Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (chapitre 07)

7. Année 1784 - La fugueuse châtiée -
mercredi 5 juin 2013
par  Marquis d’Evans
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Ce matin, il règne un grand tumulte dans le Château. Seulement vêtu d’une longue chemise, Le Marquis de Sade est réveillé par le bruit des allées et venues dans le couloir, un brouhaha que même l’épaisse porte sculptée de bois précieux ne parvient pas à étouffer. Irrité, Le Marquis pousse, en se levant énergiquement d’un bon Justine hors du lit. La jeune esclave est à son tour tirée d’un profond sommeil par le choc brusque de son corps encore chaud et ramolli contre la dalle dure et froide.
Elle n’a pas le temps de bailler, que déjà Le Marquis de Sade son Maître ayant rapidement fait le tour du lit et ayant sorti son sexe épais, se soulage en lui urinant dessus ...

— « Allons chienne ! Vas donc voir ce qui se trame ici ! une fois que je me serai bien soulagé »

Le ton est sans réplique. la jeune esclave sait qu’il n’est pas temps de faire sa pomponnée... c’est donc toute nue et dégoulinante d’urine qu’elle sort de la chambre afin d’aller aux nouvelles. Sa plastique parfaite, dont elle ne dissimule rien, toute affairée par la mission dont elle est chargée, n’attire que peu de regards, tant les serviteurs et esclaves du château sont affairés déjà...

Enfin, c’est un valet un peu plus fainéant que les autres qui la saisit par un bras en voyant son regard égaré de biche éperdue. Il la force à stopper sa course sans but...

— « Eh, ma jolie ? Où cours tu donc ? »

Un instant décontenancée, justine le fixe sans chercher à dissimuler le moins du monde sa nudité.

— « Oh ! Je... mon Maître Le Marquis de Sade veut savoir ce qu’il se passe céans »...
— « Mais je peux tout t’expliquer ma jolie... inutile d’aller exhiber partout de si jolies appâts », glisse le valet d’un ton mielleux qui devient bien vite fielleux...
— « Je peux tout t’expliquer... mais bien sur, pas pour rien (sans lâcher le bras qu’il serre fermement, il glisse sa main libre entre les cuisses de l’esclave) ... si tu sais écouter, je te dirai tout »...

Imperturbable, justine baisse les yeux. Son expérience de l’esclavage lui a ôté toute forme de fierté dès lors qu’il s’agit de servir son Maître.

— « Faites ce que bon vous semble, Monsieur, dès lors que je puis apporter à mon Maître la plus précise des informations »...

Décontenancé, mais comprenant qu’il va pouvoir assouvir son vice, le valet ricane...

— « quelle bonne petite catin que voilà ! (il bouscule justine pour la faire avancer vers un recoin plus sombre, à l’écart du désordre du grand couloir) ... Eh bien je m’en vais t’informer et en recevoir le prix ! »

Le valet bascule la jeune esclave sur un buffet et se serre derrière elle, il délace ses chausses et son sexe déjà dur et tendu jaillit... Sans préparation, sans ménagement, il encule brutalement la soumise et s’active à la fourrer ainsi à grands coups de reins... tout en ahanant sous l’effort, il donne à justine les informations qu’elle est venue chercher... Puis dans les minutes qui suivirent, il se mit à éjaculer dans le fondement de l’esclave à grands coups de verge et de râles …

...

justine revient vers son Maître que l’autre soumise, juliette qui avait dormi par terre aux pieds du lit est en train d’aider à se vêtir et à genoux, justine lui fait le récit de ce qu’elle vient d’apprendre :

