.
— Va me chercher ce verre.
— Oui Maître. »

Rébecca s’en va et revient, pour ainsi dire dans l’instant, avec un autre bourbon.

« Je ne veux pas me saouler », se dit Quentin en sirotant sa boisson à petites gorgées, « mais je veux être détendu ».

Ce monde étrange, plein de femmes esclaves, est encore pour lui une ahurissante révélation, pour le moins énervante. En plus, il sait que Madame Vesta va lui poser clairement la question le jour même. Va-t-il ou non envoyer Julia à bord du Paradis ? Avec tout ce que cela comporte ?

N’est-ce pas exactement ce que mérite une telle salope aussi tricheuse ?

Oui… Oui… C’est tout à fait ça qu’elle mérite !

Quentin jette un coup d’œil à bâbord. La fille nue frotte toujours sans relâche, mais maintenant, il y a une autre silhouette. Il s’agit d’une grande blonde aux larges épaules, vêtue de fin cuir noir. Elle porte un boléro, la plus courte des mini-jupes et une paire de bottillons à très hauts talons. A sa ceinture se trouve accrochée une lanière de cuir noir d’un mètre de long et d’environ sept à huit centimètres de large. Quentin frissonne en voyant cette femme décrocher sa lanière et la balancer à son côté. Elle avance à bonne allure sur le pont et dépasse l’esclave agenouillée. La blonde dépasse de quelques pas la silhouette qui frotte, puis elle se retourne. La lanière noire s’élève haut et retombe en claquant sur les fesses de l’esclave. Un cri faible et des gémissements parviennent aux oreilles de Quentin tandis que l’esclave nue se tortille sur le pont. Une bande rose foncé apparaît sur ses fesses qui gigotent. Quelques instants plus tard, un second coup s’abat à peu près au même endroit. Un autre cri étouffé, et d’autres mouvements désordonnés sur le pont. La grande blonde désigne du doigt un endroit sur le pont où l’esclave est déjà passée, et elle aboie visiblement quelque ordre. La fille se dépêche et commence à frotter le pont à l’endroit désigné. Quentin suppose qu’une partie pont a été négligée pendant le nettoyage.

Un troisième coup de lanière et l’esclave revient à son poste de travail. Son bras recommence à s’agiter avec vigueur. Trois marques rouge foncé strient maintenant son postérieur qui est agité de mouvements saccadés. Quentin les observe dans ses jumelles avec une avidité sadique.

« Oh mon dieu », se dit-il, « un jour, ce pourrait être ma Julia ! »

La grande blonde poursuit son chemin et gravit l’échelle qui mène à l’auvent où se trouve Quentin. Elle lui adresse un sourire éclatant. Il commence à se lever.

« Je vous en prie, ne bougez pas ! »

Quentin se rassoit.

« Rébecca, un verre d’eau minérale !
— Oui Mademoiselle… »

La blonde s’assoit sur un transat à côté de Quentin ; elle est servie immédiatement. Le regard de Quentin lorgne sur le gros derrière blanc lorsque Rébecca se penche. Il n’arbore pas de marques mais il suppose qu’il est régulièrement marqué au moins autant que la femme sur le pont.

« Vous êtes Monsieur Osman, je crois ?
— C’est cela. Quentin Osman.
— Je suis Mademoiselle Judith, dit la blonde, l’une des chefs assistantes de Madame Vesta
— Ah… je suis heureux de faire votre connaissance, répond Quentin qui essaie de faire comme si ce genre de situation lui était parfaitement naturel.
— J’ai cru comprendre qu’il se pourrait que vous nous envoyiez une jeune personne ?
— En effet, acquiesce Quentin, j’y réfléchis très sérieusement.
— Si elle vous a déplu d’une quelconque manière, dit Mademoiselle Judith, je suis sûre qu’ici, elle sera parfaitement à sa place. Est-ce le cas ? »

Quentin devient écarlate et répond avec véhémence :

« Plus que déplu ! Elle m’a trompée… Financièrement et sexuellement ! Elle m’a délibérément renié. Elle s’est moquée de moi. C’est une arrogante salope qui n’en fait qu’à sa tête ! »

Il voit Mademoiselle Judith sourire en entendant ses propos venimeux. Celle-ci répond :

« Elle paraît avoir le profil idéal pour le Paradis. Plus elle est arrogante, plus elle en fait à sa tête, mieux c’est !
— Et ce genre de femme ne vous pose pas de problème ? Demande naïvement Quentin »

Mademoiselle Judith rit discrètement.

