La vente aux enchères

Par : Lucas Traduction : Henic
jeudi 1er mars 2012
par  Henic
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1 – Sortie de la caisse

Je suis un peu plus âgée que les femmes que je dresse et que je vends. Toutes sont de pauvres créatures ! Je dois leur enseigner deux choses : l’obéissance et l’art de l’amour. Je reçois une part des bénéfices en nature, entre les cuisses musclées de mes magnifiques jeunes femmes. Le sexe d’une femme enchaînée, bien présenté, a un goût et une odeur particuliers. Ça fait ressortir de moi ce que j’ai de pire. Ça me frappe entre les jambes.

J’aime ces créatures. On me les livre chez moi, joliment emmitouflées, emballées dans des caisses en bois et attachées par des cordes, des lanières de cuir ou de caoutchouc, et du ruban adhésif en quantité. On croirait qu’il est impossible de les faire tenir dans un aussi petit espace, mais le corps d’une femme est incroyablement souple et ductile.

Lorsque j’ouvre une de ces caisses, la première chose que je vois est une paire de grands yeux désespérés. Quelques secondes après, quand ils se sont habitués à la lumière, j’y vois briller une brève lueur d’espoir. Jusqu’à cet instant, elles n’ont rencontré que des hommes brutaux et violents. D’abord, il y a eu l’enlèvement, puis un passage plus ou moins long dans un entrepôt isolé, puis la mise en caisse. Et durant ces étapes, elles ont été utilisées : viol, humiliations gratuites, torture physique et mentale, quel que soit le nom qu’on leur donne, il y a bien eu quelqu’un pour le faire. Ce n’est pas vraiment une conduite correcte pour des professionnels, je le sais bien, mais il est difficile de se débarrasser de ces aspects. Les organes génitaux externes des hommes leur causent des problèmes, de gros problèmes.

C’est amusant, mais quand les filles me voient, elles pensent souvent que leurs problèmes sont terminés. Pas du tout ! Dans mon secteur d’activité, les choses commencent et ne s’achèvent jamais.

Comme vous vous en doutez peut-être, je suis une femme. Permettez-moi de me présenter. Je m’appelle Brigitte Roissy. Je suis propriétaire de « La Kasbah du Désert », le bordel le plus huppé qui existe en ce monde. Et je dois ajouter que je suis une espèce particulièrement méchante de sadique. Personne ne m’a jamais reproché de trop bien traiter mes filles.

Quand les livreurs touchent leur paye et s’en vont – tous les paiements se font en espèces, de la main à la main, dans ce commerce -, je reste seule avec la précieuse marchandise. Pour moi, elles sont toutes pareilles : certaines sont réservées, des commandes particulières de clients, certaines sont des esclaves pour bordels, et d’autres sont simplement de magnifiques jeunes femmes qui se sont trouvées au mauvais endroit au mauvais moment. Elles iront au plus offrant. Oui, je parle de vente aux enchères, de vente de femmes aux enchères. Il y a aussi beaucoup de femmes parmi mes clientes. Là, j’ai des points d’avance : je suis une femme, et je suis lesbienne.

La petite Catherine est une de mes dernières acquisitions. J’ai remarqué quelques changements en moi-même depuis que je l’ai, ce qui est inhabituel. Normalement, ce sont les filles qui changent. Peut-être que cette fille a seulement de la classe. Peut-être que j’en ai assez de tous ces jolis minois. Je ne sais pas. D’habitude, mes « cours » sont directs, professionnels, et donnent rapidement des résultats. Il n’y a rien de tel que le fouet. Mais cette fois, je fais les choses lentement. Je vais m’investir plus avec elle, y mettre plus de mes fantasmes…

Catherine ne le sait pas encore, mais elle va me servir de sujet d’expérimentation. Je vais la former et l’entraîner à être le type d’esclave que veut sa propriétaire mais cette fois, je vais le faire sans le fouet. A propos, sa propriétaire est l’épouse d’un sénateur bien connu, le Sénateur Dyle.