— « mon Maître adoré, ce tumulte est dû à une affaire grave qui a été portée dès les premières heures du jour à Votre Hôte Le Marquis d’Evans. Profitant de la nuit, une esclave qui vit dans une masure à l’écart du village le plus proche a tenté de s’enfuir. elle a franchi la limite autorisée pour son éloignement du domaine et a tenté de gagner les terres royales... Mais sa tentative a été déjouée grâce à l’observation d’un berger qui a signalé son errance par les champs et les bois. Les villageois se sont immédiatement mis à sa poursuite et en quelques heures, ils l’ont retrouvée. Acculée, elle a supplié qu’on la laisse partir mais bien sur, les paysans Du Marquis l’ont immédiatement entravée et ramenée jusqu’au village où elle a été entièrement dénudée et exposée au pilori. Un messager est venu prévenir Monsieur Le Marquis de l’événement et une cérémonie va avoir lieu, que Monsieur Le Marquis présidera... »

Ayant revêtu Son habit, Le Marquis de Sade observe son esclave et remarque le sperme du valet qui sèche sur la croupe de justine... Il ne dit rien et laisse Son esclave poursuivre...

— « Bien sur Monsieur Le Marquis d’Evans allait Vous faire prévenir. Mais il attendait que tout soit prêt afin de Vous laisser reposer jusqu’au dernier moment. Il Vous attend dans le Grand Salon afin que Vous puissiez participer et jouir de ce qui se prépare. Voilà Maître, Vous savez tout »... prosternée maintenant, justine se tait... un violent coup de pied la propulse sur le sol...

— « Catin ! sale chienne ! ! tu as gaspillé ton temps à des activités lubriques ! »

Les coups pleuvent sur la jeune femelle muette et apeurée... Mais Le Marquis a d’autres choses en tête... La perspective annoncée le séduit et il a hâte de rejoindre son vieil Ami Le Marquis d’Evans.
Il se penche et saisit à pleine main la chevelure abondante de sa soumise. Il la traîne ainsi jusqu’à l’extérieur de la chambre et interpelle un serviteur de passage

— « Hôlà faquin ! (il jette justine aux pieds de l’homme) emmène cette putain jusqu’aux cachots et enchaîne la. Tu peux la fourrer, autant qu’il te plaira et si tu as quelques amis, qu’ils en disposent également... Et que chaque giclée qu’elle recevra s’accompagne de dix coups de fouet... Allez va, ton Maître m’attend ».

Et Le Marquis s’éloigne tandis que le domestique tout sourire pervers entraîne justine, hélant au passage d’autres serviteurs pour qu’ils l’accompagnent ou le rejoignent une fois leur tâche accomplie, afin de profiter au maximum de l’aubaine d’une si belle femelle livrée à leurs plus bas instincts...

...

Les Deux Marquis chevauchent de concert... Ils ont quitté le château, accompagnés d’une lourde carriole dans laquelle ont été entassés une dizaine d’esclaves mâles et femelles, nus et chaînés, qui se tiennent debout malgré les cahots du trajet. Le village est maintenant en vue et sur la place centrale on devine une grande activité. Une foule s’y est retrouvée, massée autour d’une sorte d’estrade dressée en son centre.

Tandis que le cortège du Châtelain s’approche, la scène en cours se révèle peu à peu. Sur l’estrade, à laquelle on accède par deux escaliers de part et d’autre, est fixé un pilori dans laquelle est emprisonnée l’esclave fugitive. Depuis sa capture, elle a été placée là, offerte à la vindicte de la populace. Car nul n’ignore que la fuite d’un esclave retomberait sur tous... Le Marquis, qui sait se faire aimer de Ses sujets, sait aussi se montrer d’une inflexible sévérité lorsqu’il est déçu. C’est pourquoi les habitants de Ses Terres sont toujours d’une extrême vigilance quant aux allées et venues des esclaves qui ne sont pas maintenus à demeure au Château.

L’esclave fugitive a dons été mise au pilori et depuis les premières heures du jour, elle est la cible de diverses humiliations. Les enfants jouent à lui jeter divers immondices au visage, tandis que les villageois empruntent l’un ou l’autre escalier pour venir tout près d’elle afin d’uriner à longs jets sur le corps nu et couvert d’ecchymoses de la suppliciée.