« Aucun problème, je vous l’assure, Monsieur Osman. »

Elle désigne la silhouette sur le pont, celle dont elle a récemment caressé les fesses avec sa lanière, et ajoute :

« Regardez cette fille-là. Elle appartient à un baron allemand. Elle s’appelle Nérine. A son arrivée à bord, il y a à peine un mois, elle se donnait de grands airs. Regardez-la maintenant. Elle s’évertue de toutes ses forces, dans une crainte mortelle que je repasse et que je lui fasse de nouveau tâter de ma lanière. Croyez-moi, Monsieur Osman, la douleur a une remarquable force de persuasion…
— Oui… oui… on dirait… »

Quentin marmonne : il lui est difficile de se faire à ces situations qui sortent autant de l’ordinaire. Madame Vesta, et maintenant Mademoiselle Judith, parlent de tout ça de manière si naturelle. En vérité, tout cela est tout sauf naturel. Et pourtant, c’est sensationnel. Vraiment emballant !

« Vous voulez dire… Si je vous envoie ma Julia… Elle… Je veux dire… Elle serait traitée comme… euh… comme la fille sur le pont ?
— Exactement de la même manière, Monsieur Osman, dit
Mademoiselle Judith dans un sourire. Ou pire…
— Pire ? »

Mademoiselle Judith rit de nouveau.

« Vous n’imaginez tout de même pas, Monsieur Osman, que ma lanière sur le dos d’une fille est le pire qui puisse lui arriver à bord du Paradis, n’est-ce pas ? »

Quentin hésite.

« En fait… Je ne sais pas. Je veux dire… Il n’y a pas longtemps que je suis à bord.
— Non, c’est vrai. Mais permettez-moi de vous dire que la lanière fait partie des moyens les moins sévères de punir une fille ici.
— Vraiment ? Répond Quentin, très surpris.
— Oh oui, assurément, Monsieur Osman ! Il y a les cannes, les verges, les martinets, les fouets… Tous font beaucoup plus mal que ma lanière. Vous vous en rendrez compte si vous venez assister à une de nos Séances de Punition.
— Séances de Punition ?
— Oui, opine Mademoiselle Judith. Il y en a une chaque soir à sept heures. Toute fille qui a mal fait son travail, été désobéissante, etc. y est conduite et punie de manière adaptée. C’est normalement Madame Vesta qui en décide mais, si elle n’est pas disponible, c’est Mademoiselle Kaufman, son adjointe, qui prend les décisions.
— Je vois… »

Quentin, rêveur, regarde sur bâbord et constate que la fille qui briquait est affalée.

« Peut-être s’est-elle évanouie » se dit-il.

Ce ne serait pas très étonnant. Il voir Mademoiselle Judith qui le dévisage.

« Est-ce que ça vous ennuie que votre Julia soit traitée de cette manière… qu’elle reçoive des coups de canne, les verges, le fouet, et autres choses du même genre ?
— N-non… non… »

Quentin répond presque trop vite. Il commence tout juste à réaliser à quel point il voudrait que tout cela arrive.

