La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode 02)

2- Mes débuts au château
mercredi 25 juillet 2012
par  Marquis d’Evans
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Les poignets pris dans d’épaisses menottes de métal, les bras étirés vers le haut par des chaines reliées à des poulies au plafond... j’étais ainsi exposé depuis un long moment, deux ou trois heures sans doute. Mes pieds touchant à peine le sol, je sentais la pression de l’étirement sur les muscles de mes bras endoloris.

J’étais nu et je pendais là, tel un vulgaire morceau de chair depuis que j’avais été pénétré, à la fois possédé et dépossédé par les trois sbires qui m’avaient défloré et fait de moi ce que j’avais prononcé comme une évidence : une putain, la « putain de Sir Evans ». Aucun doute à ce sujet, d’ailleurs, puisqu’un écriteau de bois pendait à mon cou, sur lequel l’une des trois brutes avait, en riant inscrit le mot qui me désignait désormais : « Putain »... ils m’avaient traîné jusqu’à ces chaînes, m’avaient suspendu et avaient passé autour de mon cou la cordelette qui retenait cette planchette avec l’inscription infamante.

Mais infamante, l’était-elle ? Non, puisque j’avais moi-même reconnu à quel état j’étais désormais réduit. Certes je pouvais toujours tenter de me définir comme un prisonnier, contraint de subir les pires avilissements. Mais les longues heures durant lesquelles on m’abandonnait à ma solitude laissaient mon esprit seul capable de fonctionner. Et mon esprit ne me disait pas autre chose : "je suis une putain... il aura suffi de quelques heures pour que cette évidence s’impose... je n’ai même pas essayé de résister, de refuser, de crier... depuis le début de cette terrible aventure, je me rendais compte que je devais me rendre à l’évidence : si j’avais éprouvé de la honte, je n’avais jamais vraiment essayé de me soustraire à ce que l’on m’imposait.

Et plusieurs fois, même, cela avait à chaque fois beaucoup amusé ceux qui me tourmentaient, j’étais excité par les situations que je vivais. Difficile d’accepter cela et pourtant je ne pouvais le nier. j’avais été excité par ces humiliations, par ces tortures, par cette situation dans laquelle je me trouvais, de totale dépendance. Oui, je devais me rendre à l’évidence, je n’étais qu’une putain"... j’en étais là de mes réflexions lorsque j’entendis un bruit de pas dans la grande pièce où j’étais suspendu. Des pas qui se rapprochaient...

Un homme vint se placer devant moi. Un homme portant un « loup » noir qui lui dissimulait le haut du visage, vêtu d’une chemise blanche ornée d’un noeud papillon et d’un pantalon de smoking, je pouvais même voir le bout de ses chaussures cirées, si nettes et contrastées sur les dalles de pierre qui constituaient le sol du lieu où je me trouvais. Je n’avais pas remarqué son approche, mais à ses côtés se tenait une femme, vêtue d’une robe de soirée en lamé pastel et tenant à la main une fine tige ouvragée supportant un masque de carnaval élégant, composé de plumes et de perles...

Ce couple élégant s’approcha tout près de moi, sans prononcer le moindre mot. je baissais les yeux, soudain j’étais submergé par un flot de honte que je ne parvenais pas à endiguer. Un couple qui participait manifestement à une soirée, à en juger par leurs tenues. Et moi j’étais là nu, en chaîné, portant l’expression de ce que l’on avait fait de moi autour de mon cou, visible par tous... J’aurai voulu m’enfoncer dans le mur froid dont je sentais les aspérités dans mon dos et contre mes fesses nues. j’aurai voulu me dissoudre dans la pierre, mais aucun espoir. Je devais demeurer là et subir ces regards posés sur moi, scrutant ma nudité et mon infortune.

Alors que j’avais fermé les yeux pour tenter de m’oublier, je sentis une main douce mais ferme qui se refermait sur mon sexe. Impossible de me contrôler, tandis que de longs doigts fins serraient ma queue lentement, je la sentais qui gonflait et se tendait. La main serrait fort ma tige tendue à l’extrême et commençait à imprimer un lent va-et-vient. La Femme masquée était en train de me branler et je réagissais aussi instinctivement qu’un animal.