Pour l’instant, Catherine est très effrayée. C’est normal. Elle sait à présent que je ne vais pas l’aider à s’enfuir. Elle ne sait pas que je cherche son bien. Elle est debout, enchaînée, dans un des coins de la petite pièce du sous-sol, une sorte de donjon qui est moderne par ses murs en béton. Elle est pensive, elle n’est pas sûre de la suite. Elle ne veut pas comprendre. Je suppose qu’elle se demande quand elle va de nouveau être violée ! Elle imagine que le viol est la seule raison pour laquelle des hommes enlèvent et enchaînent une femme. Une douce et malheureuse créature…

Des chaînes rivées au sol relient ses chevilles et ses poignets. Elle peut bouger mais elle ne peut pas quitter le coin de la pièce. Elle ne peut pas non plus s’asseoir. La ceinture et la corde sont là pour l’empêcher. Une large ceinture entoure sa taille et une corde y est attachée. La corde passe entre ses jambes, remonte le long de la fente entre ses fesses et va ensuite vers une poulie accrochée au plafond. La corde est tendue. Elle tourne autour et pénètre dans la partie la plus mignonne, la plus tendre, de son anatomie. C’est la manière la plus simple de la contrôler. Il suffit de tendre jusqu’à ce qu’elle soit sur la pointe des pieds et ça la rend attentive !

J’aime ça. C’est symbolique. Ça représente bien la façon dont le sexe va désormais diriger sa vie. Et c’est aussi un moyen de lui faire prendre conscience en permanence de la féminité qu’elle porte en elle. Très peu de femmes arrivent ici en sachant vraiment ce que signifie être une femme. Elles n’ont pas conscience du pouvoir qu’elles détiennent en elles. Une fois passées entre mes mains, elles en ont une meilleure idée. Le sexe prend le relais. Quand elles arrivent ici, ce sont de vraies idiotes sexuelles. Elles n’ont aucune idée sur le sujet…
Après quelques jours passés ici, nombre de ces filles dépriment, submergées qu’elles sont par la peur et même la panique. Elles deviennent excessivement dociles. Elles perdent la volonté de vivre. Elles perdent leur personnalité, leur caractère. Le but de mes cours est d’éveiller leur essence féminine, de les faire réagir et bouger comme de délicieux objets sexuels dont toute l’existence tourne autour du sexe. Il leur faut se découvrir elles-mêmes, enterrer la frigidité dans laquelle la société les a entretenues depuis qu’elles étaient enfants. Je fais du bon boulot. Je suis fière de mon travail.
Mais revenons à ma mignonne petite Cathy. Elle a l’air à croquer là, dans son coin, avec ses chaînes. Aujourd’hui, je vais lui faire prendre une douzaine de positions différentes, toutes choisies pour casser son esprit et le former conformément aux instructions données par la cliente.

La femme du sénateur est une de mes meilleures clientes et je veux continuer de la satisfaire. Ce n’est pas toujours facile. Il faut d’abord être sûr de bien comprendre les désirs du client. Ils peuvent évoluer avec les années, parfois même en quelques semaines. Puis il faut trouver la manière de les combler. Ce n’est pas seulement une affaire de fouet. C’est une forme d’art, avec ses techniques propres et sa propre forme de délicatesse. Chaque créature est un monde en soi, avec sa psychologie propre, qui nécessite un traitement adapté. Mary peut être sensible au fouet, Samantha plutôt à une corde bien tendue, Ingrid est claustrophobe… Ça dépend. La première fois que je m’entretiens avec elles, je les analyse. Il y a de petits détails qui en disent long, comme par exemple des clignements nerveux de la paupière. J’essaie de voir ce qui leur fait peur. Je veux savoir ce qui les fait trembler. Une fois que je le sais, j’utilise ce moyen sans barguigner. Si la victime a un côté particulièrement attirant, comme Catherine, ça ne me dérange pas de lui consacrer plus de temps que ce n’est strictement nécessaire. Une esclave bien dressée est comme un bon vin : il faut la laisser reposer, ne pas la secouer trop fort.
Je choisis des positions pour Catherine qui deviennent de diaboliques tortures en quelques minutes. Le temps et la douleur vont l’aider à comprendre ce qu’elle est devenue et ce que l’on attend d’elle. Puis nous passerons au sexe. Avec moi, évidemment. Pour la plupart des filles, une lesbienne telle que moi est l’incarnation de quelque chose qu’elles trouvent contre nature et complètement repoussant. Je ne lui cache pas le fait que je suis une lesbienne, pas même lors des premiers instants, quand je l’ai sortie de la caisse et que j’ai mis mes mains sur ses seins. Elle était horrifiée. Il est parfois facile de repérer ce qui les fait trembler ! En l’occurrence, le fait d’avoir la main d’une autre femme sur sa poitrine !