« Ça lui ferait du bien. Ça lui apprendrait les bonnes manières. Ça lui apprendrait à ne pas être une salope de première classe.
— C’est très vrai, répond Mademoiselle Judith avec un air plutôt suffisant, j’espère rencontrer bientôt cette jeune personne. Elle me semble faite pour être dressée.
— Est-ce vous qui vous en occuperiez, dans ce cas ? demande Quentin.
— Entre autres, répond Mademoiselle Judith, l’équipe de Madame Vesta comprend une demi-douzaine d’assistantes et de quatre entraîneurs.
— Quatre entraîneurs. Ah ? »

Quentin est plutôt content d’entendre ça. Julia n’appréciera pas du tout de recevoir des ordres d’un homme ! Mademoiselle Judith continue :

« Oui. Deux d’entre eux sont Noirs, il y a un Turc et un Allemand. »

Quentin trouve cette information d’autant plus réjouissante qu’il connaît l’aversion naturelle de Julia pour les personnes de couleur. Il ajoute :

« Voilà qui est des plus intéressant. »

Il voit la blonde aux longues jambes se lever. Elle est vraiment très séduisante. Elle dit :

« On dirait que Nérine a besoin d’être un peu stimulée. »

Quentin ne peut que supposer que Nérine est l’esclave étalée sur le pont. Il voir Mademoiselle Judith déboucler la lanière de sa ceinture et se diriger vers le pont. De nouveau, ses terminaisons nerveuses fourmillent de plaisir.

En arrivant auprès de la silhouette qui git sur le sol, Mademoiselle Judith s’aperçoit que la fille n’est pas évanouie mais simplement épuisée. Elle claque vicieusement le derrière exposé, ce qui occasionne un hurlement que Quentin entend clairement malgré la distance.

« Espèce de chienne mollassonne… Remets-toi au travail ! Beugle Mademoiselle Judith. »

La lanière claque derechef. Et la fille hurle de nouveau sous le coup de la douleur. Au prix d’un effort surhumain, elle recommence à frotter faiblement le pont. Mademoiselle Judith ajoute :

« J’ai l’impression qu’il va falloir qu’on t’apprenne avec la manière forte ce que travailler veut dire… »

Elle arrache la brosse des mains affaiblies de Nérine et lui tire la tête vers le haut par ses cheveux brun foncé. Elle voit le visage pétrifié de la jeune fille, trempé de larmes, toute ramollie par l’épuisement. C’est comme ça que Mademoiselle Judith aime les voir, quand elle leur met vraiment la pression. Elle ordonne :

« Ouvre grand ! »

Conditionnée à obéir, la fille ouvre la bouche… et se retrouve avec le manche de la brosse fiché en travers. Aux extrémités de la brosse se trouvent deux lanières qui sont promptement bouclées derrière sa tête. Mademoiselle Judith ordonne d’une voix grinçante :

« Mets ton museau dans ce seau et recommence à frotter ! »

CRAAAAC !

CRAAAAC !

Deux fois encore, la lanière s’abat sur le derrière gigotant de Nérine. Convulsée par la douleur, celle-ci plonge la tête dans l’eau savonneuse du seau. Sa tête émerge, elle tousse, à moitié asphyxiée. La brosse vient au contact du pont et elle commence à aller et venir. Mademoiselle Judith la regarde avec une satisfaction non dissimulée. Elle espère que le nouveau venu, M. Osman, est impressionné.

Il l’est !

Mademoiselle Judith s’adresse de nouveau à Nérine :

« Si tu n’as pas fini ce pont dans un quart d’heure, je te mets sur la liste des punies de ce soir et je veillerai à ce que tu reçoives une bonne dose de coups de canne ! »

En gémissant, la tête de Nérine replonge dans le seau ; en gémissant, elle recommence à frotter avec frénésie. D’un geste de la main, Mademoiselle Judith salue Quentin sous son auvent, puis elle descend une échelle vers un pont inférieur.

Une voix d’homme se fait entendre à côté de Quentin, ce qui le fait sursauter légèrement :

« C’est une dure à cuire, celle-là ! »

Puis il remarque que l’esclave Rébecca est à quatre pattes aux pieds de l’homme, le nez appuyé sur le pont, l’arrière-train haut levé.

« Permettez-moi de me présenter : je suis Gustave Heine.
— Euh… Comment allez-vous ? »

Quentin serre la main tendue et se présente :

« Quentin Osman.
— Vous avez fait la connaissance de Rébecca, dit l’homme qui paraît être Juif.
— Oui… Oui, en effet…
— Il se trouve qu’elle est à moi. Tu peux te redresser, Rébecca. »

La jeune femme à la peau si blanche s’exécute, rejetant sa chevelure flamboyante en arrière. Elle place ses mains derrière sa nuque, ce qui relève encore ses seins en demi-melons.