Malgré la honte, je ne pouvais m’empêcher de réagir tandis que la main glissait régulièrement autour de mon sexe. Je sentais peu à peu une vague de plaisir m’envahir, ma queue se tendait...
Alors elle cessa ! me laissant tremblant et tendu à l’extrême... au bord de la jouissance, mais sans m’avoir permis d’y accéder... mon corps était tendu... lorsque je sentis un ongle long et effilé qui griffait lentement ma poitrine, partant du pubis pour remonter lentement vers ma poitrine. L’ongle que j’imaginais parfaitement manucuré était presque tranchant et je sentais qu’il laissait un sillon profond sur ma peau plutôt fragile.

La main s’arrêta au niveau d’un téton et soudain celui-ci fut saisi d’une douleur fulgurante ! Je compris qu’il était comprimé, entaillé par deux ongles agissant comme une pince. je laissai échapper un cri, qui fut immédiatement ponctué d’une gifle claquant sur ma joue.
Les ongles se firent plus nombreux... ils s’enfonçaient dans ma chair, pinçaient... je sentais leur trace qui s’incrustait profondément dans ma peau, la douleur montait peu à peu, devenait presque insupportable et je me tortillais maladroitement, limité par les chaînes qui m’offraient au supplice de ces ongles sans pitié.

la douleur était encore pire car je me mordais les lèvres afin d’essayer de ne pas crier. Car sans qu’aucun mot ne soit prononcé, une gifle avait marqué chacun de mes cris et gémissements, me faisant rapidement comprendre que seul mon silence m’éviterait d’autres coups. Apparemment, que je me tortille comme un forcené ne constituait par contre pas un obstacle pour mes tourmenteurs. Je supposais au contraire que cela devait les amuser, même si je ne percevais pas plus de ricanements que de paroles.

Ce silence absolu qui régnait était encore plus terrifiant, car il me plongeait dans de terribles interrogations. Qui étaient-ils ? jusqu’où iraient-ils ? y avait-il des limites à ce que l’on pouvait m’infliger ? je ne savais rien, sinon que j’étais devenu une sorte de jouet, de pantin dont Le Maître des lieux pouvait user, abuser, pour Son usage ou celui de Ses Amis

Les ongles ne cessaient pas de s’enfoncer dans mes chairs... je les sentais qui marquaient ma peau et j’imaginais les longues estafilades rouges qui devaient à ce moment strier mon corps nu et totalement sans défense. Quand cela prendrait-il fin ? je me tortillais de la plus ridicule et inutile des façons, puisque enchaîné comme je l’étais, je n’avais aucun espoir de pouvoir échapper au supplice que m’infligeait méthodiquement cette femme élégante et sans pitié.

Son compagnon en smoking regardait mais ne prenait pas part. Il avait allumé une cigarette et la savourait tout en observant nonchallemment la façon dont La Femme me martyrisait implacablement en n’usant que de ses seuls ongles, si longs et effilés que j’avais la sensation que des lames de rasoir
entamaient mes chairs...

Lorsqu’il eut terminé sa cigarette, il s’approcha sans un mot et venant sur le côté, éteignit son mégot sur mon épaule, me tirant un cri, tant je n’avais pas su anticiper la douleur fulgurante qui me saisit. Brève mais intense. Cette fois, la femme ne put retenir un petit rire, partagé par l’Homme. Tout aussi brusquement elle mit fin à ses jeux d’ongles et le couple se recula d’un pas. Ils me regardèrent ainsi pendant plusieurs minutes, sans un mot, puis l’Homme se pencha pour glisser quelques mots à l’oreille de sa compagne. Ils s’embrassèrent tendrement, longuement, puis sans plus un regard sur moi, ils s’éloignèrent et disparurent en me laissant ainsi, nu, pantelant, avec une légère mais lancinante douleur qui parcourait tout mon corps marqué par les ongles de La Dame.