Les premiers jours, une esclave ne croit pas à son sort. Elle n’a aucune idée de ce qu’appartenir à une autre personne signifie. C’est un concept éloigné, quelque chose d’un autre âge, ou qui concerne d’autres cultures. Quelque chose d’étranger qui ne peut leur arriver. Il n’est pas facile de leur faire entrer l’idée dans la tête. Il ne suffit pas de les fouetter un bon coup, quelle que soit la brutalité de l’acte, ni de les suspendre par les poignets toute la journée. Il faut leur instiller ça graduellement.

La pauvre Catherine apprend petit à petit. Elle se sent humiliée d’être complètement nue toute la journée. Elle sent le poids des chaînes. Mais elle a toujours le culot de repousser ma main quand je la glisse sur ses cuisses. Elle est gentille ! Quand j’en ai une comme elle, qui réagit de manière si absurde, je l’attache. J’expose toutes les parties les plus intimes de son anatomie, tout son corps joliment mis sous tension par les cordes, en mettant en évidence les morceaux que j’aime le plus, en les faisant s’offrir à moi comme s’ils demandaient à être caressés…

Je crois beaucoup au raffinement. J’aime prendre les choses lentement et en profiter pleinement. Mais pendant les premiers jours, la satisfaction que j’obtiens de cette fille rétive et terrifiée est plus physique qu’autre chose. Je vais me concentrer sur son vagin et attendre que son essence même, sa propre féminité, vienne à la surface et me procure de plus grands plaisirs. L’abus sexuel continuel et les marques sur son corps vont la convaincre qu’elle est l’esclave et que je suis sa propriétaire. Une esclave et sa maîtresse. J’aime le son de ces mots. Maîtresse et esclave, maîtresse et esclave, langue et con, langue et chatte…

Oui, elle est mon esclave sexuelle. Du moins, elle l’est pour le moment, jusqu’à ce que je doive la livrer. Je la regarde de nouveau. Je la bâillonne avec une grosse balle rouge dans la bouche, ce qui force ses mâchoires à rester largement écartées. Elles détestent toutes la balle. Cela offense leur sens de la dignité féminine, mais c’est nécessaire. Je ne supporte pas les plaintes pathétiques ni les crises de panique qu’elles ont les premiers jours. Je suis celle qui parle. Elles, elles écoutent, et prient, et implorent, mais seulement avec les yeux. Oui, leurs yeux me parlent lorsque je les torture. Leurs yeux m’implorent mais ils m’insultent aussi. Je vois les esprits rebelles qui se brisent, jour après jour, jusqu’à leur totale disparition.

Mais Catherine m’attend à présent. Elle m’attend, elle attend dans mes chaînes LIRE LA SUITE

L’intégralité de ce récit de 117 pages est disponible pour les abonnés de Rêves de femme

Ce livre est le troisième volume de la Trilogie Blanche :
—  Prises
—  Le marché aux esclaves
—  La vente aux enchères.




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