« Jolis seins, n’est-ce pas, Monsieur Osman ? »

Quentin est quelque peu gêné par cette question, et ennuyé vis-à-vis de lui-même. Mais pourquoi, compte tenu des circonstances, devrait-il être embarrassé ? Il répond :

« Oui, très beaux.
— Son cul n’est pas mal non plus, reprend M. Heine. Montre ton cul à Monsieur Osman, Rébecca… COMADAME IL FAUT. »

Sans attendre ni murmurer, Rébecca pivote sur elle-même sur le pont, lance son somptueux derrière en l’air et écarte ses cuisses. Elle s’expose ainsi de la manière la plus impudique qui soit. Quentin répète, d’une voix un peu chargée :

« Très beau ! »

Avec un soudain afflux de sang, il pense :

« Un jour, je ferai se montrer Julia ainsi à un étranger. Pourquoi pas, en fait ? »

Gustav continue :

« Comme vous le voyez, elle est bien entraînée.
— Oui, en effet. Depuis combien de temps est-elle ici ?
— Combien de temps, Rébecca ?
— Presque huit mois, Maître, répond la jeune fille prosternée.
— Si longtemps que ça ! Reprend Gustav. Tu dois être bien acclimatée, hein ?
— Ou-oui… Maître…
— Très bien. Remets-toi à genoux, esclave. »

Rébecca se remet à genoux bien droite, les seins proéminents.

« Ça vous dirait d’essayer, Monsieur Osman ? »

Il faut un moment avant que Quentin comprenne les propos de son interlocuteur ; il se sent alors rougir. Les deux hémisphères frissonnent doucement sous ses yeux ; les petites émeraudes, pendant sur les grandes aréoles roses, brillent doucement. Il commence :

« Eh bien…
— Rapproche-toi de Monsieur Osman, Rébecca. »

La jeune femme se place de telle façon que ses seins touchent presque les rotules de Quentin. Ses traits sont vides de toute expression, avec toutefois une sorte d’engourdissement au fond de ses yeux bleu-vert. Saisi d’une brusque poussée de désir, Quentin prend dans ses mains la chair douce et laiteuse, il serre les seins et les fait remuer un peu de haut en bas. D’une voix épaisse, il dit :

« Très jolis !
— Oui, approuve de la tête Gustav avec sagacité. Malheureusement, Monsieur Osman, je ne peux en aucune façon vous laisser la baiser. Je la garde encore pour moi. D’où la chaîne qu’elle porte à la ceinture.
— Je comprends, répond Quentin. »

C’est pour le moins étonnant d’entendre de tels propos… même si Madame Vesta lui a déjà expliqué que chaque fille à bord qui porte une chaîne en or est à sa disposition. Quentin a du mal à se faire à l’irréalité de tout cela. Gustav lui demande :

« Vous avez envoyé une fille ici ?
— Oui. »

En répondant, Quentin s’aperçoit qu’il a pris sa décision. Gustave poursuit :

— Une maîtresse ? Infidèle ?
— En quelque sorte, répond Quentin.
— Comme Rébecca. Je pense qu’elle le regrette, maintenant. N’est-ce pas, Rébecca ?
— Oui Maître ! »

La réponse est claire. Gustave a un petit sourire. Il se lève et dit cérémonieusement :

« Si vous voulez bien m’excuser, Monsieur Osman, il faut que j’y aille et j’emmène Rébecca avec moi. Je suis pris à l’instant d’une violente envie de la baiser. Mais ce sera un plaisir pour moi de vous revoir ensuite.
— Bien sûr. »