Les Deux Marquis échangent un regard épanoui à la vue de ce réjouissant spectacle tandis qu’ils approchent. La foule s’écarte devant Leurs montures et ils arrivent tout près de l’estrade. Cris, jurons et insultes cessent immédiatement et le dernier pisseur se retire prestement de l’estrade. Ne reste autour de la punie qu’un épais nuages de mouches attirées là par le parfum de remugle et les déchets pourrissants.
Le Marquis d’Evans descend de cheval et s’approche de l’estrade, fendant la foule qui s’écarte à Son majestueux Passage. Il monte sur l’estrade et contemple la femelle souillée et puante, qui pour l’heure n’offre guère de différence avec le fond d’une fosse d’aisance. Il fronce le nez, agressé par l’odeur pestilentielle...

— « Qu’on nettoie cette chienne ! » lance-t-Il

Immédiatement, des hommes vont chercher des seaux et aspergent l’infortunée fugitive... Les jets d’eau dispersent les multiples déchets et débarrassent le corps de la femelle de tous les immondices, ainsi que des traînées d’urine qui le sillonnent. Puis sur un geste Du Marquis, on extrait l’esclave du pilori et elle est traînée jusqu’à Lui et jetée au sol.

Son corps martyrisé est couvert de bleus et de traces des coups reçus infligés par divers instruments. Dans la poussière où elle a été jetée, l’esclave tente de se prosterner aux pieds Du Marquis son Maître, tout en pleurant toutes les larmes de son corps déchu. Méprisant, le Marquis appuie son pied sur son épaule et la projette à nouveau au sol... devant la foule silencieuse, le Marquis fait ainsi faire le tour de la place à l’esclave en la repoussant du pied chaque fois qu’elle tente de se prosterner à Ses pieds. Le corps humide de l’esclave se recouvre peu à peu d’une gangue de terre sale ; ses cheveux sales et collés n’ont plus de couleur, sinon celle de la poussière qui les souille.

Enfin, Le Marquis cesse et pose souverainement Sa semelle sur la nuque de la femelle sanglotante et tremblante... Sur un geste Du Seigneur, des valets en livrée pénètrent dans l’humble masure de l’esclave et en sortent les rares possessions que Le Maître lui avait permis de posséder... Une paillasse, quelques meubles bancals, quelques éléments dépareillés de vaisselle récupérés dans les poubelles des paysans libres, des couvertures élimées... Tout est jeté en un tas et brûlé. Dans les flammes qui crépitent et la fumée qui s’échappe vers le ciel, l’esclave voit s’estomper ses ultimes espérances...

Entassés dans leur chariot, n’ayant rien perdu du déroulement de la scène, les esclaves amenés du Château restent muets de frayeur. Ils découvrent le destin qui pourrait être le leur s’ils avaient la folle idée de tenter une évasion. Car ils savent qu’ils n’ont assisté là qu’aux prémices et que bien plus cruel encore sera l’avenir de l’esclave fugitive.

...

En effet, deux valets vêtus de culottes de cuir, torses nus et velus, viennent se saisir de la femelle, tandis qu’une autre valet approche, tenant en laisse deux grands chiens à la robe fauve... aux oreilles pointues dressées, qui hument l’air et jappent bruyamment... l’esclave est plaquée au sol, sur le ventre, puis, on la force à s’appuyer sur ses genoux pour cambrer ses reins au maximum, tandis qu’elle s’exécute, l’un des deux hommes la force à écarter largement ses cuisses et il frotte ses fesses et son entrecuisse avec un torchon trempé dans une substance inconnue... ainsi apprêtée, l’esclave est maintenu en position tandis que les deux chiens tirent toujours plus fort sur la laisse que leur meneur doit retenir de plus en plus fermement. Arrivés à hauteur de la femelle, les deux chiens foncent directement pour lui humer et lécher ses parties intimes... Ils laissent échapper comme un jappement sifflant...

— « Voyez comme ils sont bien dressés » glisse Le Marquis d’Evans à Son Ami de Sade qu’il a rejoint et en compagnie duquel Il suit la scène...
— « Ces Mâlinois sont dressés tout exprès pour l’usage que j’en fais ici. Des mois d’éducation car ils ont la mémoire faible et il faut formater leur instinct pour qu’ils développent de manière définitive un goût exclusif pour les femelles esclaves »

Le Marquis de Sade écoute fasciné le récit de Son hôte...

