Promenade de soumise

mercredi 7 mars 2012
par  deshna
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Parce que le BDSM ce n’est pas uniquement des enlèvements, de la violence gratuite, du chantage, du viol…Parce que le BDSM c’est aussi le dépassement de soi autrement que dans la douleur physique, voici un texte de mon Maître que j’apprécie beaucoup.

Cette histoire s’est passée il y a quelques années, tous les événements décrits sont réels. Je ne suis pas l’héroïne de ce récit et je ne suis pas certaine que je pourrais l’être un jour, même si mon Maître pense que si.

Bonne lecture à vous tous.

deshna

Promenade de soumise

Tu voulais aller au cap d’Agde. Visiter les boutiques, t’acheter de nouveaux vêtements, de nouveaux jouets pour ton sexe et tes seins. Tu es fière, dans le soleil couchant de cette fin de journée que je t’y emmène. Sur l’autoroute, entre Sète et Bezier, tu me dis « C’est là, Maître » ne pouvant retenir ton impatience de petite fille.

Je quitte l’autoroute. Arrivé à l’entrée, nous passons la barrière qui ceinture le village naturiste. Te voilà dans l’antre des plaisirs et des fantasmes. Tes yeux brillent, ton sexe est trempé. Pour la première fois, tu arbores fièrement ton collier.

Je m’arrête à la première terrasse. « Va te changer » Tu quittes ta robe sage au profond décolleté pour revenir habillée de ton seul soutien-gorge noir pigeonnant et d’une jupe noire. Tu reprends ta place et déjà les regards se posent sur tes fesses lorsque tu relèves ta jupe pour t’asseoir. Un verre de vin blanc t’attend. Tu le viderais bien d’un grand coup, mais tu sais que tu devras attendre que je termine mon éternel Perrier pour pouvoir m’en demander un autre.
Enfin, je fais signe au garçon pour qu’il t’apporte un second verre de vin. Il le dépose sur la table. « Puis-je vous demander un service ? Pourriez-vous attacher le mousqueton de sa laisse à son collier ? » Le garçon hésite, bredouille, puis reviens et le fait d’un geste malhabile. Toute la terrasse n’a d’yeux que pour toi. Ceux de la terrasse de l’autre côté de la rue aussi.

Ton verre de vin terminé, je t’emmène, au bout de ta laisse pour une balade qui va durer une bonne heure. Nous commençons par quelque chose de simple. La boutique de vêtements sexy d’en face, juste à côte de la Féline, le club où nous finirons la nuit. Dès que nous entrons dans les galeries commerçantes, les choses se corsent. Tu sens tous les regards se poser sur toi. Instinctivement, tu baisses les yeux. Tu fixes le sol devant toi. Aux terrasses des cafés, aux tables des restaurants, tous les regards se tournent. Je perçois des « Oh », des « Ah », des « Regarde » et des doigts qui se lèvent pour te désigner, te montrer, toi, la chienne lubrique, livrée au public des avides de sexe qui ne pensait pas qu’on puisse aller si loin dans la réalisation de ses fantasmes.

« Maître, j’ai l’impression d’être un animal de cirque » me reproches-tu. Car, si tu aimes sentir sur toi le regard des hommes en général, cette fois, tu n’apprécies pas du tout ce regard la. Ici, les masques tombent. La lubricité, l’envie, même la jalousie de certaines femmes se lit sur les visages. Plus d’un homme aimerait tenir ta laisse, plus d’une femme aimeraient prendre ta place (même si elles n’osent pas se l’avouer à elles-mêmes). Plus d’un, cette nuit, fera l’amour avec ton visage devant lui, les autres se videront les couilles dans les toilettes en fantasmant sur tes seins à moitié dévoilés.

Pour les autres, c’est au-delà de leur fantasme. Même dans leur rêves les plus fous, ils sont incapables d’imaginer une soumise, chienne tenue en laisse, éduquée (sans être dressée) à la fois honteuse d’être la cible de tous les regards, mais fière d’offrir sa soumission à son Maître sans aucune retenue. A ton passage, un homme te souffle « Vous êtes adorable » au creux de l’oreille. Prière discrète d’un adorateur anonyme. Reconnaissance de ton éducation.

Tu es formidable, certes et dans un instant, tu vas devoir l’être un peu plus encore. Nous approchons du restaurant où nous souhaitons nous rendre. La traversée d’une dernière terrasse déclenche son émoi (maintenant) habituel. Conversations qui s’arrêtent, têtes qui se tournent. L’un des consommateurs, type enculé bas de gamme, semble particulièrement nerveux et fébrile à notre approche. Mais l’effet de surprise passé, il n’a pas le temps de réagir.

Pas de chance, nos pas nous ont mené dans un cul de sac. Il va falloir retraverser cette maudite terrasse. A peine approchons-nous, que tu entends « Le chien, viens ici le chien » Pendant un instant, tu cherches vraiment un chien. Tu es une chienne après tout, pas un chien. Puis tu te rends compte, qu’en fait, c’est toi qu’il appelle ainsi. Tu aimerais bien lui dire son fait, mais au bout de ta laisse, tu sais que tu n’as droit qu’au silence. Je me charge de calmer l’importun en trois mots « Pour qu’elle vienne à toi, il faut savoir l’éduquer et tu n’en as pas les moyens » Tu te sens blessée, insultée. Tu as mal de ta position. Tu ne peux que souffrir, vu qu’il est impensable que tu retires ta laisse. Jamais, elle ne t’a paru si lourde. Dans ta tête, les insultes le bousculent aux larmes. « Pauvre con » as-tu envie de lui hurler, « jamais dans ta chienne de vie, tu ne seras capable de faire 3 pas en laisse. Quelque soit le bout où tu te trouves » Malgré la douleur intense de la blessure, tu continues ton chemin. Fièrement, sans stoïcisme, chienne soumise à son Maître et fière de l’être. LIRE LA SUITE



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