Quentin opine en regardant la jeune femme se lever. Elle suit docilement son Maître et quitte la plage arrière, son gros derrière tremblote en se balançant d’un côté à l’autre. Quentin se dit qu’elle doit être un excellent coup. Elle est bien en chair. Il reporte son regard vers le pont, à bâbord. La fille, dont la tête s’agite sans relâche, est presque arrivée au bout. Quentin, qui a évidemment entendu la menace de Mademoiselle Judith, se demande où elle va chercher toute cette énergie. A l’autre bout du pont, la blonde a atteint l’extrémité et se tient tranquillement à quatre pattes, ses épaules se soulevant doucement. Maintenant qu’elle s’est considérablement rapprochée, Quentin peut voir que tout son corps est couvert de sueur. Il est vrai que midi est proche et que le soleil est presque à la verticale. Ce serait déjà pénible de se tenir sur le pont, alors que dire de l’obligation de le récurer !

« Quel régime impitoyable » pense-t-il.

Comment sa Julia qui a l’habitude d’être choyée pourrait-elle y survivre ? C’est une intéressante question.

A ce moment, il se produit un mouvement sur tribord et Quentin voit un grand Noir musclé qui s’avance vers la blonde agenouillée. Son corps est luisant de ce qui semble être de l’huile et il est presque nu, à part une sorte de pagne qui ceint ses reins. Ce pagne se balance de façon menaçante. Quentin sent son le rythme de son cœur qui accélère. Ce doit être l’un des entraîneurs dont lui a parlé Mademoiselle Judith. C’est une espèce de brute humaine.

« Qu’est-ce que Julia penserait d’un type comme lui ? » Se demande-t-il tandis que la sueur coule dans son dos. C’est presque incroyable de voir ça. Elle serait folle furieuse, n’est-ce pas ?"

Et lui, Quentin, a le pouvoir de faire que cela se produise. Oh, que voilà une douce pensée !

Le Noir arrive au niveau de la fille à genoux et lui dit quelque chose.
Immédiatement, elle se redresse et lui fait face, les mains derrière la nuque. Exactement dans la position qu’avait Rébecca tout à l’heure. Le Noir arbore un sourire grimaçant. De grandes dents blanches… Une tête presque sympathique… Des yeux avec de grandes parties blanches autour de l’iris.

Puis, à l’ahurissement de Quentin, il relève son pagne. Sa bite pendouille, longue et épaisse. Quentin n’a jamais vu un homme si bien monté, même en photo. Les couilles aussi sont grosses. Quentin sent sa gorge se serrer. Pourquoi la fille ne crie-t-elle pas ? Ne fuit-elle pas ? Elle reste là, à genoux, comme hypnotisée, tel un lapin devant un serpent. Le Noir lui parle encore. Puis la jeune blonde pose les paumes de ses mains sur les cuisses puissantes et commence à lécher l’organe qui pend. Quentin est presque malade d’excitation : il a comme un haut-le-cœur au fond de la gorge. Cela peut-il réellement arriver ?

Comme s’il n’était pas concerné, le Noir croise les bras et tourne son regard vers la mer. Son organe commence doucement à bouger et à s’ériger. La fille le lèche avec avidité, elle l’embrasse aussi. Ce remarquable spectacle absorbe complètement l’attention de Quentin.

« Jusqu’où cela va-t-il aller ? » Se demande-t-il. « Est-ce que cette brute va réellement baiser la fille ? »

Cette idée porte l’excitation de Quentin à un niveau indicible.
Une voix de femme se fait entendre à côté de lui :

« Votre installation se passe bien, Monsieur Osman ? »

Une fois encore, Quentin sursaute à cette intrusion inattendue. Il se sent gêné, comme un voyeur pris en faute.