— « Bien sur nous les y aidons un peu en frottant, comme vous avez pu le voir, les parties intimes de l’esclave avec un torchon souillé des humeurs d’une femelle de leur race. Mais ils sont désormais habitués et savent qu’une croupe ainsi tendue est la promesse d’une saillie prochaine... »

Et en effet, déjà l’un des deux mâles a grimpé l’esclave et s’active sur elle à petits coups rapides... Au bout de quelques minutes, le mâle se retire et commence à humer le corps de l’esclave, tandis que l’autre chien déjà a pris sa place, possédant à son tour la femelle pour le plus absolu avilissement de celle-ci, offerte aux chiens sous le regard fasciné et terrifié du commun et du troupeau d’esclaves.

En contemplant cette scène, qui rabaisse la fugitive à un degré si bas que même l’esclavage pourrait apparaître comme un bonheur, Les Deux Marquis échangent moult remarques appréciatives. Et Monsieur de Sade avoue à son compère d’Evans combien cette saillie canine éveille ses sens...

— « Non que j’ai quelque envie zoophile, mon cher Ami d’Evans, mais je vous avoue qu’une belle chienne viendrait à point combler un certain besoin qui gonfle présentement mes chausses ! » lance Le Marquis... Le Seigneur d’Evans acquiesce et tend le bras vers le chariot où s’entassent les esclaves. Parmi eux, une brune plantureuse, aux hanches généreuses, dont les seins lourds mais fermes se dressent fièrement...

— « Que diriez Vous de celle-ci cher Ami ? Quant à moi, peut-être vais-je enculer ce jeune gandin aux cheveux clairs qui tremble comme une feuille... j’aime bien sentir la peur dans le corps que je pénètre ! Et ensuite, si cela vous agrée, nous pourrions faire l’échange... »
— « Eh bien, mon Cher d’Evans, voilà qui me semble un bon programme... »
— « Bien... allons donc, l’auberge du village nous offrira le gîte nécessaire, peu de luxe, mais propre ce qui est bien le moins ! Et ne tardons point, car le châtiment de cette esclave ne fait que commencer. et si je vous ai convié à ces prémices, ce n’est qu’une mise en bouche avant le morceau de Roi que je nous réserve... Vous l’allez voir mon Ami ! Mais d’abord, allons donc épancher nos désirs les plus immédiats. Nos prochains plaisirs attendront un peu que nous ayons goûté aux chairs fraîches qui n’attendent que Notre Bon Vouloir ! » ...

Après que les deux Nobles se soient bien divertis à l’auberge, c’est qu’à la nuit que le cortège qui accompagne Les Deux Marquis et l’esclave fugueuse rentre au Château. Les Marquis d’Evans et de Sade chevauchent de concert, en avance de Leur suite. Ils échangent quelques commentaires sur les plaisirs qu’ils ont tiré tantôt des deux esclaves livrés à Leurs Désirs... la charmante brune s’est révélée la plus rouée des catins, sachant faire de chacun de ses orifices le réceptacle des plus excessives pénétrations... tandis que le jeune mâle adulte, timide et si tendre, s’il n’a cessé de pleurnicher, a procuré d’immenses plaisirs Aux Deux Seigneurs qui ont pris un plaisir fort excessif à le forcer sans ménagement, hurlait de douleurs tandis qu’il recevait un énorme godemichet, en bois dur et épais, dans le fondement.