Peu après, j’entendis de nouveaux pas, je risquai un bref regard en direction du bruit qui approchait et je reconnus l’un des trois hommes de main. Je ne pus empêcher le tremblement qui se saisit de tout mon corps. Quelle nouvelle épreuve m’attendait donc ? je fermais les yeux...

« Ouvre les yeux, putain ! », lança la voix rude et j’obéissais immédiatement, mon regard étant alors saisi par deux yeux noirs qui les fixaient intensément :
« Alors pute ! Tu as aimé les petits jeux des invités du Maître ? (je ne répondis rien, ma lèvre tremblait doucement tandis qu’un sourire cruel éclairait le visage de l’individu) Tu as eu de la chance, ce sont des gentils qui se sont occupés de toi, mais ce ne sera pas toujours aussi reposant »...

Sans un mot de plus, sans explication, il agit sur les poulies qui retenaient mes chaînes et les détendit. Epuisé, je ne pus que m’écrouler au sol. Pas longtemps car immédiatement, l’énorme main de l’homme me saisit les cheveux et les tira, m’obligeant à me redresser jusqu’à me mettre à genoux.

Sans un mot de plus, l’homme défit son pantalon et exhiba un énorme sexe dressé qu’il se mit à frotter contre mon visage. Je compris tout de suite ce qu’il allait exiger de moi et docilement, sans qu’il eut besoin de prononcer un seul mot, j’ouvrai la bouche largement. Il ricana tout en enfonçant brutalement son sexe entre mes lèvres et en le poussant brutalement au fond de ma gorge.
« Tu apprends vite, putain », dit-il presque machinalement tandis que son gland frottait sur le fond de mon palais et qu’il commençait à donner des coups de reins afin de faire aller et venir son énorme queue.

Sa main tenait fermement mes cheveux afin de me maintenir dans la position qui semblait convenir à son plaisir et son sexe allait et venait entre mes lèvres, brutalement, méthodiquement... je me disais qu’il ne cherchait même pas à prendre le maximum de plaisir, mais qu’il se contentait de m’utiliser, juste pour me faire sentir de la plus évidente des façons ce que j’étais devenu... j’étais un objet, un jouet... Chacun pouvait donc user de moi à Sa guise sans justification, puisque je n’étais qu’un ustensile que l’on utilise puis que l’on abandonne dans son coin, jusqu’à ce qu’il serve à nouveau.

je sentais le sexe de l’Homme qui gonflait, qui prenait cette taille énorme qui avait déjà ouvert et possédé mon cul. Il baisait ma bouche avec une régularité toute mécanique, s’enfonçant profondément. Je n’avais jamais sucé un homme, décidément, je découvrais bien des choses... Quelques jours, quelques heures plus tôt, je n’aurai même pas pu imaginer une telle situation ! Et maintenant cela me semblait presque une évidence, en tout cas je ne ressentais même pas de raison de me révolter. je sentais que mon état s’imposait peu à peu à mon esprit. Révolte ? Le mot lui même me semblait si dérisoire ! je subissais, détaché, presque extérieur. Comme si j’avais pou contempler ma déchéance.

Soudain, un flot de semence inonda ma bouche... Le jus de l’homme était épais et abondant, il avait giclé soudainement, sans un râle et le jet jaillit jusqu’au fond de ma gorge. j’avalais sans même réfléchir et il finit de se vider dans ma bouche, je m’appliquais même à ne pas en perdre une goutte et à tout avaler, allant jusqu’à nettoyer son gland...

Il ne dit pas un mot de plus, mais parut satisfait, puisqu’il me laissa enfin m’effondrer sur le sol sans m’obliger à rester à genoux.
« Maintenant que tu as eu ton repas, on va venir te chercher, tu as du travail » Et il partit... LIRE LA SUITE

Episode 1 ........................................................... Episode 3
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Commentaires

mercredi 12 septembre 2012 à 22h17

bien écrit ... mais d’un conventionnel assez désolant, comme souvent

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jeudi 26 juillet 2012 à 20h36 - par  Henic

Intéressant rebondissement !
Le choix est fait, reste à l’assumer...
L’histoire ne se lit pas, elle se dévore.