« Euh… Hmmm… Euh... Oui… Madame Vesta… Je vous remercie…
— C’est Pétula qui est là, reprend Madame Vesta. Elle appartient à un homme d’affaires américain.
— Ah, vraiment ?
— Oui. L’entraîneur est Ahmed, un de mes deux Noirs. Un grand costaud, n’est-ce pas ? »

A ce moment, Quentin voit que le Noir est proche d’une érection complète. La fille lèche toujours avec zèle. Il s’entend dire :

« Mmmm… Oui, Madame… Très grand et très fort.
— Monsieur Dwight… Le propriétaire de Pétula, m’a envoyé un fax hier.
Il veut que la fille soit baisée au moins six fois par jour pendant toute cette semaine. Ça va bien occuper mes entraîneurs, mais je ne pense pas que ça les ennuie. Vous pouvez aussi la baiser si vous le désirez.
— Euh… Merci, Madame. »

Quentin répond en regardant le Noir, à présent en pleine érection. Une véritable arme, en effet ! Madame Vesta poursuit :

« C’est une chose dont je voulais vous faire part, Monsieur Osman. Vous pouvez à tout moment m’envoyer un fax ou un télégramme pour me dire comment vous voulez que votre esclave soit traitée. Vous pouvez avoir un désir subit, sous l’impulsion du moment, vous comprenez ?
— Oui… Oui… »

Quentin répond quelque peu maladroitement, occupé qu’il est à regarder le Noir qui désigne le bastingage. La blonde Pétula se retourne, saisit la lisse la plus basse et soulève son arrière-train d’une manière incitative. Il voit que la jeune femme tremble.

« C’est compréhensible », se dit-il, « quand on voit ce qui va la pénétrer ! »

Le Noir, Ahmed, tapote le derrière offert puis s’agenouille derrière la jeune fille et lui agrippe les flancs. Quentin retient sa respiration pendant qu’il se positionne. Un léger mouvement, puis une forte poussée. D’un seul coup, en un mouvement puissant. Quentin perçoit le bruit d’une plainte haletante. La tête blonde est rejetée en arrière. Le Noir reste profondément en elle, à l’évidence, il savoure le plus possible la sensation. Puis, avec de lents mais puissants mouvements des hanches, il commence à aller et venir. La fille continue à trembler et à s’agiter, ses plaintes et ses halètements deviennent incessants. Madame Vesta commente avec complaisance :

« Certaines esclaves trouvent qu’Ahmed a pas mal de poigne.
— Oui… J’imagine… »

Quentin approuve tandis qu’Ahmed pilonne maintenant avec vigueur. Voilà une jeune femme en train de se faire baiser vraiment à fond. Sur ordre de son Maître, de surcroît. Quentin aime beaucoup cette idée. Madame Vesta reprend :

« Jason est tout à fait du même genre. Ce sont vraiment des gars bien montés. C’est aussi pour cela que je les ai choisis, évidemment.
— Oui… Oui… »

Quentin répond distraitement : il est fasciné par le viol qui est en train de se dérouler sur le pont. Le rythme qui augmente régulièrement, la victime qui se tord… C’est un délicieux spectacle.

Oh Julia… Oh, Julia… Un jour, il se pourrait bien que ce soit toi !

Le cœur de Quentin cogne fort. Il joint ses mains car il lui semble qu’elles ont commencé à trembler. Mon dieu, cette jeune femme est vraiment en train de se faire marteler ! Les hanches noires d’Ahmed s’agitent de plus en plus vite ; l’arrière-train de Pétula se tortille de plus en plus convulsivement. C’est vraiment un spectacle splendide ! Quentin se demande si c’est la première fois de la journée que Pétula se fait baiser. Si c’est le cas, elle devra se prendre encore cinq queues de plus. Au moins !

Ahmed, qui émet une sorte de gloussement, parvient à un furieux orgasme, il décharge dans les profondeurs qu’il a conquises. Secoué de mouvements incontrôlés, Pétula se laisse tomber sur le pont en gémissant.

Elle a été utilisée comme une bête…

Et elle va l’être encore et encore…

Quentin sent la main de Madame Vesta sur son bras :

« J’espère que vous approuvez le régime que nous pratiquons ici.
— Tout à fait, répond Quentin d’une voix rauque. »

Il a cruellement besoin d’un verre. LIRE LA SUITE

L’intégralité de ce récit est disponible pur les abonnés de Rêves de femme
Le tome 2 est d’ores et déjà publié sur le site sous le titre Le dressage de Julia Chant T2
Texte traduit de l’anglais par Henic



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