— « Je garderai cette belle brune, car je pense que l’on peut la dresser pour devenir pire chienne que la plus délurée des catins... Cul, con ou bouche, cette belle biche un peu sauvage n’a aucune retenue et j’aurai grand usage d’une telle motivation, lorsque le nombre de mes invités épuise les rangs de mon cheptel », se réjouit Le Marquis d’Evans...
— « Certes, approuve Le Marquis de Sade, quelle salope ! Je n’en finissais qu’à peine avec son cul, que déjà elle râlait de désir, les lèvres humides et l’oeil éperdu... il serait amusant de la mettre à l’épreuve et de l’offrir à une foule, pour jauger de son endurance... Combien d’hommes saura-t-elle satisfaire sans se lasser ou supplier ? Je serai curieux... »
— « Eh bien Mon Ami, voici donc un projet que Je fais Mien ! Nous évaluerons donc le métrage de queues que ma brune saura recevoir, tous orifices confondus. Nous allons donc la livrer en pâture à la foule, et voir ce qu’elle vaut vraiment avant de crier grâce ! »

Et Les Deux Seigneurs éclatent de rires aux éclats, tandis que derrière, le cortège des valets porteurs de torches précède le chariot sur lequel sont juchés une dizaine d’esclaves, mâles et femelles, qui ont assisté au châtiment de l’esclave fugitive que l’on entraîne à la suite de leur char, attachée et forcée de suivre à pied le rythme de la procession. Son corps meurtri est couvert de bleus et de traces rougies de flagellations, sa chevelure et son corps souillés et meurtris la font ressembler à une démente... Elle chancelle parfois, mais s’applique encore à garder le rythme du déplacement, car si elle chute, le chariot lui, ne cesse pas d’avancer et c’est à coups de fouet que le garde dévolu à sa surveillance la force à se relever tandis qu’elle est traînée sur le chemin caillouteux...

— « Et quel sera le destin de cette esclave que nous ramenons ? », s’interroge Donatien de Sade...
— « Son destin est scellé, répond énigmatique le Marquis d’Evans, tout comme, d’ailleurs celui de ce mâle qui nous a tant amusé à l’auberge mais qui s’est révélé bien trop pleurnichard à mon goût ! … C’est une nouvelle surprise que je Vous réserve et pas plus tard que cette nuit »...
— « Voilà qui attise ma curiosité cher ami ! Quelle journée chargée de délices mon cher Charles-Edouard d’Evans ! Vous me comblez... Je n’omettrai pas de vous citer dans mes prochains écrits … »
— « Je crois que Vous allez apprécier la suite mon cher Donatien... » et Le Sire d’Evans pousse sa monture, s’éloignant en direction du Château familial avec une petite longueur d’avance sur Sade qui prend sa suite avec l’esprit fort animé …

Devant Le Château, Le Marquis d’Evans n’a pas quitté sa monture... Il attend Sade afin d’accueillir avec Lui le cortège qui a progressé avec plus de lenteur que Leurs vifs pur-sang. Lorsque enfin les esclaves arrivent, les gardes séparent le mâle et la fugitive du reste du troupeau qui, sous les ordres crachés et les coups de badines regagne la grange où sont logés en des stèles numérotées les esclaves qui vivent à demeure au Château.

La fugitive résignée et le jeune mâle tremblant sont amenés Au Maître des Lieux, entravés. Le Marquis se saisit des longes des deux esclaves et les entraîne à sa suite, maintenant son cheval au pas, tout comme le Marquis de Sade qui le suit... Ils s’éloignent du Château et prennent le long chemin sinueux qui mène jusqu’à un lac aux eaux calmes... Là, à la surprise de Sade, de vastes tentes en toile de damas aux couleurs chatoyantes ont été dressées. De grands feux illuminent la nuit et projettent leur lumière jusque sur la surface limpide du magnifique lac... Une autre tente, plus terne, mais plus vaste, a été montée un peu en retrait, devant laquelle se tiennent deux hommes qui, semble-t-il au Marquis montent la garde... Au son des sabots, les pans de la tente la plus proche des feux s’écartent et un groupe d’hommes en sortent, formant immédiatement une haie d’honneur, chacun tenant une haute hallebarde... Cinq hommes de chaque côté portant, constate Sade, turbans sur la tête et tenues maures... Les deux Marquis descendent de cheval et, traînant les deux esclaves, s’avancent jusqu’à passer entre les deux rangées de gardes, vers l’intérieur de la tente.

