La Débutante - 3

Episode 5
jeudi 12 mars 2009
par  CClaudia
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5

Cet homme est impitoyable. J’étais sure qu’il allait appeler dans la journée, mais j’en fus pour mes frais. Le lundi, je retournais au bureau sans aucune nouvelle de lui. Toute la semaine se passa ainsi. J’en souffrais. J’avais mal au ventre à chaque fois que je pensais à lui. Ce n’est que le vendredi soir. J’étais chez moi en fin d’après midi. Le téléphone sonna.

— Je serai là dans deux heures. Ce sera une entrée, un poisson et un bon vin. Un seul couvert. Mon dessert sera ton cul, prépare-le en beauté.

Il ne me laissa même pas le temps d’acquiescer. C’était aussi cela ma servitude. Je devais lui préparer à manger. Que faire ? Je refuse ce traitement ou je cours chez le traiteur ? Je choisis la seconde solution.

De plus, la course ne m’a pris qu’une demi-heure. Je peux ainsi m’apprêter pour le servir, puisqu’il veut cela. Je l’accueillerai donc dans ma tenue de l’autre jour, elle ressemble quelque peu à celle d’une serveuse de bar. Je me maquille soigneusement. Je mets la table : un seul couvert comme il le désire. Je ne sais pas quand et où je vais manger. Tant pis. C’est aussi cela que je dois apprendre. Enfin, il faut que je prépare mon cul. Qu’entend-il par là ? Je suis une novice. Je monte dans la salle de bain et au prix de contorsions j’épile les poils qui approchent mon anus. Je ne sais pas si je dois me raser la chatte. Je sais que la plupart des soumises sont ainsi. Je ne l’ai jamais fait. Je vais attendre ses ordres. Je parfume mon intimité et je descends, me sentant fin prête pour le recevoir.

Quand le carillon de l’entrée sonne, tout est au point. Je m’apprête à accueillir celui que je devrais peut-être appeler « Maître ». J’ouvre la porte et me trouve devant un immense bouquet de roses rouges. Il entre avec son cadeau, le pose sur le buffet du hall et me prend dans ses bras avant que je n’ai le temps de réagir.

— Mon amour, ma chérie, si tu savais comme je t’aime ! Je ne sais comment j’aurais survécu à ton refus ou ton indifférence. Depuis le premier instant où je t’ai vu je t’ai voulu ! Il fallait que la décision vienne de toi, que tu fasses ton chemin.

Je suis dans ses bras. Il m’embrasse sur tout le visage en me parlant. Je sens son odeur, sa bonne odeur. Je me sens fondre. J’ai chaud. Ainsi, c’est aussi cela ! Je connais un soulagement énorme. Je suis maintenant prête réellement à tout pour lui. Je veux qu’il m’apprenne, qu’il me dresse. Je veux qu’il soit fier de moi. Je lui appartiens déjà toute. Je bois ses terribles paroles dans un accord parfait avec lui :

— Je ferai de toi une magnifique esclave et un bel animal. Je t’apprendrai à me servir et à me craindre, mais tu seras aussi ma protégée, ma favorite. Je te ferai vivre dans un nid douillet de velours. Je te punirai quand tu le mériteras.
Tout en me disant cela, il me caresse. Sa main remonte ma courte jupe et flatte mon cul. Je suis bien. J’ai trouvé le nid où me réfugier et qui me manquait depuis de longues années. Nous sommes toujours sur le seuil de la maison. La porte est restée ouverte. Je me glisse de ses bras et tombe à ses genoux. Toute la rue peut me voir faire, à cet instant je m’en fiche. Je mets mes mains dans mon dos, me penche vers ses chaussures et les baise. Oui, je viens de faire cela. Pour lui ! Je laisse courir mes lèvres sur le cuir noir. Il se baisse et me caresse la nuque puis je sens un objet froid qu’il fixe à mon cou. Un collier.

— Tu ne dois jamais quitter ce collier. Quelquefois j’y attacherai une chaîne pour te promener. Quand je te prêterai, ce sera ta marque de propriété.

Il défait le collier pour me le montrer : il est en cuir noir ; large de 1 cm, avec une fine boucle d’argent. À l’intérieur son brodés mon nom et mon prénom, puis ces mots : « propriété de Maître X ». Il me le remet en disant :

— Je te téléphonerai régulièrement pour que tu te prennes en photo et que tu me l’envoies. Ainsi, je vérifierai la présence du collier.

Il passe deux doigts entre le collier et mon cou, se redresse et me guide vers l’intérieur. Il referme la porte.

— Bon, tu as dû préparer la soirée. Je te laisse faire.

Je me relève,

— Maître (le mot est venu spontanément, je vois qu’il acquiesce satisfait), je vous prie de bien vouloir vous installer sur le canapé. Je vais chercher l’apéritif.

Quand je reviens, il est confortablement installé. J’ai mis sur un plateau une flute de champagne, une terrine de foie gras et du pain grillé. Je ne sais pas exactement comment doit se comporter une esclave. Maître voit ma gêne. Il me prend le plateau des mains :

— Installe-toi à quatre pattes devant moi.

Je m’empresse d’obéir. Il pose le plateau sur mon dos. Je me tiens de manière à ce qu’il ne glisse pas. Maître se prépare quelques toasts. Pour la première fois, je suis utilisée comme un objet. Je me persuade que je ne suis qu’une table basse. Il goutte son champagne et de sa main libre il me pelote les seins. Ils n’ont que le chemisier comme protection, aussi Maître en profite pour faire rouler les pointes dans ses doigts, puis les tirer, l’un après l’autre. Il me fait mal et je ne peux bouger au risque de faire tomber le plateau. Il joue ainsi le temps de l’apéritif, sans un mot, puis soulève le plateau. Je crois comprendre que je dois me relever.

— Non, tu retournes à la cuisine à quatre pattes, en remuant joliment ton cul. N’oublie pas qu’aujourd’hui c’est sa fête. LIRE LA SUITE

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Commentaires

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lundi 2 janvier 2023 à 09h51 - par  Henic

« Je ferai de toi une magnifique esclave et un bel animal ». C’est tout un programme !
Mais l’être humain reste une énigme : il cherche à élever ses animaux souvent au-dessus de leur condition (combien d’animaux de compagnie sont de véritables amis pour leurs maîtres ?), et à abaisser ses semblables en-dessous de la leur.
A part une orgueilleuse volonté de toute-puissance, où est la logique ?