L’intérieur en est merveilleusement luxueux... Immense, éclairé par de multiples bougeoirs garnis de bougies parfumées, des tentures drapées un peu partout et d’immenses et moelleux coussins répartis un peu partout... Au milieu trône un Maure, richement vêtu, avec à ses côtés deux femmes entièrement nues, à l’exception des fines chaînes d"or qui soulignent plus leur nudité et leurs formes qu’elles ne dissimulent quoi que ce soit. L’une est noire à l’épaisse chevelure crépue et l’autre blanche de longs cheveux blonds et raides lui tombant jusqu’aux reins, aux corps parfaits, huilés qui brillent dans l’incandescence des centaines de bougies flamboyantes.

Lorsque Le Maure se lève, à l’entrée des deux Nobles Francs, un imperceptible mouvement agite les chaînes des deux femelles qui immédiatement avancent à quatre pattes derrière leur Maître. Le Maure enlace avec un grand sens de respect, d’estime et d’honneur, Le Marquis d’Evans qui lui rend l’accolade avant que de Lui présenter le Marquis de Sade.

— « Quel honneur de recevoir dans mon humble abri D’aussi Illustres et Nobles Personnes ! j’ai lu Vos écrits seigneur de Sade et je gage que Vous ne serez pas déçu par ce que je Vous réserve ! … Mais ? … (il interrompt son propos et porte son regard sur les deux esclaves qui suivent Les Marquis) … qu’est-ce donc ? »
— « Bah, une bien pauvre attention, pour Un si grand Seigneur » répond Le Marquis d’Evans qui poursuit : « Ce ne sont que deux esclaves de peu de valeur, mais qui je n’en doute pas peuvent encore être de quelque profit dans le commerce dont Vous êtes un si précieux expert »...

Le Maure s’approche des esclaves et commence par examiner la fugitive... Il lui inspecte la dentition, puis les cheveux... avant de jauger la gravité des ecchymoses qui couvrent son corps. Finalement, il flatte d’abord sa croupe rebondie, puis passe la main entre ses cuisses et immisce longuement ses longs doigts dans l’intimité de la femelle qui fait de son mieux pour demeurer immobile...

— « Je vois qu’elle a été durement châtiée ! Mais j’apprécie Votre savoir faire, Mon cher Marquis, dont je ne saurai d’ailleurs douter. Les blessures ne sont que superficielles et passeront vite. Une fois soignée et lavée, elle devrait être une assez bonne marchandise. La blonde aux formes généreuses est fort prisée en El Djazaïr... Quant au mâle... »
— « Mauvais élément » commente le Marquis de Sade qui comprend ce qui se passe et commence à goûter ce qui se prépare...
— « Mauvais élément ? … C’est à dire ? », demande Le Maure...
— « Pleunichard ! Il a tendance à essayer de se soustraire aux désirs de Ses Maîtres... même si naturellement il n’a aucune chance d’y échapper » et de rire tous trois aux éclats tandis que le mâle semble rétrécir de terreur... Puis, le Marquis d’Evans s’adressant de nouveau au Maure

— « Je vous les offre tous deux cher ami ! Pour en faire ce qu’il Vous plaira... En gage de bon accueil et dans la perspective de toutes les bonnes affaires que nous allons faire ! »
Un large sourire apparaît sur le visage du Maure
— « AAh Mon cher Marquis, Quel Seigneur Vous êtes ! Eh bien (il claque dans ses mains) que l’on aille laver la femelle ! Et lorsqu’elle sera apprêtée, qu’on nous la ramène... Quant au mâle, eh bien... qu’il soit offert à mes Janissaires ! Un nouveau jouet, voilà qui devrait divertir ma garde d’élite et d’ailleurs, qu’on le marque dès ce soir, car il sera affecté aux plaisirs d’une garnison dès notre retour au pays ! Voilà déjà un destin qui est scellé ! Il n’aura plus guère l’occasion de rechigner ! » s’esclaffe Le Pacha... LIRE LA SUITE

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Commentaires

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samedi 8 juin 2013 à 22h42 - par  LOL

Récit stupide, plein de clichetons glauques et bien mal écrit...pas bandant pour un sou..